mercredi 3 septembre 2014 à 18h30
Rassemblement devant le siège du FMI
https://paris.demosphere.net/rv/34727
À l'occasion de la venue du 2 au 4 Septembre 2014, du gouvernement grec à Paris dans le but de négocier avec la Troïka
Appel à Rassemblement place de l'Uruguay à Paris le mercredi 03/09 à 18h30.(lieu à confirmer)
Le mercredi 3 Septembre 2014 à 18h30
Afin de dénoncer les responsabilités de la Troïka, des gouvernements grec et français, du FMI et de l'Union européenne concernant les politiques austéritaires et le remboursement des dettes odieuses et illégitimes
Mais aussi pour exprimer notre solidarité aux 595 femmes de ménage du ministère des Finances grec qui luttent contre leur licenciement abusif et les politiques de la Troïka.
Solidarité aux 595 femmes de ménage en lutte.
Nous refusons de rembourser cette dette ! Cette dette est odieuse et illégitime et elle n'est pas la nôtre.
Nous appelons les organisations politiques, les syndicats, les associations et le mouvement social en France à lutter contre l'austérité et les politiques antisociales en France, en Grèce et dans toute l'Union Européenne et à imposer le non-remboursement des dettes publiques.
Voir aussi :
L'appel en PJ et sur http://initiativegrecqueaparis.wordpress.com/
et le site des femmes de ménage en lutte
http://595katharistries.wordpress.com
Premiers signataires :
Initiative des étudiants et travailleurs grec-que-s à Paris, SYRIZA Paris, ANTARSYA France
La dette est un prétexte! Résistons à l'offensive néolibérale en Europe!
Appel à rassemblement place de l'Uruguay à Paris le mercredi 03/09 à 18h30
Du 2 au 4 Septembre 2014, les représentants du gouvernement grec seront à Paris pour effectuer des négociations avec la Troïka (composée des représentants du Fond Monétaire International (FMI), de la Banque Centrale Européenne (BCE) et de la Commission Européenne) sur les termes d'un potentiel rééchelonnement de la dette publique grecque.
Depuis 2010 la société grecque vit une véritable tragédie économique, sociale et humanitaire. Les tristes protagonistes de cette tragédie sont : les salariés et les retraités qui ont perdu plus de 40% de leurs revenus, les chômeurs dont le taux frôle les 30%, les dizaines de milliers des petits commerces et d'entreprises qui ont déposé leurs bilans, les hôpitaux qui manquent cruellement même les consommables les plus simples, les écoles avec des salles non chauffées faute des crédits. Les privatisations-liquidations du patrimoine public, la casse du droit du travail et l'autoritarisme sont les mots d'ordre du gouvernement grec.
L'argument pour justifier toutes ces mesures est la baisse du déficit et de la dette publique.
Mais quel est le bilan après tant de sacrifices ? Aussi bien le déficit que la dette publique au lieu de diminuer ont explosé. En d'autres termes, tout cela n'a strictement servi à rien. Et pourtant, les initiateurs de cette politique persévèrent dans leurs choix.
Pourquoi? Plus de 214 milliards ont été prêtés à l'État grec depuis 2010. Mais cet argent n'a servi qu'à renflouer les caisses des banques et à faire fructifier les dividendes des actionnaires au détriment de la population grecque. Les « plans de sauvetage » ont sacrifié les pays surendettés en faisant porter par eux tout le poids de l'ajustement au profit des économies du « cœur » de la zone euro.
Les négociations actuelles du gouvernement grec à Paris se font au mépris des peuples et des règles démocratiques. Ils imposeront des sacrifices supplémentaires au peuple grec au profit de la finance internationale. Mais il n'y a pas que le peuple grec qui est sacrifié sur l'autel des impératifs néolibéraux. Le coup de force apporté par F. Hollande avec la nomination du gouvernement Valls2 confirme la nécessité d'une résistance active du peuple français.
Draper les politiques de choc dans les formules vertueuses de « pacte de responsabilité » et des « plans de sauvetage» n'est plus crédible. Au lieu d'imposer une austérité sans fin, il faudrait annuler les dettes odieuses et illégitimes.
Nous appelons les citoyens français, les organisations politiques, les syndicats, les associations en France à se rassembler devant le siège du FMI à Paris le mercredi 3 septembre 2014 afin de dénoncer les responsabilités de la Troïka et des gouvernements européens.
Nous appelons aussi à exprimer notre solidarité aux victimes de cette politique qui sont en lutte, aux 595 femmes de ménage du ministère des Finances grec qui se battent contre leur licenciement abusif.
Facebook: http://www.facebook.com/events/701296216631326/
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/34727
Source : http://syriza-fr.org/2014/08/27/rassemblement...
Source : http://initiativegrecqueaparis.wordpress.com/...
Source : http://www.solidaires.org/article48773.html
Source : http://syriza-fr.org/2014/09/02/3443/
Les vautours? Ou les peuples? Choisissons notre camp.
