samedi 15 novembre 2014 à 14h
Manifestation contre l'austérité
Pour une alternative à la politique gouvernementale
https://paris.demosphere.net/rv/35729
Trajet / parcours: Départ 14h00 de Denfert-Rochereau en direction des Invalides
bd Raspail >bd du Montparnasse > bd Invalides > place des Invalides
Rendez-vous particuliers :
- Cars depuis l'Oise (Beauvais, Compiegne, ...) - voir ici
- 11h - Car depuis Chartres - Parking Darty - 02 37 28 29 56 / fdg2 8@orange .fr
- 13h30 - Rendez-vous Syriza - angle Denfert / Bd. Raspail
- 13h30 - Départ collectif de la gare RER Nanterre-préfecture
- ( bientôt, ici sur Démosphère, d'autres rendez-vous d'organisations )
Contre le budget d'austérité de Valls-Hollande
Contre les cadeaux au Medef
Syndicalistes - politiques - associatifs - citoyen-ne-s
ensemble pour une alternative à l'austérité
La coupe est pleine ! Le pays s'enfonce dans la crise avec son cortège de misère, de chômage, de précarité, de violentes divisions. Depuis des années la droite et, depuis 2012, François Hollande, les gouvernements Ayrault et Valls poursuivent le même but dans le cadre des traités européens et en accord avec les dirigeants de l'Europe libérale : austérité, compétitivité par la baisse du coût du travail, reculs sociaux, coupes claires dans les dépenses publiques le tout adossé à une politique productiviste qui aggrave la crise environnementale. Ces politiques ont échoué partout en Europe comme elles échouent en France : elles nourrissent la crise, creusent tout à la fois les inégalités et les déficits.
Aujourd'hui, ils veulent aller toujours plus loin. Après les milliards de cadeaux au patronat dans le cadre des « pactes » de compétitivité et de responsabilité, le gouvernement annonce des mesures qui s'en prennent gravement encore aux salarié-e-s, aux retraité-e-s , aux jeunes, aux chômeurse-s, et d'abord aux femmes.
Pour financer les cadeaux faits aux actionnaires, il faut en effet bien prendre l'argent quelque part ! C'est sur la majorité de la population que pèseront les 21 milliards d'économies annoncés dans le budget 2015 : 9,6 milliards pour la Sécurité sociale, 7,7 milliards pour la réduction des services publics et 3,7 pour réduire l'action des collectivités locales.
Il faut stopper cet engrenage ! A l'assemblé nationale, le gouvernement ne dispose plus que d'une majorité fragile.
Les députés qui ont été élus pour faire une politique inverse de celle de Nicolas Sarkozy doivent respecter le mandat que le peuple leur a confié. Ils ne doivent pas adopter dans les jours qui viennent un budget libéral qui répond aux exigences du MEDEF et de la Commission Européenne pas aux besoins de la population et à l'intérêt général.
Nous disons que d'autres choix sont possibles. Nous ne sommes pas condamnés à l'austérité permanente et à l'insécurité sociale. Il faut mettre en œuvre une politique qui parte des besoins sociaux, s'attaque aux inégalités. Une réforme fiscale d'ampleur permettrait une redistribution des richesses et une relance des investissements productifs au bénéfice de la grande masse de la population, s'inscrivant dans la transition écologique.
Il faut redonner du pouvoir d'achat, augmenter les salaires, créer des emplois. Il faut créer les moyens d'une véritable reconquête industrielle. Il est nécessaire de financer les besoins en matière de recherche, d'éducation, de santé ou encore de logement. Pour cela, il faut s'attaquer au capital, à la finance, à la rente des actionnaires qui est supportée par les salarié-es, les chômeurs, les précaires, les retraités et la jeunesse.
Des résistances, des luttes se mènent déjà contre les conséquences de cette politique. Il faut élever la mobilisation des salarié-es, l'intervention des citoyens et citoyennes pour mettre un coup d'arrêt aux politiques en cours, imposer d'autres choix.
Pour dire non au budget d'austérité du gouvernement Valls et appeler à ce qu'il soit rejeté !
