jeudi 12 juin 2014 à 13h
SUD Rail : La grève sur PSE : 1er jour
Pourquoi nous nous battons:
https://paris.demosphere.net/rv/34115
Nous sommes à un moment historique dans l'histoire de la SNCF, si la loi passe en l'état, l'infra (EIC/équipement) sera à terme définitivement séparé de l'exploitation (ADC/ASCT/Commerciaux/matériel....). C'est-à-dire 50.000 cheminots d'un côté et 100.000 de l'autre. Cela aura inévitablement des conséquences sur notre caisse de prévoyance, sur l'emploi, sur nos facilités de circulation. Mais en dehors de ces nombreuses conséquences négatives, la création de 3 EPIC, c'est la voie de la privatisation des activités rentables de la SNCF.
On peut gagner:
Jamais le rapport de force n'aura été autant en notre faveur. Aujourd'hui 3 organisations syndicales appellent à la grève SUD-rail, CGT et FO. L'UNSA a posé un préavis pour le ...17 juin. La CFDT à l'image de ce qu'elle fait nationalement accompagne les reculs sociaux de la direction. Malgré cette division et au regard du plan de transport annoncé par la direction de la SNCF, la grève est très suivie et a donc d'importantes répercussions sur le trafic. Le gouvernement est affaibli et ne peut se permettre de faire face à une grève dure à la SNCF sur une réforme ferroviaire, auquel personne en dehors des travailleurs du rail, n'accorde de l'importance. Les usagers/électeurs n'en ont que faire qu'il existe 2, 3 ou 10 Epic pour faire rouler des trains, ce qu'ils veulent ce sont des trains propres à l'heure. Les usagers/électeurs n'ont que faire d'une convention collective ou d'un RH0077, dont ils ne soupçonnent même pas l'existence.
On peut gagner sur cette grève, c'est d'ailleurs l'une des craintes de notre président, alors ne nous privons pas de cette victoire.
Des AG partout, car la grève appartient aux grévistes
La grève appartient aux grévistes, pas aux fédérations syndicales. Toutes les avancées doivent être présentées devant les grévistes qui jugeront si elles sont satisfaisantes...ou pas.
Pour SUD-Rail la casse de la boîte et de notre RH sont des sujets qui concerne bien l'ensemble des cheminots, c'est pour cela que nous sommes pour la tenue d'AG
Inter-services lorsque cela est possible. C'est déjà le cas sur les site de Laroche, Melun et Corbeil. Nous pensons que cela devrait également être le cas sur Paris.
Pour le retrait du projet de loi ou pour la négociation?
SUD-Rail est contre cette loi. En effet elle ne résout pas le problème de la dette. Elle supprime le RH0077 et ne garantit pas une convention collective au même niveau. Enfin elle refuse d'intégrer RFF dans un unique EPIC SNCF. Donc cette loi doit être retirée. Il faudrait amender cette loi en profondeur, or l'Etat s'est refusé de le faire, y compris lors des commissions parlementaires des 27 et 28 mai.
Tous devant le ministère des transports jeudi 12 juin dès 13h (métro Solférino) ligne 12. Place Bainville.
En effet le jeudi 12 juin les organisations syndicales SUD-Rail, CGT et
UNSA sont reçues au ministère des transports. Cette discussion sous la pression des grévistes peut donner des résultats positifs. Il est vrai que le rapport de force n'est pas tout à fait le même lorsque tous les trains roulent et quand la France est paralysée. Il faudra donc également taper fort ce jour là et être nombreux au pied du ministère afin de montrer notre colère comme notre détermination.
Jeudi 12 juin, mettons la rencontre sous la pression des grévistes.
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/34115
Source : http://www.sudrailpse.org/site/greve-pse-1er-...
Rassemblement des cheminots
Le 12 juin à 14 H devant le ministère des transports.
Le gouvernement a repoussé au dernier moment la rencontre avec les organisations syndicales initialement prévue le 4 juin, tout en annonçant une nouvelle rencontre le 12 juin 2014 ! Il s'agit pour lui de gagner du temps en tentant d'étouffer la mobilisation des cheminots!
Alors après les assemblées Générales soyons présents pour montrer notre détermination !
Rendez Vous place Jacques Bainville (Metro Solferino) 75007 PARIS
Usagers-cheminots solidaires
Convergence Nationale des collectifs de Défense et de Développement des Services Publics
La Convergence nationale de défense et de développement de services publics apporte tout son soutien à la lutte des cheminots. Celle-ci rejoint l'intérêt des usagers du transport ferroviaire. La Convergence nationale se retrouve pleinement dans la déclaration de la Convergence Nationale Rail.
Derrière des présentations fallacieuses voulant faire croire à une pseudo réunification de la SNCF, l'essentiel du projet de loi de réforme ferroviaire(en discussion à l'assemblée nationale le 17 juin) vise à transposer les directives européennes d'ouverture à la concurrence des transports ferroviaires en 2019. Le député rapporteur a même évoqué le 3 juin dernier la possibilité de la transformation de la SNCF en société anonyme...
Comme avec La Poste, ce ne sont pas les usagers qui peuvent y gagner, eux qui subissent la hausse du prix du train et une tarification aussi injuste qu'incompréhensible, ni les personnels de la SNCF dont le statut et les emplois sont directement visés.
D'un côté, on observe la multiplication des recours aux investisseurs privés au travers des partenariats public privé comme sur la ligne LGV Tours -Bordeaux qui vont une nouvelle fois plomber les comptes de la SNCF et limiter l'accès à ceux qui pourront payer…
De l'autre, le risque est de voir laissées pour compte les lignes ferroviaires dites "non rentables".
La Convergence appelle aux luttes solidaires des usagers, des salariés, des élus pour la défense, la reconquête et la démocratisation du service public. Elle invite les collectifs de défense et de développements des services publics à prendre contact avec les organisations soutenant ce conflit et la Coordination Nationale Rail. Elle invite les élus nationaux et régionaux à refuser de sacrifier le service public ferroviaire au nom de la logique libérale.
Au contraire, de nouvelles orientations doivent être mises en œuvre en matière de transports et d'aménagement du territoire. La SNCF doit être réorientée sur les missions de services publics sur tout le territoire pour un réel droit au transport pour toutes et tous. De nouveaux moyens de financement doivent être pour cela dégagés, la mise en place d'un pôle financier public le permettrait. Cette lutte est emblématique de ce qui est en train de se passer dans l'ensemble des services publics : libéralisation, démantèlement, atteinte aux statuts… au grand damne d'usagers relégués au rang de client d'oligopoles.
Remettre le service public sur les rails
Voici les principales demandes de Sud-Rail et de la CGT :
- la réintégration du système ferroviaire dans un seul EPIC (la SNCF a déjà été séparée en 2, avec la création de RFF, ce qui en complexifie considérablement la gestion ; avec la nouvelle loi, ce serait désormais en 3 morceaux),
- l'arrêt du processus de privatisation mené par la direction SNCF (ce découpage vise bien sûr à préparer la privatisation, programmée pour 2019),
- la non remise en cause et l'amélioration de la réglementation du travail SNCF, son extension à tous les salarié-e-s du secteur ferroviaire (comme dans les autres services publics en voie de privatisation, les statuts aux rabais se sont multipliés pour les salariés),
- l'annulation de la soi-disant « dette » du système ferroviaire (due essentiellement à la séparation SNCF/RFF, la première devant payer pour passer sur les rails qui appartiennent désormais au second).
Source : message reçu le 11 juin 19h
Source : message reçu le 11 juin 19h