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mardi 1er juillet 2014 à 18h30

Débat sur les jeunes majeurs et mineurs sans papiers isolés

Le 1er juillet 2014 à 18h30 dans la salle des fêtes de la Mairie du XXème, une soirée avec projection du court-métrage AISSA de Clément Tréhin-Lalne suivi d'une table ronde/débat est organisée par RESF 20, UL FCPE 20, LDH 20. Il s'agit d'informer, de sensibiliser, et enfin de trouver des solutions concrètes pour ces jeunes majeurs et mineurs isolés pendant les mois d'été. Créer un collectif de soutien nous parait indispensable.

Nous vous invitons à nous rejoindre.

Une pétition en ligne existe déjà : http://resf.info/P2775

Pourquoi Il est urgent de créer ce collectif :

ça pourrait être une belle histoire : des jeunes, venus de loin pour des raisons variées mais toutes pressantes, parviennent, non sans effort souvent, à être scolarisés. Après une année de classe d'accueil, ils rejoignent des classes qui préparent à des diplômes professionnels. Le plus souvent, ils font preuve du plus grand sérieux et bénéficient, en classe comme en stage, d'appréciations positives des adultes chargés de les former.

Mais pour nombre d'entre eux, chaque élément du quotidien est une souffrance : se loger, se nourrir, se laver, se vêtir, se soigner … à chaque fois c'est « mission impossible ». Les établissements, les enseignants eux-mêmes, font preuve de générosité, d'imagination, d'énergie. Mais il y a les temps non scolaires - week-ends, vacances - qui au lieu d'être pour ces jeunes des temps de relâche, sont des temps de grande inquiétude.

Il n 'y même pas la possibilité de se réfugier dans des rêves d'avenir : à court terme, les stages en alternance demandent que leur droit au séjour soit reconnu, fut-ce à titre salarié ; à plus long terme, difficile de se projeter quand on sait que la préfecture de police ne répond pas aux demandes de régularisation, ou par des « obligations de quitter le territoire ».

Pour certains s'ajoute le casse-tête de la mise en cause de leur âge : leurs papiers d'origine attestent de leur minorité (donc ils n'ont pas droit à l'hébergement d'urgence car mineurs), le tribunal conteste leur minorité (donc ils n'ont pas droit à l'hébergement en hôtel ou en foyer par l'ASE).

Ces jeunes étrangers, majeurs ou mineurs, sont isolés, et tout contribue à faire de cet isolement un catalogue d' insupportables duretés. Pour d'évidentes raisons humaines, et au nom du troisième terme de la devise républicaine, nous voulons rompre cet isolement.

Avec vous.

N'hésitez pas à en parler autour de vous.

Nous vous attendons

Au 1er Juillet.

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Lien : https://paris.demosphere.net/rv/34381
Source : message reçu sur la liste RESF-75 le 25 juin 15h