Pour dire non aux exigences du Medef !
Pour rassembler et construire une alternative à la politique actuelle !
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/35729
Source : http://www.cgteduc93.fr/spip.php?article6204
Source : http://www.rezocitoyen.org/Mettre-un-coup-d-a...
Pour une alternative à la politique gouvernementale
Contre le budget d'austerité de Valls-Hollande
Contre les cadeaux au Medef
Nous n'en pouvons plus. Le chômage gonfle, boucler le mois devient très compliqué. Les aides sociales reculent, les services publics sont asphyxiés, dé- membrés, fermés, y compris les services de proximité alors que les usagers se mobilisent pour les défendre. Se soigner, se nourrir et se loger décemment, s'occuper de ses enfants ou de ses parents, devient un parcours du com- battant. Partout, nous ne rencontrons que du mépris. Mépris pour les chômeurs auxquels on propose des métiers déqualifiés, des bas salaires, des temps partiels sous-payés, et qu'ils doivent accepter à moins d'être radiés. Mépris, quand les loyers et les charges augmentent et qu'il ne reste rien pour vivre. Mépris, quand dans les HLM, faute de budgets sociaux, les plafonds se fissurent, les ascenseurs sont régulièrement hors service. Mépris quand, à la limite du surendettement, EDF ou GDF-Suez exigent que les factures soient réglées ou sinon, c'est la cou- pure de l'électricité ou du gaz. Mépris pour celles et ceux qui restent sur le car- reau, « en vrac », quand les firmes débauchent même si leurs actions flambent. Mé- pris partout quand on est blacks, beurs, ou sans-pa- piers surexploités et sans droits. Mépris, quand après 40 ans au boulot, ne reste qu'une retraite de misère. Mépris quand la concurrence au travail nous casse, parfois tue, et qu'il faut faire toujours plus avec moins de moyens. Enfin, mépris, dans la bouche des dirigeants pa- tronaux et politiques, quand on laisse entendre que cette situation serait de la faute de ceux qui trinquent. Toutes ces galères font monter une immense colère, chez celles et ceux qui les su- bissent ou qui les voient sévir autour d'eux. Cette colère est légitime. Nous devons transformer cette colère en une force qui fasse cesser les galères, et impose un autre modèle de société, égalitaire et solidaire. Vite, très vite ! Car l'exaspération produit aussi du « chacun pour soi » et la guerre des pauvres contre de plus pauvres qu'eux, dont se nourrit le Front National. Les galères ne viennent pas de nulle part. C'est le résultat du système capitaliste, des politiques libérales et patronales menées depuis des décennies. Depuis 2012, le Président de la République, dans la lignée de son prédécesseur, a enrichi les riches et appauvri les pauvres. Alors que son impopularité tourne aujourd'hui à l'illégitimité, Hollande poursuit sa politique de régression sociale. En plus, il décide autoritairement une réforme des collectivités locales, qui Nous devons transformer cette colère en une force qui fasse cesser les galères va attaquer plus encore la démocratie et les services publics locaux. Le gouvernement Valls 2, en plein accord avec le MEDEF , donne de nouveaux gages au patronat : démantèlement du code du travail, coupes multipliées dans les dépenses publiques et sociales, accélération des exonérations fiscales pour le capital, démolition de la loi Allur, attaques sur la politique familiale. Toujours tout aussi autoritairement, au plan international, se négocient dans le plus grand secret des accords de libre échange qui auront des impacts lourds en termes de pouvoirs renforcés des multinationales, de chômage supplémentaire, mal-bouffe. Et se poursuit l'alignement sur la politique étrangère américaine.
L'austérité n'est pas pour tout le monde. Pendant que nous payons, pour eux, les milliards qu'ils empochent, le CAC 40 et les banquiers se gavent : 40 milliards de di- videndes versées aux actionnaires en 2013, 5% de plus qu'en 2012. Cette politique n'est faite ni pour le peuple, ni par le peuple : Il n'a pas voté cela ! Ces nouveaux seigneurs nous gouvernent, circulent et font carrière des sommets de l'Etat aux banques ou aux directions du CAC 40, font leur loi… et se croient au dessus de la loi. Cette politique, nous n'en voulons plus. Nous disons : « ça suffit » ! Et nous la combattons. Beaucoup résistent. Mais nos mobilisations sont trop éparses. Nos combats doivent converger.
