thème : éducation
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mercredi 18 juin 2014 à 14h

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Rassemblement - universités

NON aux fusions, COMUE et autres regroupements régionaux
Maintien des diplômes nationaux (Licence, Master et Doctorat) dans les universités
Abrogation des lois LRU-Pécresse et LRU-Fioraso

Dans la continuité du gouvernement précédent, le ministère actuel pousse à la fusion des universités. Dans cet objectif, la loi LRU-Fioraso du 22 juillet 2013 impose le regroupement régional des établissements d'Enseignement supérieur et de Recherche, principalement sous la forme de Communautés d'universités et d'établissements (ComUE), éventuellement sous le régime de l'association.

Ce double mouvement de fusions et de regroupements régionaux a des conséquences néfastes dont les personnels des universités fusionnées (Bordeaux, Aix-Marseille, Lorraine, par exemple) font d'ores et déjà les frais : mobilités forcées, obligation de candidater sur son propre poste, remise en cause des acquis en matière d'horaires et de congés, nivellement des primes par le bas, etc. Les regroupements impliquent des réorganisations, des mutualisations de services, des réductions d'effectifs, ainsi que l'externalisation de services entiers, entraînant fatalement une dégradation accrue des conditions de travail.

Nous ne pouvons cautionner cette politique, le plus souvent sans fondement scientifique et pédagogique, de regroupements purement technocratiques.

Les ComUE et les fusions, élaborées dans une grande opacité, se traduiront par :

  • La réduction significative de formations et d'activités de recherche au détriment de certains établissements, au détriment de certaines disciplines et au détriment des personnels et étudiants.
  • L'augmentation des coûts de fonctionnement et d'organisation ce qui risque de fragiliser encore davantage les établissements déjà durement touchés par les plans d'économie.
  • La remise en cause de la démocratie universitaire, déjà largement mise à mal par la loi LRU-Pécresse. L'objectif des regroupements est d'amoindrir systématiquement la représentation des personnels au nom d'une « gouvernance » resserrée.
  • La multiplication des niveaux de décision et de la bureaucratie.
  • La dégradation accrue des conditions d'exercice de nos métiers et la remise en cause des garanties pour les personnels.

Ce processus de territorialisation-régionalisation de l'enseignement supérieur et de la recherche, visant à réduire à une trentaine le nombre d'entités universitaires et de recherche, en cohérence avec l'acte III de la décentralisation, ne peut que déboucher à terme sur :

  • la régionalisation des diplômes, détruisant leur caractère national et remettant ainsi en cause les garanties collectives nationales des salariés,
  • la transformation des organismes nationaux de recherche en agences de moyens au service des politiques de sites régionales.

L'enjeu est considérable : le passage en force des ComUE et des fusions est une mise au pas des universités par le ministère avec la complicité de certains présidents. La remise en cause du caractère national des organismes de recherche menace directement l'existence de ces organismes et le statut de leurs personnels pouvant aller jusqu'à la perte du statut de fonctionnaires d'état comme on a pu le voir précédemment pour les personnels des lycées et collèges. Les personnels et les usagers n'acceptent pas ces regroupements qui concrétisent l'éclatement du service public national de l'enseignement supérieur et de la recherche.

NON aux fusions, COMUE et autres regroupements régionaux :
moratoire immédiat de leur mise en place !

Maintien des diplômes nationaux (Licence, Master et Doctorat) dans les universités

Abrogation des lois LRU-Pécresse et LRU-Fioraso

RdV le 18 juin à 14h à Sèvres-Babylone où nous rejoindrons les personnels de l'Éducation Nationale qui manifestent contre la réforme des rythmes scolaires jusqu'au ministère !

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/34062
Source : http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?ar...


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Appel commun à la mobilisation

Contre le passage forcé aux COMUE - Avant qu'il ne soit trop tard

Appel commun à la mobilisation de l'enseignement supérieur et recherche le mercredi 18 juin 2014

L'obligation faite à marche forcée aux universités et aux écoles de se regrouper arrive à échéance en juillet. Mais c'est dans les tous prochains jours que les CA des établissements d'enseignement supérieur doivent voter pour se prononcer pour ou contre les COMUE.

La loi qu'il s'agit de mettre en application a été modifiée de manière subreptice lors de la séance du 14 janvier dernier dans le cadre du débat sur la loi agricole, permettant le suffrage indirect des représentants. Aucune consultation des personnels, encore moins de démocratie dans ces futurs mastodontes pour lesquels nos responsables nous promettent la lune, après avoir tenu le même discours sur les PRES.

C'est maintenant qu'il faut se mobiliser pour soutenir nos élus dans les conseils. Après, il sera trop tard.

Clamons haut et fort que nous refusons que l'enseignement supérieur et la recherche soient traités de manière aussi désinvolte.

Exigeons un moratoire sur ces regroupements, le temps qu'on nous donne les premiers bilans des réformes déjà engagées.

