lundi 16 juin 2014 à 14h30
Intermittents du spectacle :
rendez-vous le 16 juin Place du Palais Royal à 14h30
https://paris.demosphere.net/rv/34075
Pour protester contre la convention d'assurance chômage, la CGT spectacle prévoit plusieurs mobilisations tout l'été. Cet accord entend, entre autres, modifier en profondeur le régime déjà très précaire des intermittents. Dans le même temps, le gouvernement a annoncé ce jeudi 2,3 % de baisse du budget de la Culture, ce qui va aboutir à des destructions d'emplois permanents et intermittents.
La convention d'assurance chômage a été signée le 22 mars 2014. Les signataires (Medef, Cgpme, Upa, Cfdt, Cftc, Fo) ont prévu des économies sur le dos des demandeurs d'emploi de l'ordre de 400 à 800 millions d'Euros par an.
L'Unedic a enfin publié les chiffrages des économies sur le dos des demandeurs d'emploi. Celles-ci seront supportées pour près de la moitié par les salariés intermittents du spectacle, en « année pleine », dont 130 M€ sur 340, sans compter le doublement des cotisations employeurs et salariés pour 60M€.
Pour contrer cette inégalité, la lutte s'organise « Partout, ce sont les salariés qui votent la grève. Plusieurs festivals et tournages seront perturbés dans les jours à venir » explique Denis Gravouil, secrétaire général de la CGT spectacle, poursuivant « nous sommes contre la convention d'assurance chômage dans son ensemble, nous ne sommes pas isolés »
Le gouvernement refuse de prendre en compte les revendications des travailleurs et s'apprête toujours à agréer la convention d'assurance chômage. La Cgt a attaqué en justice l'accord du 22 mars, négociée déloyalement, et qui prévoit deux milliards d'économies sur 3 ans sur le dos des chômeurs, travailleurs précaires, intérimaires comme intermittents du spectacle. Une première audience aura lieu le 1er juillet.
"Notre but n'est pas de bloquer les festivals, au contraire. On a posé un préavis de grève pour le mois de juin avant la fin de la procédure d'agrément. Pour le moment, on n'a pas déposé de préavis pour le mois de juillet pour une raison simple, c'est qu'on espère bien être entendus" conclut Denis Gravouil.
En conséquence la CGT appelle les intermittents, mais aussi l'ensemble des travailleurs concernés par la convention d'assurance chômage, à se rassembler à Paris le 16 juin, Place du Palais Royal à 14H30.
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/34075
Source : http://www.cgtparis.fr/spip.php?article1895
Contre l'agrément de la convention UNEDIC et l'austérité budgétaire …
pour l'emploi et les droits sociaux : la grève !
CGT Spectacle
16 juin à Paris : Place du Palais Royal à 14H30
La Cgt Spectacle appelle l'ensemble des artistes, techniciens, salariés et auteurs du spectacle, du cinéma et de l'audiovisuel à multiplier les grèves votées par les salariés sur les lieux de travail dès à présent contre la convention d'assurance chômage et les révisions budgétaires imminentes du gouvernement. Un préavis national est déposé. Notre objectif est d'amplifier le mouvement de contestation de l'agrément de la convention assurance chômage avant la dernière réunion du Conseil national de l'emploi prévu le 18 juin prochain.
Dans le Spectacle, la Culture, comme ailleurs, nous avons besoin d'une politique qui ne détruise pas l'emploi. Nous nous opposons à l'agrément de la convention assurance chômage qui va considérablement amputer les droits sociaux de tous les demandeurs d'emploi, travailleurs précaires, intérimaires, intermittents, cadres...
Le plan d'austérité de 50 milliards comprend deux milliards d'économies d'ici 2017 pour l'Unedic, ces deux milliards d'économies se font quasiment exclusivement sur le dos des chômeurs. La disparition de milliers de professionnels de nos métiers est en jeu, de même que le service rendu au public dans le spectacle vivant, le cinéma, l'audiovisuel.
Nous appelons à Paris comme en régions à amplifier la mobilisation dans l'unité et à faire du 16 juin une journée d'engagement massif, jour du Conseil national des professions du spectacle (CNPS) présidé par la ministre de la Culture et de la Communication et avant-veille de la dernière réunion du Conseil national de l'emploi (CNE) qui doit donner un avis sur l'agrément de la convention avant décision du ministre du Travail.
Toutes et tous ensemble : nous voulons vivre de nos métiers au service du public !