Si nous tous, citoyens et citoyennes, salarié-e-s, privé- e-s d'emploi, retraité-e-s, syndicalistes, militant-e-s associatifs et politiques, actrices et acteurs du monde de la culture et du sport, nous nous rassemblons, nous rendrons possible une alterna- tive, une autre politique sociale et solidaire, écologiste et féministe, démocratique.
Nous sommes avec celles et ceux qui luttent et redressent la tête. Avec les salariés qui se battent pour leurs salaires, leurs emplois, leurs droits. Avec les chômeurs, les intermittents, les précaires. Nous sommes dans les luttes pour les droits au logement, à l'éducation, à la santé. Nous sommes dans les luttes des femmes, des migrants, pour faire reculer toutes les discriminations, les exclusions, le racisme, la répression. Nous sommes dans les luttes contre les reculs de la démocratie, à l'œuvre aussi dans les entreprises et les administrations. Nous nous battons contre les projets qui ravagent notre planète et notre environnement. Nous voulons construire des ponts entre toutes ces luttes. Nous voulons organiser des mobilisations et des actions communes, localement et nationalement, pour combattre l'austérité et nous en sortir. Le plus rapidement possible.
Partout, nous invitons au lancement de collectifs locaux pour mettre en place des cadres d'actions et de mobilisations communes, soutenir, aider, développer les luttes. Nous voulons aussi ouvrir un vaste débat, national et local. Comment faire reculer le chômage, quels droits, y compris nouveaux pour les salariés, les citoyens, quelle politique pour le logement, la santé, l'éducation, la culture ? Nous voulons inverser cela : montrer ce que veut et peut le plus grand nombre. Nous voulons qu'on invente les solutions ensemble, en les discutant dans les quartiers, les villes, les entreprises, et sans exclusive : avec toutes celles et tous ceux qui viendront faire entendre leurs exigences sociales contre l'austérité. Nous nous proposons de d'élaborer, mettre en débat ensemble des mesures d'urgence.
Il est plus qu'urgent de nous rencontrer, urgent de résister, urgent de reprendre le contrôle de nos vies, ur- gent d'empêcher qu'on nous les vole, urgent d'imposer d'autres choix. C'est le but de notre collectif, qui s'est donné pour tâche de réunir mouvement associatif, mouvement syndical et mouve- ment politique, afin de porter une alternative à l'austérité dans le débat politique et dans la rue.
Manifestons ! le 15 novembre à Paris 14 h pour une alternative sociale, écologique et politique
Sortir de l'austérité !
Union Départementale CGT Paris
Ils nous attaquent
En France comme dans l'ensemble de l'Union Européenne, les politiques d'austérité sont des choix effectués par les dirigeants pour assurer un haut niveau de rentabilité des capitaux investis dans l'industrie, les services et les banques. Le pacte « de responsabilité » voulu par le Medef et mis en œuvre par le gouvernement aggrave l'austérité. Mais ce n'est pas la crise pour tout le monde ! En 40 ans, la part de la rémunération du travail dans le PIB français a baissé de 10 points.
Au 2nd trimestre 2014, la France arrive en 2ème position mondiale dans le niveau des dividendes versés aux actionnaires. Ces dividendes sont en augmentation de 30 % !
S'ils s'enrichissent, c'est au détriment du monde du travail, qui est attaqué de toutes parts :
- 50 milliards en moins en trois ans pour les services publics et la sécurité sociale
- Baisse des revenus des salariés, des fonctionnaires, des retraités, des allocataires
- Différentes formes de travail gratuit ou non déclaré
- Remise en cause des 35H
- Remise en cause des seuils sociaux
- Remise en cause de l'élection des conseillers prud'homaux
- Remise en cause du repos dominical et de nuit
- Situation catastrophique dans les hôpitaux
- Fusion des régions, projet de suppression des départements, métropolisation
Nous ripostons
A contrario des politiques d'austérité, nous exigeons une dynamique économique qui valorise le travail des salarié-e-s, l'augmentation des salaires, la résorption du chômage, l'accroissement des qualifications professionnelles, la baisse de la durée du travail, l'amélioration des conditions de vie au travail et hors travail.
