lundi 4 juin 2007 (heure non définie)
Appel international pour une journée d’action sur les migrations 4 juin 2007
https://paris.demosphere.net/rv/3228
Dans le cadre de la semaine de protestations contre le sommet du G8, à Rostock
http://www.g8-migration.net.tf
Pour la liberté de mouvement universelle et les mêmes droits pour tous !
« Nous sommes là parce que vous détruisez nos pays ! »
Partout sur la planète, les mouvements et les luttes de réfugiés et de migrants prennent de l’ampleur. A San Diego ou à Ceuta l’on brave les frontières, à Los Angeles comme à Bruxelles l’on réclame la régularisation, à Hambourg et à Bamako l’on lutte contre les expulsions, à Londres ou à Woomera l’on se rebelle contre les prisons d’expulsion, à El Ejido comme à Séoul l’on se défend contre les conditions de travail précaires... Personne ne peut plus ignorer l’ampleur et l’importance grandissante des luttes des migrants et des réfugiés. Ces luttes sont aussi bien une réaction aux pillages généralisés et aux ravages sans fin des pays du sud que l’exigence de droits sociaux valables pour tous au niveau mondial. Au 21ème siècle, le capitalisme-apartheid mondial est inséparable d’un système d’exploitation généralisé. La pression toujours plus grande de la concurrence accentue les conflits sur les salaires et les conditions de travail au niveau mondial, sans compter ceux qui ne trouvent pas de travail. Viennent encore les délocalisations de la production dans les pays à bas salaires ou dans les zones franches. Ce n’est d’ailleurs souvent pas un hasard si elles sont situées près des frontières (voir les maquiladores). A l’inverse, ils sont de plus en plus nombreux ceux qui se mettent en route pour émigrer là où il y a du travail (mieux rémunéré). Ca peut être dans le sud, mais aussi dans les pays industrialisés. Nombre d’entre eux n’y arrive qu’en devenant travailleur saisonnier temporaire ou « illégal ». L’ « inclusion » ou l’exclusion racistes veillent à ce que les zones totalement pauvres et les zones de richesses restent bien séparées ; elles peuvent être perméables, mais selon des critères bien précis que ce soit à la frontière mexico-américaine, à la frontière entre l’Europe et l’Afrique du nord ou bien dans les méga cités comme Bombay ou Lagos où la richesse et la pauvreté coexistent.
http://www.g8-migration.net.tf
Voir aussi https://paris.demosphere.net/node/811
Source : http://9emecollectif.net/fr/node/618
Appel pour une journée d'action concernant la migration
Partout sur la planète, les mouvements et les luttes de réfugiés et de migrants prennent de l'ampleur. A San Diego ou à Ceuta l'on brave les frontières, à Los Angeles comme à Bruxelles l'on réclame la régularisation, à Hambourg et à Bamako l'on lutte contre les expulsions, à Londres ou à oomera l'on se rebelle contre les prisons d'expulsion, à El Ejido comme à Séoul l'on se défend contre les conditions de travail précaires... Personne ne peut plus ignorer l'ampleur et l'importance grandissante des luttes des migrants et des réfugiés. Ces luttes sont aussi bien une réaction aux pillages généralisés et aux ravages sans fin des pays du sud que l'exigence de droits sociaux valables pour tous au niveau mondial.