SYRIZA Paris vous invite au rassemblement du Mercredi 3 Septembre à 18h30 place de l'Uruguay à Paris
Le vote, début août, par le Parlement grec, des dernières réformes "structurelles" engagées dans les Memoranda, marque la transition progressive du pays vers une nouvelle période de consolidation et de pérennisation du régime mémorandaire.
Cette transition s'accompagne d'une opération de communication du gouvernement autour de la prétendue « fin de la Troïka ».
Mais nous ne sommes pas dupes. Un départ éventuel du FMI, une évolution vers une surveillance exercée par une composante purement européenne, ne changeront pas le statut de notre pays devenu une colonie moderne.
D'ailleurs, pendant que le gouvernement parle de la fin de la surveillance de la troïka, il livre un combat de plus en plus acharné pour l'application des 400 et quelques engagements mémorandaires.
Le régime des Mémorandums enfonce de plus en plus notre pays dans la récession et en définitive dans le sous-développement, en affaiblissant sa position dans la répartition internationale du travail. Il transforme la Grèce en pays de main d'œuvre bon marché, il démantèle ses universités et condamne ses jeunes diplômés en exil, il dégrade le système de santé publique et baisse effroyablement les retraites.
Sous une démocratie de façade, il tend à transformer les ministres en employés de la troïka soumis volontairement aux diktats néolibéraux de l'homogénéisation.
La grande trouvaille du gouvernement grec pour promouvoir sa mise en scène de « la fin de la troïka » a été de fixer le lieu de son rendez-vous de septembre avec la troïka dans un lieu soi disant « neutre » comme Paris.
Mais ses gesticulations et déclarations tapageuses ont été discréditées par la déclaration même du représentant de la Commission, Jonathan Todd, qui a affirmé que la réunion de Paris aura lieu « puisque le gouvernement grec l'a demandée » mais que celle-ci ne sera que «préparatoire» et rien de plus.
Pourtant un voile de mystère recouvre encore l'agenda de la rencontre parisienne. Le 5 septembre se réunit aussi le Club de Paris : le déplacement du gouvernement grec à la capitale française serait-il en lien avec ces discussions sur l'aménagement de la dette grecque ?
Et la déclaration récente de la Directrice générale du FMI, Christine Lagarde, qui « attend des Européens qu'ils respectent leurs obligations vis-à-vis de la dette grecque », inciterait à une décote de la dette grecque ?
Quoi qu'il en soit, nous savons très bien que tout allègement hypothétique de la dette portant sur la baisse des taux d'intérêt ou le rallongement de la durée des remboursements, accompagné de nouveaux engagements de réformes structurelles, ne sera qu'une nouvelle version du régime mémorandaire, une nouvelle atteinte à la protection de l'emploi, une continuation de la politique de l'austérité.
De toute façon le gouvernement de A. Samaras ne dispose d'aucune légitimité, ni politique, ni morale pour engager le futur du pays. Il n'a ni la volonté ni la capacité de mener une négociation sur le règlement de la dette publique. Car aucune solution ne peut être viable sans l'annulation préalable des mémorandums, sans l'effacement d'une grande partie de la dette, sans la prévision d'une clause de croissance pour le remboursement de son reste, sans la reconstruction productive du pays.
Face au mécontentement populaire, le gouvernement actuel Samaras-Venizelos, cultive la peur avec des formules outrancières encombrées d'inexactitudes historiques.
Si SYRIZA s'empare du pouvoir, la Grèce deviendra une nouvelle Argentine, disent-ils.
Incapable de mesurer les conséquences de son discours sur la dette argentine, le gouvernement grec n'a pas hésité à se ranger du côté des vautours en adoptant sottement la même argumentation.
En tant que Grecs, victimes directes du capitalisme néolibéral, en tant que citoyens du monde indignés par les outrages commis à tous les peuples par des gouvernements corrompus et serviles, nous dénonçons les pratiques avilissantes du gouvernement Samaras-Venizelos, qui continue fidèlement l'œuvre dévastatrice de ceux qui les ont précédés.
Nous déclarons clairement que SYRIZA rejette toute négociation entreprise par le gouvernement de coalition actuel et ne reconnaît aucun de ses engagements.
Nous combattrons la transformation de notre pays en colonie de la dette.
Notre priorité absolue est d'empêcher une catastrophe humanitaire et de répondre efficacement aux besoins sociaux.
Aucun sacrifice pour l'euro. Aucune concession aux menaces des créanciers. Tels sont nos principes et parce qu'ils sont justes nous savons que nous aurons le soutien et la force du peuple grec.
Nos combats sont aussi les vôtres!
Soyons nombreux au rassemblement du Mercredi 3 Septembre à 18h30 place de l'Uruguay à Paris
Les vautours? ou les peuples? Choisissons notre camp.