Mieux rémunérer le travail tout en supprimant les exonérations de cotisations sociales, c'est financer la sécu !
Mieux rémunérer le travail, c'est augmenter les revenus des salarié-e-s, c'est relancer la consommation, donc l'emploi, et c'est aussi, par conséquent, financer les services publics par nos impôts !
La CGT est l'organisation qui mène avec détermination la défense des intérêts des salariés. Elle tisse, sans exclusive, des liens avec d'autres organisations animées par la volonté d'améliorer les conditions de vie des salariés, des retraités, des chômeurs. C'est pourquoi l'Union Départementale CGT de Paris appelle à participer à la manifestation contre l'austérité organisé par le collectif 3A, à Paris le 15 novembre.
Manifestation à Paris
samedi 15 novembre à 14 heures
de Denfert-Rochereau à l'Assemblée Nationale
Tous dans la rue le 15 novembre !
Appel du NPA
21 milliards d'économie ! Mais cela n'est pas suffisant puisque le déficit public prévu est de 4,3 % en 2015 alors que la Commission européenne en exige 3%. Et pour ne pas se faire retoquer, de nouvelles attaques contre nos droits sont d'ores et déjà annoncées.
Le programme du Medef
Emmanuel Macron, le banquier-ministre de l'économie propose donc un projet de loi « pour l'activité et l'égalité des chances économiques ». Il veut s'attaquer aux « trois maladies » françaises qui empêcheraient selon lui de « libérer, investir et travailler » afin de « lever tous les blocages » qui entravent la croissance. On y trouve en vrac tout l'arsenal libéral et antisocial : travail du dimanche, ouverture du transport à la concurrence, mort des prud'hommes... Bref encore une fois, le gouvernement va répondre favorablement aux désidératas du Medef. Sans surprise, ce budget se situe dans la droite ligne du Pacte de responsabilité, mais il introduit une rupture très grave... en prétextant la justice sociale. Avec la modulation des allocations familiales, il crée une brèche : la fin de l'universalité des prestations, que le patronat n'aura de cesse d'élargir jusqu'à se désengager totalement du financement de la protection sociale.
Aubry sera toujours Aubry
Dans son interview au JDD, la Maire de Lille, Martine Aubry critique officiellement la politique menée par Hollande et Valls. Elle veut « redonner du sens » et ne souhaite que la « réussite du gouvernement ». Elle recommande de « redoser » la politique économique en faveur des ménages mais ne remet en rien en cause les cadeaux abyssaux au patronat. Et bien entendu, pas une seule critique sur la casse de la Sécurité sociale et des services publics, rien sur la politique de l'emploi… Bref, aucune critique à la politique pro-Medef que mène ce gouvernement. C'est normal puisque Martine Aubry, tout comme les frondeurs, n'est pas en rupture avec la logique mise en œuvre par les socialistes depuis plus de trente ans : le souci de la « compétitivité », du « coût du travail », de la « réduction des déficits » restent les pivots de leur projet. Martine Aubry et les frondeurs ne s'inscrivent en aucune façon en « opposition ».
Censurer le budget et le gouvernement dans la rue
Ce gouvernement n'est fort que de la faiblesse et de la dispersion des résistances à sa politique. Il ne se maintient que parce que le système de représentation politique permet aux gouvernants d'imposer une politique rejetée par une majorité de la population. C'est pour cela que nous devons regagner la rue, y être le plus nombreux possible et dans l'unité la plus large, en particulier le samedi 15 novembre à l'appel du collectif « Alternative à l'austérité » qui regroupe des syndicats, des associations et des partis politiques opposés à la politique pro-Medef du PS. Manifestations qui doivent devenir le rendez-vous de toutes celles et ceux qui ne supportent plus ni le chômage, ni l'austérité, ni la destruction de la protection sociale et des services publics, ni la loi de transition énergétique bidon, ni la répression pour imposer des grands projets nuisibles comme le barrage de Sivens, l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes ou la ferme-usine des 1 000 vaches, ni les interventions militaires impérialistes contre les peuples...Montrer qu'il existe une véritable opposition dans ce pays, loin des salons et du Parlement, dans la rue.
