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vendredi 17 octobre 2014 à 14h30

2 parties : 1 2

Sciences en Marche à Paris

La marche sera accueillie à la Porte d'Orléans sous forme d'une grande journée de mobilisation nationale le vendredi 17 octobre. Tous les acteurs de la recherche mais aussi le grand public sont invités à se mobiliser, le départ à lieu à 15 heure. Plusieurs prises de paroles par différents acteurs de la recherche auront lieu pour accompagner le cortège, et un arrêt aura lieu à l'assemblé nationale pour rencontrer les députés qui viendront à notre rencontre.

Cette manifestation concerne tous les personnels de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche, ainsi que tous les citoyens convaincus que l'avenir de notre pays exige une recherche et des universités dynamiques. La politique actuelle aboutit à sacrifier une génération. Nous affirmons qu'une autre politique est possible !

Point de rendez-vous : Porte d'Orléans, sur le boulevard du Général Leclerc.

En tête, derrière une banderole « Enseignement Supérieur et recherche : une autre politique est possible », des representants des différents participants à cette manifestation : Sciences en Marche, des représentants syndicaux, des membres du Conseil Scientifique du CNRS, des académiciens, des précaires. Puis la banderole de Sciences en Marche, suivie de cyclistes, piétons, et camion sono. Puis la banderole de l'intersyndicale, des manifestants, un autre camion sono. La manifestation démarrera vers 15h et se rendra place Vauban en passant par Denfert-Rochereau, Vavin et Duroc. Une rencontre avec des députés est prévue à la fin de la manifestation, après laquelle, sur la place Vauban aura lieu un grand pique-nique avec musique et théâtre, pour fêter la fin de l'aventure de 3 semaines de « Sciences en Marche ».

Les textes de chansons pour la manifestation sont ici. Apportez les textes avec vous ! Vous trouverez ici des propositions de slogans, et pouvez envoyer des suggestions d'autres slogans ou chansons à contact@urgence-emploi-scientifique.org.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/35251
Source : http://sciencesenmarche.org/fr/paris/la-march...
Source : message reçu le 30 septembre 21h
Source : message reçu le 27 septembre 21h
Source : http://sciencesenmarche.org/fr/paris/la-march...


Sciences en marche

Une société d'une complexité sans précédent
mais des sciences délaissées.

L'enseignement supérieur et la recherche (ESR) sont dans une crise profonde. Pourtant notre société, de plus en plus complexe, n'a jamais tant eu besoin de nos capacités de compréhension, d'analyse, de conseil et d'innovation. Dans le contexte actuel de crise économique durable et de profondes et rapides mutations sociétales, le potentiel de recherche et d'enseignement supérieur du pays devrait jouer un rôle clé dans l'amélioration de la compétitivité de notre économie, mais aussi dans la définition des valeurs de la société de demain. Pourtant, dans les laboratoires, les départements universitaires, la situation devient intenable. Beaucoup de chercheurs n'ont plus les moyens de travailler efficacement. La généralisation des CDDs à court terme, alliée à la faiblesse des débouchés industriels dans de nombreuses disciplines, détourne les jeunes des formations et des métiers de la recherche. Or il faut de nombreuses années pour former à l'esprit et à la méthode scientifiques. La situation actuelle est lourde de conséquences à long terme, que ce soit sur nos métiers, sur la production de connaissances, sur l'activité économique du pays dans un contexte international très compétitif et plus largement, sur la culture démocratique qu'entretient l'esprit critique développé par la recherche.

Trois mesures sont nécessaires pour inverser la tendance : 1) mettre en œuvre un plan pluriannuel ambitieux pour l'emploi statutaire à tous les niveaux de l'ESR, 2) renforcer les crédits de base des laboratoires et des universités, 3) Reconnaitre le doctorat dans les conventions collectives. Faciliter l'emploi des docteurs, et la diffusion de la culture scientifique, dans les entreprises et la haute fonction publique.

Ces mesures font consensus dans la communauté scientifique. Une profonde redéfinition du contour, des missions et des conditions d'attribution de l'inefficace1 Crédit Impôt Recherche (CIR), permettrait de les financer (une petite fraction du CIR = des milliers d'emplois dans l'ESR). Cette réforme doit se faire en concertation avec les entreprises innovantes.

Il est temps pour nous, acteurs de la recherche, de nous mobiliser et d'obtenir les moyens de remplir pleinement notre mission Pour nous faire entendre du gouvernement, nous devons convaincre le public que l'ESR joue un rôle important à la fois dans l'activité économique et dans la réflexion politique de notre pays. Il doit être soutenu. Cette action pédagogique, à destination du grand public, doit s'inscrire dans la durée. Il faut donner à nos concitoyens le temps de comprendre pourquoi nous réagissons. La mobilisation doit rassembler universitaires, chercheurs du public et du privé, et entreprises innovantes.

Les chemins de Paris, à vélo et à pied

Nous proposons l'organisation d'une grande marche convergeant sur Paris à l'occasion de la fête de la science, du 27 septembre au 18 octobre 2014. Elle impliquera chaque laboratoire et université, chacun participant à la mesure de ses possibilités.

Source : http://sciencesenmarche.org/fr/


« Sciences en marche ».

Appel de Sauvons l'Université !

Sauvons l'Université ! appelle tous les membres de l'enseignement supérieur et de la recherche à participer aux manifestations prévues le 17 octobre prochain à l'occasion de l'opération « Sciences en marche ».

A Paris, l'association se retrouvera à 14h30 derrière sa banderole pour défendre les principes qui sont les siens depuis sa naissance et qui vont bien au-delà des revendications de Sciences en Marche.

Dans les circonstances actuelles, cela signifie que les remèdes à la crise de l'emploi scientifique et aux déséquilibres budgétaires dans l'enseignement supérieur et la recherche passent par un changement radical d'orientation par rapport aux politiques mises en œuvre depuis 2004. Cela implique notamment :

La lassitude et le sentiment d'écrasement ne sauraient être pris pour une acceptation des réformes qui ont peu à peu détruit le sens même de nos métiers. La très grande majorité d'entre nous y sont opposés, comme l'ont montré les votes sur les COMUE, instaurées malgré le rejet unanime des enseignants-chercheurs dans toutes les instances consultées.

Le 17 octobre, SLU vous invite à faire entendre massivement notre voix en faveur d'une autre université que sa caricature managériale.

Source : http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?ar...