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mercredi 1er octobre 2014 à 14h

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Assurance-chômage :

mobilisation le 1er octobre

La convention d'assurance-chômage entre en vigueur en deux temps : depuis le 1er juillet et à compter du 1er octobre. Celle-ci abaisse les droits de tous les demandeurs d'emploi : travailleurs précaires, intérimaires, intermittents du spectacle, salariés licenciés pénalisés sur leurs indemnités de départ ou obtenues aux prud'hommes.

La lutte a contraint le gouvernement à initier une concertation pour une « refonte » des annexes 8 et 10 (salariés intermittents du spectacle) dont les travaux doivent reprendre le 18 septembre puis le 2 octobre prochains. Pendent ses négociations la CGT spectacle continuera à faire valoir ses propositions alternatives. Les propositions de réforme des annexes reposent sur les principes suivants :

  • Assurer la pérennité, au sein de la solidarité interprofessionnelle, d'un régime spécifique d'assurance chômage pour les salariés intermittents du spectacle vivant, de l'audiovisuel, du cinéma et de l'édition phonographique ;
  • Garantir le versement d'un revenu de remplacement - et non pas de complément - pour les périodes de chômage ;
  • Rechercher, autant que possible, les conditions d'affiliation en fonction de la durée légale du temps de travail ;

  • Garantir une indemnisation équivalente pour un salaire et un volume d'activité annuel égal et ce, quel que soit le mode de déclaration des activités salariées (heures, cachets ou forfaits journaliers) en fonction du SMIC, des plafonds de la Sécurité Sociale, des conventions collectives, des salaires versés et des heures travaillées.

La lutte continue aussi sur la convention issue de l'accord déloyal du 22 mars 2014 qui fait l'objet de recours juridiques au TGI de Paris le 30 septembre et devant le Conseil d'Etat, au-delà par la lutte unitaire pour une autre convention qui créé de véritables nouveaux droits nouveaux.

A cet effet, la CGT spectacle ainsi que l'USI CGT appellent à la grève le 1er octobre avec des initiatives d'actions à Paris et en régions.

A Paris, la manifestation partira à 14H du Ministère du Travail - 127 Rue de Grenelle, 75007 Paris.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/35072
Source : http://www.ulcgt11.fr/spip.php?article4378


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Manifestation des intermittents du spectacle

Le chantier Hôtel Lutetia est occupé ! Contre le patronat, construisons de nouveaux droits ! …

Depuis 7h ce matin [18 sept.] les salariés intermittents du spectacle, intérimaires, précaires ont investi le chantier de l'hôtel Lutetia pour dénoncer les dégâts de la convention assurance chômage issue de l'accord déloyal du 22 mars.

Tous ensemble pour exiger de nouveaux droits !

Grève et manifestations le 1er octobre.

A Paris, la manifestation partira à 14H du Ministère du Travail - 127 Rue de Grenelle, 75007 Paris - M° Varenne pour se rendre au Ministère de la Culture et de la Communication.

Pour les rendez-vous en régions, rapprochez-vous de votre syndicat ou consultez notre site internet www.fnsac-cgt.com.

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Source : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article14288...


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Communiqué de la Cip-idf

Fleur Pellerin - Acte I

La ministre de la culture et de la communication, madame Fleur Pellerin, n'assistera finalement pas ce soir à la première de la pièce Liliom ou la vie et la mort d'un vaurien au Théâtre Gérard Philippe (TGP) de Saint-Denis (93). La charte dite "des festivals" continue ainsi à s'appliquer. Tant que 6 chômeurs sur 10 ne sont pas indemnisés et que n'ont pas lieu de rapides renégociations de la convention d'assurance-chômage, cette charte déclare non grata les membres du gouvernement dans les spectacles, que les spectacles auxquels ils veulent assister n'auront pas lieu et qu'il en va ainsi de leur responsabilité.