Exigeons que soit retiré le cavalier législatif inscrit dans le texte de la loi agricole en examen à l'Assemblée Nationale, et visant, entre vaches et cochons, à détruire un peu plus la démocratie et la collégialité universitaires.

Nous appelons les enseignants chercheurs, chercheurs, BIATSS, enseignants, étudiants, tous ceux qui font et qui sont l'Enseignement supérieur et la Recherche, à faire de la journée du 18 juin une première étape décisive dans un mouvement de réappropriation de nos libertés académiques, de nos établissements, de notre avenir.

Retrouvons nous le 18 juin à 14 h à Paris (métro Sèvres-Babylone)

Groupe du 4 avril RESAU Sauvons l'Université !

http://groupedu4avril.wordpress.com/

http://www.resau.fr/

http://www.sauvonsluniversite.com/

Source : http://www.questionsdeclasses.org/?RESAU-Appe...


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Rassemblement enseignement supérieur et de la recherche

NON aux fusions et regroupements régionaux !
Maintien des diplômes nationaux (Licence, Master et Doctorat) dans les universités
Abrogation des lois LRU-Pécresse et LRU-Fioraso

Le Conseil national de la FERC Sup CGT s'oppose à la restructuration de l'enseignement supérieur et de la recherche

Après la mise en œuvre de la loi LRU-Pécresse, un grand nombre d'établissements ont été placés dans une situation financière catastrophique (mise sous tutelle du recteur, déficits répétés, suppressions et gels de postes, non-reconductions de postes de contractuels, etc.). Dans la continuité politique du gouvernement précédent et de la course à l'« excellence », le ministère actuel pousse à la fusion des universités. Dans cet objectif, la loi LRU-Fioraso du 22 juillet 2013 impose le regroupement régional des établissements d'Enseignement supérieur et de Recherche, principalement sous la forme de Communautés d'universités et d'établissements (ComUE), éventuellement sous le régime de l'association.

Ce double mouvement de fusions et de regroupements régionaux a des conséquences néfastes dont les personnels des universités fusionnées (Bordeaux, Aix-Marseille, Lorraine, par exemple) font d'ores et déjà les frais : mobilités forcées, obligation de candidater sur son propre poste, remise en cause des acquis en matière d'horaires et de congés, nivellement des primes par le bas, etc.

Les regroupements supposent des réorganisations, des mutualisations de services, des réductions d'effectifs, ainsi que l'externalisation de services entiers, entraînant fatalement une dégradation accrue des conditions de travail (stress, burn out...). Les établissements regroupés deviennent des entités à échelle inhumaine où les instances de décision s'éloignent des personnels. La démocratie universitaire déjà largement mise à mal par la loi LRU-Pécresse en sera d'autant plus menacée. L'objectif est d'amoindrir systématiquement la représentation des personnels au nom d'une « gouvernance » resserrée.

Les regroupements, ComUE et Associations, et à fortiori les fusions, ont tous pour objectif de « coordonner l'offre de formation » de tous les membres, c'est-à-dire de la réduire. Avec la réduction drastique du nombre d'intitulés de licence et de master, le ministère a mis en place le système qui va permettre de faire la chasse aux « doublons » artificiellement créés par les regroupements forcés.

Ce processus de territorialisation de l'enseignement supérieur et de la recherche ne peut que déboucher à terme sur :

  • la régionalisation des diplômes, détruisant leur caractère national et remettant ainsi en cause les garanties collectives nationales des salariés,
  • l'absorption des organismes de recherche qui accélérera leur démantèlement.

Dans ce contexte, la recherche régionalisée est asservie aux intérêts privés locaux et encadrée par la « spécialisation intelligente » régionale imposée par l'Union européenne.

Au-delà des résistances qui se manifestent ponctuellement dans les services et les établissements, une riposte d'ensemble est nécessaire. La FERC Sup CGT entend tout mettre en œuvre pour porter et faire entendre les revendications des personnels : maintien de toutes les garanties statutaires des agents fonctionnaires de l'État et retour à une gestion nationale des carrières, ré-étatisation de la masse salariale, revalorisation des salaires et des déroulements de carrières, arrêt immédiat du gel du point d'indice, rattrapage de la perte du pouvoir d'achat (8%), arrêt des gels et suppressions de postes, création de tous les postes nécessaires à la titularisation des agents non titulaires et au bon fonctionnement des services.

NON aux fusions et regroupements régionaux !
Maintien des diplômes nationaux (Licence, Master et Doctorat) dans les universités
Abrogation des lois LRU-Pécresse et LRU-Fioraso

La FERC Sup CGT prendra ses responsabilités et portera ces revendications au ministère. Elle appelle tous les personnels à se rassembler le 18 juin devant le Ministère de l'Éducation nationale et de l'ESR et à organiser des délégations dans les académies.

Source : http://www.ferc-sup.cgt.fr/site/spip.php?arti...