Source : message reçu le 27 octobre 09h
Source : http://www.npa2009.org/agir/tous-dans-la-rue-...
Manifestation pour une alternative à l'austérité
Appel du Collectif 3A
« Mettre un coup d'arrêt aux politiques en cours, imposer d'autres choix, cela ne peut se faire sans la mobilisation des salarié-es, sans l'intervention citoyenne » - Mobilisation nationale le 15 novembre !
La coupe est pleine ! Le pays s'enfonce dans la crise avec son cortège de misère, de chômage, de précarité, de violentes divisions. Depuis des années la droite et, depuis 2012, François Hollande, les gouvernements Ayrault et Valls poursuivent le même but dans le cadre des traités européens et en accord avec les dirigeants de l'Europe libérale : austérité, compétitivité par la baisse du coût du travail, reculs sociaux, coupes claires dans les dépenses publiques.
Ces politiques ont échoué partout comme elles échouent en France : elles nourrissent la crise, creusent tout à la fois les inégalités et les déficits.
Dans son immense majorité le peuple rejette cette politique imposée sans débat et avec autoritarisme. Cette situation créée une grave crise politique dont la droite et l'extrême-droite porteuses de graves projets de régression tentent de tirer profit.
Il est temps d'arrêter cet engrenage. Il faut dire non à la loi de finances 2015 présentée par Manuel Valls qui, pour satisfaire les cadeaux faits au CAC 40, dans le cadre du pacte de responsabilité, coupe massivement dans les dépenses publiques. Il se traduirait par le recul des services publics et de ses missions, un étranglement financier des collectivités locales et de leur capacité d'investir. Il faut aussi empêcher les reculs budgétaires de la protection sociale qui remettent en cause les acquis pour la santé, la retraite, la famille, les chômeurs.
D'autres choix sont pourtant possibles. Nous ne sommes pas condamnés à l'austérité permanente et à l'insécurité sociale. Il faut mettre en œuvre une politique qui parte des besoins sociaux, s'attaque aux inégalités. Une réforme fiscale d'ampleur permettrait une redistribution des richesses et une relance des investissements productifs au bénéfice de la grande masse de la population, s'inscrivant dans la transition écologique. Il faut redonner du pouvoir d'achat, augmenter les salaires, créer des emplois. Il faut s'attaquer au capital, à la finance, à la rente des actionnaires qui est supportée par les salarié-es, les chômeurs, les précaires, les retraités et la jeunesse.
Il existe dans le pays une majorité de femmes et d'hommes disponibles pour cette alternative sociale et politique, des forces syndicales, sociales, associatives, politiques que nous voulons rassembler.
Mettre un coup d'arrêt aux politiques en cours, imposer d'autres choix, cela ne peut se faire sans la mobilisation des salarié-es, sans l'intervention citoyenne.
- Pour dire non au budget d'austérité du gouvernement Valls et appeler à ce qu'il soit rejeté !
- Pour dire non aux exigences du MEDEF !
- Pour rassembler et construire une alternative à la politique actuelle !
Nous appelons à organiser des manifestations à Paris et dans les grandes villes de France le 15 novembre.
Collectif Alternative A l'Austérité
(ex-collectif du 12 avril réunissant des syndicats, associations, partis politiques en désaccord avec la politique du gouvernement)
Source : http://www.cgteduc93.fr/spip.php?article6204
Source : http://www.rezocitoyen.org/Mettre-un-coup-d-a...
Manifestation du 15 novembre 2014
PCF
Nous appelons à participer à la manifestation du 15 novembre prochain à l'initiative du collectif Alternative à l'Austérité dont nous sommes membres.
Pour la manifestation parisienne, un cortège départemental de la Fédération est prévu.