Une cinquantaine de chômeurs, travailleurs sociaux, hospitaliers sont allés à la rencontre des équipes du TGP dès l'annonce de cette première sortie théâtrale de la ministre et leur réponse a été unanime : "Il faut jouer!". En conséquence, afin d'appliquer la charte, l'ensemble des manifestants a filtré les portes du théâtre. La ministre a été donc contrainte et forcée d'annuler sa venue.

De plus, sur le parvis du théâtre, la charte a été distribuée à tous les spectateurs qui ont fait part, dans une grande majorité, de leur solidarité, voire de leur engagement personnel à la faire respecter. Ils ont aussi été informés de l'organisation d'une grande manifestation nationale mi-novembre, à l'occasion du vote du projet de loi de finance de la sécurité sociale.

Une fois de plus, la convergence des luttes a prouvé son efficacité ! Chômeurs, hospitaliers, postiers, cheminots, et tous les travailleurs, tous ensemble contre l'austérité et le pacte dit "de responsabilité" que nous imposent le Medef et le gouvernement !

Appel à la grève le 1er octobre 2014

(jour d'entrée en application totale de la convention Unedic)

A Paris, manifestation à 14h

Départ : Ministère du Travail, rue de Varennes.

Nos actions ne connaîtrons pas de pause !

Nous sommes tous concernés, soyons tous mobilisés !

Source : liste de diffusion CIP-IDF, reçu le 26 septembre 00h


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Suite à l'occupation du Lutetia,

« Jean-Patrick Gille » renvoyé en correctionnelle

« Jean-Patrick Gille » a été remis en liberté sous contrôle judiciaire, avec multiples obligations et interdictions. Suite à la comparution immédiate au TGI le samedi 20 Septembre 2014, le juge lui a accordé un report d'audience au 31 Octobre.

Le juge a entendu la question politique de la lutte, cependant le militant a été obligé de renier ce pseudonyme pour éviter la détention carcérale provisoire d'ici au procès.

Pendant ce temps, son homonyme député d'Indre et Loire n'a pas (à notre connaissance) envoyé de communiqué de soutien pour ce militant politique. Nous craignons qu'il ne planche pas, à cette heure, sur le dossier du chômage étant donnée l'inconsistance de la mission de concertation à laquelle il participe. En tout cas nous sommes sûrs qu'il n'utilise pas ses indemnités parlementaires pour un week-end de luxe à l'hôtel Lutetia puisqu'il est en travaux.

Nous dénonçons l'accusation de « violence en réunion » qui pèse sur notre camarade.

La vrai violence dans cette affaire est l'incarcération de ce militant. Une personne qui avait des papiers a porté plainte, c'est cette parole qui a prévalu sur celle de la personne qui, par choix politique, a décidé de ne pas présenter ses papiers.

Au delà de ça, un point essentiel est celui de la criminalisation des luttes, qu'elles soient syndicales, politiques ou de défense d'une liberté du quotidien. Il s'agit bel et bien de répression contre toute tentative de revendiquer nos droits.

Cette histoire est encore un exemple qui questionne le fichage, le contrôle, toutes ces atteintes aux libertés qui existent de plus en plus dans notre société et que peu à peu on se met à accepter sans réellement s'en rendre compte. L'interdiction de solidarité que nous avons subi alors que nous voulions simplement accompagner notre camarde injustement placé en garde à vue est officiellement justifié par l'interdiction de rassemblement. Ce n'est certes pas le pire exemple, mais toutes ces lois contraignent notre quotidien et c'est peu à peu sans nous en rendre compte que nous restreignons ce qui devrait être notre liberté.

Pour conclure, citons notre « Jean-Patrick Gille » qui rappelle qu'il est indispensable que les données brutes de l'Unédic soient fournies afin qu'une réelle expertise soit réalisée. Et il continue à réclamer que 10 chômeurs sur 10 soient indemnisés.

D'ici au 31 Octobre, il y a la journée de grèves et manifestations du 1er octobre. Et d'ici là la nos actions ne connaîtront pas de pauses. Soyons nombreux.

Paris, le 20 septembre 2014

Coordination des Intermittents et Précaires d'Ile de France,

Source : message reçu le 21 septembre 09h