samedi 21 juin 2014 à 14h
Contre les rythmes scolaires, rendez-vous à la fête de la ville.
Nouveaux rythmes scolaires, un an après c'est toujours non!
https://paris.demosphere.net/rv/34288
Se retrouver contre les rythmes scolaires et faire sa fête à la réforme Peillon. A l'entrée principale au 31 bd Théophile Sueur.
Dans le cadre de la fête de la ville, à l'appel du collectif des parents montreuillois contre la loi Peillon, venez vous informer, débattre et apporter votre contribution à cette lutte nécessaire.
Voici le dernier texte diffusé appelant au rassemblement à la mairie mercredi 18 juin:
Loi «Peillon» sur les rythmes scolaires : un an après, c'est toujours non !
Nos écoles montreuilloises manquent cruellement de moyens matériels et humains. Ce manque de moyens s'aggrave considérablement depuis des années et les enfants de Seine-Saint-Denis sont particulièrement touchés et pénalisés.
Une vraie réforme urgente aurait dû d'abord être celle du financement et des moyens. Or, à ce jour, cette réforme-là n'existe pas. Pire, on annonce de nouveaux gels ou réduction dans les ministères, dont l'éducation.
Or, la «loi Peillon», prise à la hâte, sans concertation réelle ni avec les parents, ni avec les syndicats, n'est même pas «à coût constant» car elle génère en réalité des besoins en moyens supplémentaires !
Les témoignages de parents, d'enfants, d'instituteurs et de personnel territorial dévoilant la réalité de cette réforme là où elle est appliquée depuis un an (Paris par ex.) sont de plus en plus défavorables.
Bénéfice scolaire, éducatif, ludique, social et sanitaire de cette loi ? zéro.
En réalité: Aggravation des problèmes déjà existants en termes de sécurité, de remplacements, de surcharge des classes, de ségrégation sociale....
L'école «à deux vitesses» progresse : ceux qui ont «les moyens», ceux qui ne les ont pas. En effet, seuls les enfants dont les familles ont des moyens en temps et en argent peuvent profiter de cette réforme. Dans un département comme le nôtre, déjà durement touché par la crise (bas salaires, temps partiels contraints, chômage galopant...), cela fera peu d'enfants ! Sans parler des bouleversements induits sur les modes de garde des enfants de couples séparés ou divorcés, réalité sociale qui n'a même pas été évoquée dans les débats (un enfant sur trois) ! La perspective d'une école publique digne de ce nom en France (5ème puissance économique mondiale) au 21ème siècle et pour TOUS s'éloigne encore, notamment dans notre département. On assiste en réalité à une privatisation et à une externalisation des missions de l'école publique. Inadmissible.
Exiger l'abrogation de la loi et la non-application de la « réforme » reste et doit rester possible jusqu'au bout ! L'avenir de nos enfants ne doit pas être un enjeu politicien, une monnaie d'échange entre partis ou coalitions...
N'écoutez pas ceux qui nous disent que « on est obligés d'appliquer cette loi », et veulent nous priver du droit de co-décider, en tant que parents et citoyens, pour nos enfants :
La loi Peillon, on peut encore dire non !
Rejoignez le collectif des parents montreuillois contre la loi Peillon. Venez vous informer, débattre et apporter votre contribution à cette lutte nécessaire. Seules celles qu'on ne mène pas sont perdues d'avance !
Mercredi 18 juin à 18h30 devant l'hôtel de ville de montreuil
Signez la pétition via notre page facebook : Sauvons l'Ecole Publique
Pour toutes informations : sauv ons.ecol e.publiq ue@gmail .com
Voici un des tracts qui sera diffusé samedi:
Depuis le départ, cette réforme est piégée parce qu'elle ne s'applique pas au même moment pour tous et selon les même modalités (d'ailleurs les écoles privées n'y sont pas contraintes). La manière dont elle doit s'appliquer c'est du management préventif contre la lutte. Le projet est de nous confiner dans l'impuissance, segmentés. Chacun dans un cas et une temporalité différents, on ne pourrait se battre que localement. Ainsi les élus locaux, acteurs de sa mise en place, ont beau jeu de renvoyer à l'échelle du gouvernement et du ministère de l'éducation nationale, alors même que c'est à ce niveau de lutte qu'on nous empêche de nous battre. Les gestionnaires ont compris un certain nombre de leçons depuis des grandes grèves comme en 1995, nous devons trouver les moyens, de la même manière que les cheminots, les intermittents, chômeurs et précaires, pour contrecarrer ces effets d'isolements, lutter sévèrement ici et se brancher avec ailleurs pour se donner de la force.