La Fédération du PCF prévoit un camion-sono, une banderole, des drapeaux, pancartes...
Rendez-vous pour la mise en place du cortège à partir de 13h00 place Denfert-Rochereau.
Manifestation pour une Alternative à l'Austérité
Le Front de Gauche soutient l'appel à une journée nationale de manifestations le 15 novembre initiée par le collectif "Alternative à l'austérité » (ex Collectif du 12 avril) dont il est partie prenante. Le Front de Gauche œuvrera à faire de cette date une journée qui compte dans la situation politique et sociale du pays.
En conséquences, le Front de Gauche appelle ce jour-là ses militants, ses sympathisants et plus largement tous ceux et toutes celles qui refusent la politique menée par le gouvernement à manifester à Paris et dans les grandes villes de France.
Ensemble nous dirons non à la politique libérale menée par le gouvernement Valls, non à son budget d'austérité dont nous appelons au rejet par les député-e-s, non aux exigences du Medef !
Ensemble nous voulons faire du 15 novembre une étape pour rassembler et construire une alternative à la politique actuelle !
Source : http://www.rezocitoyen.org/Alternative-a-l-Au...
Source : http://npa2009.org/evenement/journee-national...
Le 15 novembre, nous marcherons avec le collectif
« Alternative à l'austérité »
Appel de SYRIZA
SYRIZA Paris invite à manifester avec nous, le 15 novembre, tous ceux et celles qui ne se résignent pas à la politique d'austérité menée en France, en Europe, dans le monde. La Grèce a servi de cobaye, elle est aujourd'hui le triste exemple de ses fruits.
Cette journée est capitale : elle est l'occasion de montrer de façon éclatante à nos dirigeants que le peuple est acteur de son destin, et que son destin ne sera pas dicté par la ligne néolibérale, seul horizon des pouvoirs en place en Europe. Que l'austérité n'est pas le remède à la crise, mais sa plaie, le peuple grec l'a appris à ses dépens : la voie de l'austérité ne peut que précipiter les nations vers une crise d'un nouveau genre. La crise, cause brandie pour contrer toute idée d'un renouveau des pratiques et du personnel politique, s'est métamorphosée, de financière qu'elle était, en crise budgétaire. Aujourd'hui, la politique d'austérité provoque un mouvement de déflation qui risque d'enfoncer l'Europe entière dans la récession.
Il est de la responsabilité de nous tous de rompre cette dynamique dont les effets néfastes se diffusent sur toute l'Europe et l'économie mondiale.
SYRIZA a été aux premières loges de l'expérience grecque qui depuis plus de cinq ans montre au monde les échecs répétés des politiques néolibérales. Les grands pontes de l'austérité continuent pourtant de l'administrer doctement à leur cobaye épuisé, en dépit de tous les résultats empiriques.
Or leur remède amène à la catastrophe sociale : aujourd'hui, un Grec sur trois est au chômage ; un Grec sur trois vit avec moins de 470€ par mois ; 40,5% des enfants grecs, selon l'UNICEF, vivent sous le seuil de pauvreté. Cette irruption brutale en Grèce d'une misère qu'on croyait appartenir au passé, ces enfants qui n'ont pas un repas complet par jour, voilà le résultat des sacrifices infligés depuis plus de cinq ans au peuple grec.
L'austérité s'est montrée impuissante à sortir la Grèce de la crise économique, et ne saura pas mieux faire en Europe. En revanche, elle a ressuscité les forces populistes d'extrême droite qui s'imposent de plus en plus sur la scène politique européenne. Est-il nécessaire de représenter le danger que constituerait l'arrivée de tels partis à la tête des états?
Nous devons dire NON aux politiques d'austérité. En Grèce, en Espagne, au Portugal, en Belgique, partout en Europe, de plus en plus de citoyens se mobilisent contre les politiques néolibérales et se font les acteurs des changements qu'ils rêvent pour le monde.
Le peuple français doit se mobiliser avec toutes ses forces contre l'austérité que les gouvernements successifs renforcent de plus en plus.
Non à une politique, menée par le MEDEF qui permet l'augmentation des dividendes des actionnaires au détriment des salariés, des chômeurs, des pauvres.
