mercredi 29 octobre 2014 à 13h30
Soutien aux personnes inculpées pour
« Organisation de manifestation interdite » - Palestine
https://paris.demosphere.net/rv/35796
Nous, Pauline, Sarah et Yoan sommes convoquéEs pour être jugéEs devant le tribunal de Paris mercredi 29 octobre. Le motif ? « Organisation de manifestation interdite ».
Il nous est reproché d'avoir « organisé » la manifestation de soutien à la lutte du peuple Palestinien du 26 juillet dernier.
Ce 26 juillet nous avons été interpeléEs à 12h50 en marge du marché de Barbès à la fin d'une distribution de tracts annonçant le rendez-vous de la mobilisation de l'après-midi à République. S'en était suivi 30h de garde à vue pour nous, 24h pour les 4 autres personnes interpeléEs avec nous et relachéEs sans poursuites.
Le même jour Fatma a été arrêtée dans les transports parisiens parce qu'elle portait un keffieh sur la tête : victime d'un contrôle au faciès, Fatma portait une petite bombe lacrymogène de défense dans son sac dont elle ne s'est pas servie. Pour ça, elle a également fait 24h de garde à vue ce week end là et doit comparaître le même jour que nous dans la même chambre du TGI.
Alors que cet été l'Etat d'Israël a massacré en toute impunité la population de Gaza pendant plus de 50 jours devant les caméras du monde entier, la France a affiché sans honte son soutien officiel à cet Etat criminel. Dans ce contexte, la si célèbre exception française est allée jusqu'à interdire à Paris et à Sarcelles, des manifestations populaires de solidarité avec le peuple palestinien.
Plus qu'une simple répression politique en direction de quelques militantEs, l'État français a alors clairement pratiqué une répression raciste massive en direction de jeunes NoirEs, Arabes et/ou MusulmanEs qui participaient aux manifestations.
Arrestations et condamnations au faciès : voilà ce qu'a pratiqué l'Etat français cet été tout en nous traitant éhontément d'antisémites !
Cette criminalisation de la mobilisation de solidarité avec le peuple palestinien et sa résistance est un message politique qui ne doit pas rester sans réponse.
Nous nous réjouissons de la relaxe prononcée le 22 octobre pour Alain Pojolat, lui aussi poursuivi pour l'organisation de la manifestation du 26 juillet.
Cette première victoire doit être celle de tous les jugements qui arrivent :
- Fatma, Pauline, Sarah et Yoan le 29 octobre à 13h30.
- Kamel et Nouh qui comparaîtront en appel le 18 novembre prochain car le parquet souhaite remettre en cause leurs condamnations (10 mois avec sursi pour Nouh pour "organisation et participation a une manifestation interdite" et 4 mois avec sursi et 1150€ d'amende pour Kamel accusé de "rébellion" et "participation a un attroupement") arrêtés lors de la manifestation de solidarité du 19 juillet.
-
- Parce que la solidarité n'est pas un délit,
- Parce que manifester est un droit,
- Parce que plus de 2000 palestinienNEs ont été impunément assassinéEs cet été par Israel,
- Parce que ce sont l'apartheid et la colonisation d'Israel qui doivent cesser et donner lieu à des sanctions,
- Parce que le racisme c'est l'islamophobie de l'Etat français, les arrestations et les verdicts au faciès,
- Parce que c'est le soutien sans faille du gouvernement à l'Etat sioniste assassin qui constitue une attitude criminelle et non les actions qui s'y opposent,
Soyez nombreuses et nombreux à venir nous soutenir,
Mercredi 29 octobre à 13h30
à la 10ème chambre du tribunal correctionnel de Paris (Palais de Justice de Paris - métro Cité).
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/35796
Source : message reçu sur résistons rezo le 25 octobre 12h
Source : message reçu sur ensemble-faldi le 25 octobre 13h
Solidarité avec nos sœurs et frères
poursuivis parce que solidaires de la Palestine !
Après les manifestations Palestine de juillet dernier, l'Etat français qui a une longue mémoire continue à abattre sa main de fer sur nos sœurs et frères arrêtés et inculpés à cette occasion.
