samedi 26 avril 2014 à 14h
Manif déambulation à Paris « Tchernobyl day »
https://paris.demosphere.net/rv/32537
Rdv à 14h à Bastille, entre bd Richard Lenoir & Beaumarchais pour des prises de paroles.
Après le 9 mars pour Fukushima, le 26 avril nous rassemblera autour de la catastrophe de Tchernobyl.
Pour que ce calendrier morbide ne devienne pas quotidien, mobilisons-nous vers la transition énergétique !
Venez avec habits jaunes ou gilets jaunes de sécurité.
Journée en plusieurs temps :
- 14h30 - L'accident de Tchernobyl : Die-in & action anagramme à 14h30 Place de la Bastille déambulation.
- 15h30 - L'union entre nos élus et le lobby nucléaire : mariage avec des menottes, 15h30 Eglise St Paul déambulation
- 16h00 - L'accident de Fukushima : danse des kimonos & tambours du Japon, 16h00 à la Mairie du 4è déambulation
- 17h - La séparation de ces 2 entités : divorce festif symbolisé par des ciseaux, 17h à Hôtel de ville
L'objectif est de susciter l'intérêt des citoyens pour interpeller nos élus en vue des élections européennes sur la nécessaire transition énergétique. L'idée est de profiter de la commémoration de Tchernobyl pour faire une piqûre de rappel :
- l'impensable s'est produit une seconde fois à Fukushima
- Si nos dirigeants restent sous l'influence du lobby nucléaire, ils ne feront que se préparer à minimiser les conséquences du prochain accident.
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/32537
Source : message reçu de Sortir du nucléaire le 23 avril 14h
« Tchernobyl day »
Manifestation déambulatoire départ Bastille place de l'arsenal
Organisée par : Sortir du Nucléaire Paris, Greenpeace Paris, CIREN, CONFLUENCE
En mars 2014, nous étions des milliers à nous réunir en Alsace lors du 3e anniversaire de la catastrophe de Fukushima. Le 26 avril nous rassemblera cette fois autour de la catastrophe de Tchernobyl. Pour que ce calendrier morbide ne devienne pas quotidien, mobilisons-nous pour que l'Europe s'engage vers une véritable transition énergétique !
Les accidents nucléaires de Tchernobyl et Fukushima ont terriblement choqué l'opinion publique. Pour inverser cette tendance, l'industrie nucléaire a du manoeuvrer en cachant la vérité sur les dégâts sanitaires occasionnés. Alors qu'aucune enquête épidémiologique sérieuse n'a été mise en oeuvre concernant les populations touchées par Tchernobyl, quatre agences onusiennes ont déclaré que les territoires affectés par l'accident ne sont désormais plus dangereux pour les populations. Comment une telle désinformation est-elle possible ? Grâce à un incroyable accord datant de 1959 qui contraint l'OMS à obtenir l'autorisation de l'AIEA pour mener toute étude qui touche au nucléaire. Aujourd'hui, le lobby du nucléaire intervient de façon plus masquée en s'immisçant dans le domaine de la recherche par le biais d'entités écrans comme le CEPN le Centre d'étude sur l'Evaluation de la Protection dans le domaine du Nucléaire. Cette structure d'évaluation ne compte que quatre membres, mais pas n'importe lesquels : le CEA, l'IRSN, Areva et EDF !
C'est choquant de confier aux industriels du nucléaire la mission d'évaluation des risques qu'ils produisent : ils ont en effet tout intérêt à investir le domaine de la Recherche pour pouvoir minorer ces risques. Là où cela devient cynique, c'est lorsque cette stratégie bénéficie de financements publics de la Commission Européenne ou de l'ONU !
Le CEPN est une ONG à but non-lucratif qui se présente comme un programme humanitaire. Pourtant les responsables d'un de leurs groupes de recherche à Tchernobyl - ETHOS - n'ont pas hésité à demander au ministre biélorusse de se substituer à l'institut indépendant de radioprotection BELRAD qui, fort de ses 370 centres d'analyses, avait démontré que la situation radiologique s'aggrave.
C'est ce même groupe Ethos qui travaille en ce moment avec les autorités japonaises pour inciter les populations à revenir dans des zones contaminées de Fukushima. Il aura suffi pour cela de changer la norme et d'augmenter de 1 à 20 mSv par an le seuil de radioactivité tolérée. En Europe aussi il est prévu dans un texte de loi d'augmenter le seuil d'exposition de 1mSv à 100mSv en cas de catastrophe nucléaire. Cent fois plus. C'est comme si la température d'alerte pour la fièvre n'était plus à 38°C mais 3 800°C !
Pourtant des solutions simples, fiables et éprouvées existent : l'efficacité, la sobriété énergétique et le recours aux énergies renouvelables ont fait leurs preuves. Alors que l'énergie nucléaire ne répond à aucune problématique énergétique ou climatique, elle continue de produire des déchets, du danger et des dépenses atomiques ! 44% des réacteurs européens ont dépassé l'âge de la retraite, une fois de plus, la solution proposée est d'abaisser nos standards de sûreté en les prolongeant alors que c'est le moment idéal pour investir sur un nouveau modèle énergétique pérenne et pourvoyeur d'emploi qui agirait comme un moteur de l'économie.
Les prochaines élections européennes seront l'occasion d'interpeller nos candidats ! Nos députés pensent-ils vraiment que nous pourrions vivre normalement en zone contaminée? Croient-ils que les centrales nucléaires se prolongent avec des rustines ? Combien de temps jouerontils encore à la « roulette russe » avec les populations européennes auprès desquelles ils se sont engagés ? Qu'attendent-ils pour proposer une réorientation de la politique énergétique ?
Source : message reçu le 7 avril 23h