jeudi 29 mai 2014 à 11h
https://paris.demosphere.net/rv/33836
Attention: deux manifestations sont annoncées:
- 11h - Bastille : appel des indignés ci-dessous
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14h - Bastille, appel unitaire (Organisations étudiantes, lycéennes, JC, PG...)
Marche contre le fascisme et pour les libertés
Une très grande abstention a fait passer le Front National devant les autres partis tout autant décrédibilisés. L'abstention est l'acteur et le gagnant principal de ce scrutin, toutes générations confondues. Le FN obtient moins de voix en 2014 qu'en 2002 (93.374 de moins ! pour une population plus importante, donc proportionnellement encore moins représentatif). Certains l'ont quitté d'autres l'ont rejoint. Il n'a pas progressé. Il a régressé. Mais du point de vue du monde des partis et de leurs médias, c'est un évènement majeur. Parce qu'institutionnellement il est une menace
Nous souhaitons tout le mal possible à ce parti et appelons à un très large rassemblement contre ses idées le Jeudi 29 mai sur la place de la Bastille à 11h00, départ à 12h00 pour l'Assemblée nationale
Votants et non votants, venez de toutes les régions pour montrer au gouvernement qu'il fait fausse route.
On ne combat pas les marchés financiers en se soumettant aux règles des marchés financiers. Ceux qui ont joué avec la vie des gens en spéculant et provocant la « crise » de 2008 sont toujours là.
Le gouvernement, l'Assemblée, le Sénat et les hauts-fonctionnaires, ceux qui décident et ceux qui servent, tous, pas un ne doit échapper à la réflexion suivante et décider : « Qui a besoin d'argent et qui n'en a pas besoin. »
Pour stopper le FN et ses satellites, il faut abattre la folie des spéculateurs et des actionnaires qui extorquent l'argent qui ne leur appartient pas.
Leurs métiers doivent disparaître. Ceci peut être une mesure européenne. Il n'y a pas d'autre alternative au fascisme et à un FN dépassant, au 1er tour de 2017, les 50 % !
Quand le gouvernement demande à chacun de se serrer la ceinture, il demande aux citoyens de se soumettre, ainsi qu'à la représentation nationale elle-même de se soumettre.
La politique de la peur .
Le seul moyen qu'une partie de la population a trouvé pour se faire entendre, c'est de faire peur aux gouvernants. Crier dans les manifestations n'a pas suffi ni sous la droite ni sous la gauche. Avez-vous peur maintenant ?
Mais désormais, la politique de la peur a la possibilité de s'installer comme un outil politique dans les structures institutionnelles. C'est très grave .
43,5 % seulement de la population en âge de voter s'est déplacée : le vote FN (25%) ne représente donc pas plus de 10,75 %. Il n'y a là aucune raison de leur céder : comme en 2002 (2002 = 4.804.713 voix et 2014 = 4.711.339 voix). Comparé au reste de la population, le FN reste donc un facteur secondaire. Et le reste du sérail politique devient encore moins représentatif.
C'est la leçon fondamentale de ce scrutin : les gens veulent autre chose.
Dans cette situation le seul acte positif et responsable des élus actuels ne pourrait être que le basculement vers une nouvelle démocratie ET engager la transformation.
Quand le Président de la République appelait, peu avant le scrutin, à changer l'Europe pour surtout ne pas la quitter, il ne prenait pas la mesure de ses paroles. Non seulement parce que l'avis des citoyens ne parvient pas aux destinataires mais parce que, nécessairement, cela signifie changer les composantes de l'Europe, donc changer la France.
Lui qui a contribué avec son parti à enseigner durement aux Français que leur vote ne valait rien, en 2012 comme en 2005 (TCE), était très mal placé pour une telle injonction. 55 % des Français avaient voté contre le Traité Constitutionnel Européen le 29 Mai 2005 et, sa décision, en tant que secrétaire du PS, a été de trahir ce vote.
Ce Jeudi 29 mai en est le 9ème « anniversaire ». Bilan : aucune inflexion ni aucune leçon décidée dans aucune des institutions concernées.