Parents,
Nous étions une centaine mercredi 18 juin, devant puis dans la mairie à manifester notre refus des nouveaux rythmes scolaires et à exiger l'abrogation de la réforme Peillon.
En très peu de temps et avec peu de moyens et de relais, la réussite de cette initiative montre, malgré ce qu'on veut nous faire entendre ici ou là, qu'il y a un bien un fort refus latent de cette réforme, chez les parents mais pas seulement, ainsi qu'un ras-le-bol de se faire balader, de « réunions de concertation » en « comité de pilotage », de mercredi matin en samedi matin, de 8h25 en 8h35. Car ce sont bien des seaux de confusion que cette réforme, et les variables de sa mise en application locales, permet de déverser sur tous les acteurs de l'école, enseignants, personnels techniques, parents, enfants, animateurs. Quoi qu'il en soit le « comité de pilotage » (de la réforme) aura achevé de démontrer, même aux plus sceptiques sur la question, sa vanité : il est en train de se crasher, il serait plus sage de sauter en parachute avant de s'écraser.
Outre l'accroissement énorme des inégalités de ce que proposera l'école, d'une ville voire d'un quartier à l'autre, les débats sans fin sur les aléas de son application visent à empêche d'affronter la réalité des bouleversements nocifs qu'elle impliquera. Tout le monde, du moins ceux qui l'acceptent, se retrouvent mis au travail pour construire sa mise en place, coupant bras et jambes à la contestation légitime du texte lui-même. Ceux qui refusent de participer à changer quelques virgules seraient contraints au désœuvrement, puisqu'il serait déjà trop tard. Pourtant il y a un an il y avait plus de 90% de grévistes à Montreuil contre cette réforme. Pourtant le bilan qui a pu être tiré dans les villes où elle a déjà été appliqué est catastrophique. Pourtant plus personnes ne défend cette réforme sur le bien être qu'elle était censé apporter aux enfants. On essaye plus, ni de nous convaincre par des arguments médicaux-pédagogiques, ni de nous faire rêver avec une foule d'activités variées et enrichissantes.
Il est clair que cette demi journée d'école supplémentaire c'est :
- assurément beaucoup plus de fatigue et moins de disponibilité aux apprentissages, comme l'a bien montré l'expérience du PELG à Montreuil ou l'expérience en cours à Paris par exemple.
- une augmentation de la présence des enseignants sur leur lieu de travail et une complication notable de leur organisation (mise en place de la classe à refaire tous les matins parce que les classes serviront sans doute aux centres de loisirs) sans aucune compensation de salaire.
- l'assurance d'une inégalité de la proposition fournie aux enfants selon les moyens municipaux, d'une ville à l'autre parfois même d'une école à l'autre dans la même ville.
Nous ne voulons pas de cette réforme, et on peut commencer par :
- Afficher massivement tracts et banderoles autour des écoles et dans la ville entière.
- Appeler les parents à une ou plusieurs journée d'école déserte.
- Se manifester auprès des associations de parents d'élèves et des syndicats pour qu'ils quittent le comité de pilotage.
- S'adresser aux enseignants, animateurs et atsem.
- Faire remonter de toutes les manières possibles, et en particulier via les conseils locaux, le refus de cette réforme et de sa mise en application.
- Ne pas manquer une occasion de se manifester résolument auprès du maire et de son équipe (entre autres pendant les arpentages hebdomadaires des quartier).
- Se coordonner avec d'autres villes en lutte.
Alors que même à Paris, vitrine du Parti Socialiste, les écoles, bien plus riches que les nôtres, ont vu cette lamentable réforme épuiser tout le monde et tous les châteaux de sables en Espagne s'écrouler, de tous ces mirifiques projet, à la lisière du culturel et de l'éducatif, il ne reste qu'un goût amer. Il est urgent de se rendre compte que s'opposer à cette réforme est aujourd'hui possible et nécessaire. Il faut continuer à s'organiser et à lutter, continuer à polariser le refus et à proposer des modes d'actions qui permettent d'accroître la puissance, dans le rapport de force engagé, de ce mouvement.
A qui ose-t-on demander de rectifier l'assaisonnement de la sauce à laquelle on va le manger ?
Refus du comité de pilotage
Ni mercredi, ni samedi,
Vive la semaine des quatre jeudis!
pare nts.en.l utte@hac ari.net
Nous cherchons des contacts de parents dans différentes écoles, écrivez-nous pour que nous puissions nous organiser, relayer et se transmettre les informations.
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/34288
Source : message reçu le 20 juin 21h