thème : répression
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mardi 1er avril 2014 à 19h

Réunion du GMP - Groupe Multiprofessionnel des Prisons

Début 19 h - fin 22 h 30

Première partie : échanges et discussion autour des informations depuis un mois.

Deuxième partie : "pour le maintien des liens familiaux"

UVF : Les unités de vie familiale

Quelques heures de "vie en famille" dans des appartements ou studios. Il sont hors des coursives de la détention, hors des parloirs. On les a construit dans l'enceinte de la prison.

Autour de la cuisine, des repas, avec la télévision, une chambre d'enfant et un lit conjugal. Détenus et familles y vivent un laps de temps attendu apportant contentements mais aussi parfois difficultés et déceptions.

Depuis l'inauguration de la première UVF de France en 2003 au centre pénitentiaire pour femmes de Rennes, comment l'administration en attribue t-elle l'usage et sous quelles conditions au détenu qui en fait la demande,
Comment cela fonctionne t-il ?

Avec Mickaël Horel Conseiller d'insertion et de probation et de jeunes accueillants de familles qui feront part de leur expérience et de ce que leur en disent les familles.

En août 2013, le site internet du ministère de la Justice, sous le titre "Maintien des liens familiaux en détention", énumère un certain nombre de principes et de dispositifs dont celui des UVF :

  • Le maintien des liens familiaux, condition fondamentale de la réinsertion des personnes placées sous main de justice et de la prévention de la récidive, est une des principales missions de l'administration pénitentiaire qui l'exerce en collaboration avec les collectivités territoriales et ses partenaires (associations, prestataires privés...). Il s'agit de permettre aux personnes détenues de conserver leurs rôle et statut au sein de leur famille et aux familles d'être reçues dans de bonnes conditions lorsqu'elles se rendent dans les établissements pénitentiaires. 

L'administration pénitentiaire met en œuvre différents dispositifs permettant de maintenir le lien familial ou amical entre la personne détenue et ses proches.
  • L'accueil d'un enfant de moins de 18 mois auprès de sa mère incarcérée. L'administration pénitentiaire permet l'accueil et l'hébergement d'un enfant de moins de 18 mois auprès de sa mère incarcérée, dans des quartiers nurserie spécifiquement prévus et aménagés au sein de certains établissements pénitentiaires.

 L'accueil et la vie de l'enfant auprès de sa mère incarcérée sont organisés en étroit partenariat avec les services du conseil général territorialement compétent. Au 1er juin 2013, 72 places de nurserie sont réparties au sein de 28 établissements pénitentiaires.
  • Les parloirs.
    Les parloirs sont le moyen privilégié des relations familiales pour une personne incarcérée. Leur fonctionnement est facilité par :
    • l'implantation de bornes informatiques permettant la prise de rendez-vous aux parloirs,
    • les locaux d'accueil des familles en attente de parloirs, situés à l'extérieur des établissements pénitentiaires et animés par des associations et/ou des prestataires privés,
    • l'aménagement d'espaces dédiés aux enfants au sein des parloirs afin de faciliter l'exercice du droit de l'enfant à voir son parent dans les conditions les plus agréables possibles.
    Deux dispositifs permettent à toute personne détenue de recevoir des visites plus longues de ses proches, sans surveillance continue et directe de l'administration pénitentiaire :
  • Les parloirs familiaux.
    Les parloirs familiaux sont des salons fermés, d'une superficie variant de 12 à 15 m². Ils permettent à toute personne détenue de rencontrer ses proches pour une durée maximale de 6 heures en journée. Au 1er juin 2013, 33 parloirs familiaux équipent 9 établissements pénitentiaires.
  • Les unités de vie familiale (UVF).
    L'UVF est un appartement meublé de 2 ou 3 pièces, séparé de la détention, où la personne détenue peut recevoir sa famille dans l'intimité. 
L'unité est conçue pour favoriser la responsabilisation de la personne détenue dans l'accueil de ses visiteurs au regard, notamment, des conditions de restauration. 
Les personnes détenues peuvent bénéficier d'une visite en UVF d'une durée progressive de 6 à 72 heures (article 36 de la loi pénitentiaire du 24 novembre 2009). Au 1er juin 2013, 74 UVF sont réparties au sein de 22 établissements pénitentiaires.

Depuis 2003 l'expérimentation des UVF a été déployée à différentes maisons centrales pour hommes.

Les UVF sont prioritairement destinées aux condamnés ne pouvant bénéficier d'une permission de sortir ou d'un autre aménagement de peine garantissant le maintien des liens familiaux. l'accès aux UVF peut néanmoins être accordé à d'autres catégories de condamnés en fonction de leur situation familiale, personnelle et de leur parcours d'exécution de peine.
les UVF s'inspirent d'expériences étrangères (Canada, Danemark, Écosse, Espagne, Finlande, Pays‐bas, Suisse) et ces modalités de visite se réfèrent en outre aux
orientations prônées par les textes internationaux.

À mardi prochain.

Groupe Multiprofessionnel des Prisons
antoexine.lazaexrus.gmp@exgmail.coexm

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/32337
Source : liste de diffusion infozone, reçu le 28 mars 10h