Non à la remise en cause des acquis sociaux.
La baisse des dépenses de l'État, la fermeture de services publics, la baisse des prestations de la sécurité sociale, la précarisation des travailleurs, l'acceptation par les pouvoirs publics des la fermeture des grandes usines engagent la France dans l'engrenage désastreux qui est en train de ruiner la Grèce.
«Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front,
Ceux qui d'un haut destin gravissent l'âpre cime
Ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime. » (Victor Hugo)
Le 15 novembre, soyez de ces marcheurs !
A l'action le 15 novembre 2014
et après contre la démolition sociale
Une déclaration du Front Syndical de Classe
Le Front Syndical de Classe participe à la journée d'action du 15 novembre 2014 et appelle les militants, organisations de base, syndiqués, travailleurs à développer leurs liens, à soutenir les luttes nombreuses qui se déroulent (mais sont tues par les médias aux ordres) afin de mettre en perspective le mouvement de lutte que le peuple doit construire pour mettre un terme à la démolition sociale.
En effet, depuis des années, en France comme dans l'ensemble de l'Union Européenne, c'est la loi de fer du pouvoir des grandes entreprises qui s'attaquent au nom du "profit" et de la "concurrence non faussée" à tous les acquis que les travailleurs ont arrachés durant les décennies précédentes.
En Grèce, au Portugal, en Espagne… la « troïka » (UE, BCE, FMI), c'est-à-dire le gouvernement direct du grand capital, a infligé des reculs sans précédent à des peuples sonnés qui continuent malgré tout à résister. En Allemagne, le « miracle » vanté par tous les experts grassement payés s'appuie en réalité sur des « boulots à un euro » à l'intérieur, les délocalisations en Europe centrale et sur la mise sous tutelle des budgets et des politiques nationales dans l'UE.
En France, le gouvernement "socialiste" entend rien moins qu'en finir avec la Sécu, l'énergie publique, les conventions collectives… tout en laminant les salaires et le pouvoir d'achat populaire. Bientôt, le vieux rêve du patronat de détruire les conquêtes de 1936, 1945 ou 1968 serait réalisé, condamnant les travailleurs à un grand bond en arrière et à l'austérité à perpétuité. Le tout alors que les inégalités explosent et que les « élites » n'en finissent plus de cracher leur mépris du peuple.
Néanmoins, la France est un des pays où, malgré des gouvernements de combat, les travailleurs ont réussi à résister le plus, grâce aux grands mouvements sociaux de 1995, 2003, 2010, aux nombreuses luttes sectorielles, à l'héritage vivace du syndicalisme de classe dans de nombreuses organisations de base CGT.
Toutefois, ces mouvements, parfois proches de cristalliser et d'ouvrir un réel espoir comme en 2005 avec le Non à la constitution européenne, ont fini par être dévoyés et battus, en grande partie par des états-majors syndicaux se rassemblant autour de la Confédération Européenne des Syndicats, de l'accompagnement des politiques antisociales, du mythe de "l'Europe sociale" et de la trahison des dirigeants de la CFDT à présent ardemment soutenus par M. Valls qui aime la CFDT comme les entreprises du MEDEF !
Si bien qu'aujourd'hui, l'heure est grave et plus que jamais le choix entre lutter ou sombrer dans la misère est devant nous.
Comme l'écrivaient il y a deux ans les syndicalistes du PAME en Grèce : "Travailleurs d'Europe, levez-vous !"
A la suite du 15 novembre et surtout des nombreux appels d'organisations de base à la construction d'une convergence des luttes, et alors qu'en Angleterre, Allemagne, Belgique ou Grèce des mouvements de masse se développent, les militants du FSC feront tout leur possible pour contribuer en France à la construction du mouvement social de grande ampleur indispensable pour inverser le rapport de forces et permettre une véritable contre-offensive du monde du travail et une véritable alternative aux choix mortifères du pouvoir !
Le Front Syndical de Classe
Source : http://www.frontsyndical-classe.org/2014/11/a...
Source : http://www.communcommune.com/article-a-l-acti...