Après la relaxe d' Alain Pojolat, dont nous nous réjouissons, une 1ere victoire, le parquet a fait aussitôt appel, Alain sera donc rejugé. D'autres sœurs et frères seront jugés ou rejugés, il est indispensable de poursuivre l'effort, prouvons que nous aussi nous avons une longue mémoire et surtout que notre solidarité ne s'essoufflera pas ! Il y va de notre dignité, du sérieux de notre engagement pour la Palestine. Nous n'abandonnons pas nos sœurs, nos frères, nos camarades, face à la répression.
C'est pourquoi nous serons tous présents au tribunal de Paris: mercredi 29 octobre, 13h 30, 10ème chambre du tribunal correctionnel, Palais de Justice de Paris - métro Cité.
Pour:
- Pauline, Sarah et Yoan, inculpés pour « organisation de manifestation interdite » en soutien à la lutte du peuple Palestinien le 26 juillet dernier, ils comparaîtront mercredi 29 octobre.
- Fatma, arrêtée dans les transports parisiens, le 26 juillet, jour du rassemblement Palestine à République, en possession d'une petite bombe lacrymogène. Elle doit comparaître également ce même mercredi 29 octobre après les procès de Pauline, Sarah et Yoan dans la même 10e chambre du TGI sous l'accusation aberrante de « détention de bombe lacrymogène ».
Puis le 18 novembre suivant nous serons présents pour:
- Kamel et Nouh déjà condamnés à 10 mois avec sursis en ce qui concerne Nouh pour « organisation et participation a une manifestation interdite » et 4 mois avec sursis et 1150€ d'amende s'agissant de Kamel accusé de « rébellion » et « participation à un attroupement », arrêtés lors de la manifestation interdite du 19 juillet, ils comparaîtront à nouveau le 18 novembre prochain car le parquet a fait appel de leurs condamnations pourtant déjà très lourdes !
La solidarité n'est pas un délit, c'est un droit et même un devoir !
Liberté pour les militants de la Palestine !
mercredi 29 octobre, 13h 30, 10ème chambre du tribunal correctionnel, Palais de Justice de Paris - métro Cité
Soutenons Fatma
arrêtée lors des manifestations pro Palestine/iennes
Salam waleykum,
Bonjour à tous,
Notre sœur Fatma passe en procès le 29 octobre 2014 à 13h30 à la 10ème chambre du TGI de Paris.
Le chef d'inculpation : détention de bombe lacrymogène
C'est clairement dans le cas de Fatma un contrôle au faciès qui a eu lieu, car Fatma s'est fait arrêter alors qu'elle était dans les transports parisiens coiffée d'un keffieh.
Rappel des faits : Alors que Fatma était encore sur le trajet en direction de République (Paris), lieu de la manifestation de soutien à la résistance palestinienne du 26 juillet 2014, elle a été contrôlée puis embarquée par les CRS. Elle se trouvait plus précisément sur le quai d'un métro à Gare du Nord accompagnée de ses deux amies. Les CRS les ont montrées du doigt puis se sont approchés d'elles pour un contrôle. Seules les deux sœurs portant un keffieh sur la tête (et non sur le visage) ont été contrôlées. Elles ont été fouillées. Une petite bombe lacrymogène a été trouvée sur Fatma et c'est la raison de son arrestation. Bien qu'elle ait expliqué qu'il s'agissait un moyen de protection, et malgré l'avis de différents CRS qui exprimaient leur souhait d'en rester là, celui qui semblait être le responsable de l'équipe a mis fin à la conversation avec un "embarquez là !".
Fatma a passé presque 24 heures en garde à vue.
Elle n'a eu accès durant ses longues heures ni à un médecin, ni à un avocat, ni la possibilité de joindre un membre de sa famille (malgré ses demandes répétées).
Elle s'est heurtée à une grande majorité de policiers à l'attitude agressive. A cela s'ajoute l'expérience traumatisante pour une jeune femme d'être enfermée dans une cellule avec tout ce que cela implique.
Les Palestiniens n'abandonnent jamais leurs prisonniers, le mouvement de soutien en France ne doit pas laisser tomber les siens. Nous serons présents lors du procès de Fatma pour la soutenir et nous invitons toutes celles et tous ceux qui le peuvent à venir lui apporter leur soutien.
Source : https://www.facebook.com/events/3284881873318...
Source : http://www.ism-france.org//communiques/Souten...