thème :
Réagir (0)EnvoyeriCalPartager

lundi 25 juin 2007 à 20h

Après le Conseil européen des 20 et 21 juin, Quel sera l'avenir de l'Europe ?


Réunion publique
Lundi 25 juin, 20 heures
FIAP, 30 rue Cabanis, 75013 Paris - Métro Glacière avec la participation de Alternatives économiques, Golias, Le Monde diplomatique, Politis, Témoignage chrétien, Transversales

Le vote contre le projet de Traité constitutionnel européen (TCE) a été, avant tout, le refus d’une Europe néolibérale et antidémocratique. Il a entraîné une période d’attente de la part des gouvernements et des institutions européennes qui n’avaient pas envisagé une telle situation.

Les grandes manoeuvres
Cette période est maintenant terminée et les initiatives diplomatiques se multiplient. La déclaration de Berlin, signée au mois de mars par les gouvernements, prévoit “d’asseoir l’Union européenne sur des bases communes rénovées d’ici les élections au Parlement européen de 2009”. Ces dernières ne serviront donc ni à débattre ni à se prononcer sur ces “bases communes rénovées” qui ne seront discutées qu’entre les gouvernements.
Le Conseil européen des chefs d’Etat ou de gouvernement du mois de juin devrait fixer un échéancier pour la rédaction d’un nouveau traité.
Le président de la République se déclare partisan d’un “traité simplifié”. Au mépris de toute règle démocratique, il désire que ce texte ne soit pas soumis au peuple français, mais simplement adopté par le Parlement. Il s’agit, après le refus du TCE, d’empêcher nos concitoyens de se prononcer sur l’Europe qu’ils désirent.

Débattre et se mobiliser
Les mois qui viennent risquent donc d’être décisifs pour l’avenir de l’Europe, c’est-à-dire pour notre avenir.
La Commission européenne veut faire adopter une directive sur la libéralisation totale des services postaux qui détruirait le service public. Elle a édité un “Livre vert” visant à déréglementer le droit du travail en Europe. L’ouverture totale de l’électricité à la concurrence prévue pour le 1er juillet va avoir des conséquences désastreuses avec des augmentations tarifaires importantes et des risques dans la gestion du réseau.
Bien que les peuples d’Europe refusent que l’Union européenne soit un espace d’imposition des politiques néolibérales, les gouvernements et la Commission veulent pouvoir tranquillement discuter et adopter le texte d’un nouveau traité qui permettrait à l’Union européenne de continuer comme si le TCE n’avait pas été rejeté.
Attac propose à ses partenaires du mouvement social et de la presse de prendre l’initiative d’un redémarrage du débat démocratique. Pour faire échec aux projets d’un traité au rabais et d’une poursuite de la destruction progressive des services publics et du droit du travail, pour imposer la prise en compte des aspirations sociales et écologiques, il convient d’élargir la mobilisation citoyenne au-delà des clivages qui étaient apparus en 2005. C’est la condition d’une refondation d’une Europe démocratique.




Source : http://www.france.attac.org/spip.php?article7...