La dépossession des décisions continue, avec en cours un TAFTA (suppression des barrières douanières UE-USA) négocié explicitement en secret : un pas de plus pour la technocratie des multinationales.
Dans le contrat de 1789,
le compromis de la nuit du 4 aout pour l'abolition des privilèges, était la souveraineté du peuple sur les choix du budget et de la politique. Ce n'était pas le servitude aux vautours. Ce contrat, vous (les gouvernants) l'avez rompu, de bas en haut de l'échelle.
La plupart de la population n'a aucun désir, qu'à cause de vous, de votre soumission, de votre faiblesse - ainsi que par la mécanique institutionnelle - le pays tout entier passe sous le joug des haineux assoiffés de pouvoir que sont les sycophantes de Marine Le Pen.
La France ne doit pas partir, à son tour, sur les traces hitlériennes des années 30.
Vous avez, pourtant, déjà opéré une telle tentative : une unité nationale factice sur le dos des Rroms, pensiez-vous à votre avantage (comme Sarkozy), offrant à la population le piège du bouc émissaire, prenant le risque et mettant en place une politique raciste, nationale et municipale (les expulsant de leur pauvres terrains vagues quand d'autres habitent les trottoirs).
Jetant l'opprobre sur cette infime partie de la population vous avez encouragé et donné libre cours à la haine puis, en substitut dérivatif, fusionné cette haine en y accolant leur culpabilité de la situation économique que vous-mêmes gérez avec complicité.
C'est vous, par un pas supplémentaire, celui de l'État, au-delà même de celui effectué par le FN, qui avez coulé dans le béton la possibilité de s'en prendre à une partie quelconque de la population plutôt qu'aux acteurs qui gouvernent les flux financiers.
Par cette généralisation de l'amalgame, vous êtes indignes, impardonnables. Honte sur vous Hollande et Valls ! Les mêmes ressorts, manipulés par Marine Le Pen, les réacs et les satellites qui frétillent avec elle, se retournent maintenant non seulement contre vous mais aussi contre tout le reste de la population française. Le mal que vous avez fait est maintenant ancré et profond.
L'avenir
La France n'aura d'avenir qu'en étant digne et démocratique. Pour remédier à la surdité institutionnelle et à la vôtre, un changement de République s'impose. Une nouvelle constitution doit être écrite par une Constituante, cette fois issue et choisie par tous les habitants.
C'est en eux que le pouvoir de décision demeurera. Non chez « des représentants » qui ne seront plus des permanents ni décisionnaires mais seulement, et lorsque nécessaire, des envoyés révocables à tout moment s'ils n'accomplissent pas le mandat précis qui leur aura été donné par leurs assemblées locales où ils seront tirés au sort.
Ce système est un système de démocratie délibérative en assemblées de volontaires dans des assemblées locales physiques, discutant et co-écrivant les idées, les projets, les perspectives, la loi d'ensemble et les décisions collectives avec l'aide de logiciels collaboratifs et du réseau Internet les rendant ainsi accessibles à la participation de tous. Le gouvernement ne sera plus un gouvernement mais un exécutif de secrétaires effectuant les tâches demandées par la population.
Il est remarquable, éloquent même, qu'avec l'époque écoulée, les médias aient été des acteurs fidèles de la dépossession : 56,5 % d'abstention et pas un de ceux-là n'a eu de temps d'antenne ! C'est en soi le commentaire et la conclusion. Ce n'est pas une crise, c'est un système. Et ce système a vécu.
Les indignés Paris RDM
http://paris.reelledemocratie.net
contact:secretariatprisedelabastille@gmail.com
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/33836
Source : message reçu le 28 mai 08h
Source : liste AG-IdF, reçu le 28 mai 09h
Face à l'extrême droite pour l'égalité et la solidarité
Des organisations de jeunesses syndicales et politiques appellent à une manifestation contre l'Extrême Droite. Suite aux résultats des élections qui a surtout été marqué par l'abstention de 73% des jeunes en âge de voté, il faut montrer que ceux ne sont pas nos idées et faire barrage au FN.
Source : message reçu le 28 mai 15h