Apartheid globale
Au 21ème siècle, le capitalisme-apartheid mondial est inséparable d'un système d'exploitation généralisé. La pression toujours plus grande de la concurrence accentue les conflits sur les salaires et les conditions de travail au niveau mondial, sans compter ceux qui ne trouvent pas de travail. Viennent encore les délocalisations de la production dans les pays à bas salaires ou dans les zones franches. Ce n'est d'ailleurs souvent pas un hasard si elles sont situées près des frontières (voir les maquiladores). A l'inverse, ils sont de plus en plus nombreux ceux qui se mettent en route pour émigrer là où il y a du travail (mieux rémunéré). Ca peut être dans le sud, mais aussi dans les pays industrialisés. Nombre d'entre eux n'y arrive qu'en devenant travailleur saisonnier temporaire ou « illégal ». L' »inclusion » ou l'exclusion racistes veillent à ce que les zones totalement pauvres et les zones de richesses restent bien séparées ; elles peuvent être perméables, mais selon des critères bien précis que ce soit à la frontière mexico-américaine, à la frontière entre l'Europe et l'Afrique du nord ou bien dans les méga cités comme Bombay ou Lagos où la richesse et la pauvreté coexistent.Exploitation globale
Ce sont les gouvernements du G8 qui, avec les traités d'échanges internationales et les organismes internationaux comme l'OMC, le FMI et la Banque mondiale qui maintiennent ce régime d'apartheid global, et s'emploient à le développer, à le perfectionner. Les gouvernements du G8 sont responsables des structures d'exploitation qui prennent, surtout dans le sud global, des proportions terribles. « Nous sommes là parce que vous détruisez nos pays ». Ce slogan créé par des organisations de réfugiés vise tout l'éventail des stratégies néocoloniales : la politique de la dette, qui impose, par son programme d'ajustements structurels, hausses des prix et privatisations ; la destruction des économies locales, qui entraîne toujours plus de paupérisation ; le pillage des ressources ; et surtout le soutien direct ou indirect aux dictatures et aux seigneurs de guerre.Externalisation du contrôle des migrations
Mais les dirigeants ici nommés ne sont pas seulement responsables des destructions dans le sud. La militarisation des frontières entre le Mexique et les USA ou entre l'Afrique et l'Europe conduit à des milliers de morts prévisibles. Les prétendus aides au développement et soutiens financiers aux gouvernements endettés, et donc mis sous pression, sont dépendants de leurs assentiments pour les accords de reprise en charge et de leur consentement à assumer le contrôle des migrations déjà au niveau des pays de transit ou des pays d'origine. L'externalisation des camps tout comme les descentes de police et les expulsions deviennent de plus en plus les éléments clefs d'un régime de migration mondial.Sélection et racisme au nord
Les frontières de la mort servent déjà de filtres: Seuls les plus « en forme » peuvent passer à travers. Et chaque année, rien qu'en Europe, des dizaines de milliers de personnes sont expulsées, pendant que d'innombrables migrants et réfugiés doivent se débrouiller dans l'illégalité à moins qu'ils ne soient livrés, sans droits, à une gestion raciste intentionnellement dissuasive, dans des camps. L'expression « gestion des migrations », utilisée par les dirigeants, n'est pas dûe au hasard : ils essayent de combiner ces formes d'exclusion avec le recrutement d'une main-d'oeuvre bon marchée don't l'exploitation se fait sous des conditions sans garanties. Le droit de séjour est associé à la place de travail, l' »illégalisation » et l'expulsion des migrants servent de moyens de pression. A lŽéchelle globale, se déroule un processus de sélection et de hiérarchisation,Le mouvement international
En mettant l'accent, directement ou indirectement, sur les revendications de libertés de mouvement et les mêmes droits pour tous, les mouvements internationaux de migrants et les luttes des réfugiés contrecarrent et combattent le système d'un nouvel appartheid global. Ils ouvrent ainsi la voie vers une nouvelle perspective internationale qui doit pointer de la même manière l'exploitation et la répression au sud comme au nord. Nous ne contestons pas les différences de réalités et de luttes qui existent suivant les régions, les pays ou les continents. Pas plus que les différences d'intérêts entre les différents groupes, que ce soit entre les migrants temporaires et ceux de longue date, ou bien entre les « citoyens » employés précaires et les « étrangers » poussés dans l'illégalité. Mais, nous sommes persuadés de la nécessité de parler de ces différences et de les surmonter, en franchissant nous aussi les frontières et surtout en nous attaquant aux murs qui sont dans les têtes. Nous cherchons à faire le lien avec d'autres mouvements sociaux, avec les forces progressistes des syndicats ou autres institutions qui s'engageraient avec nous contre l'inégalité sociale et politique et les atteintes au droit. C'est aussi pour cette raison que nous voulons participer aux actions contre le sommet du G8. Notre objectif est de nous inscrire dans un processus de « devenir commun », en luttant contre le régime des migrations et d'appartheid et pour des droits sociaux universels.« Pour la liberté de mouvement universelle »
C'était déjà le slogan le plus important de la grande manifestation concernant la migration, lors de la mobilisation contre le G8 à Gêne en 2001. Ce slogan est réapparu à plusieurs reprises ces trois dernières années, lors de journées d'action internationales, entre autres le 7 octobre 2006. Il constituait également la revendication principale lors des forums sociaux et les conférences de Bamako, Athène et Rabat en 2006, tout comme à Nairobi cette année. «la liberté de mouvement universel est un droit fondamental et une condition préalable à d'autres droits fondamentaux » (déclaration de Rabat). Cette revendication est un défi décisif vis à vis d'un système d'exploitation, qui lui-même est sans- frontière, alors qu'il érige de plus en plus de frontières internes comme externes. Donc, nous appelons à prendre part à la journée d'action du 4 juin 2007, dans le cadre de la mobilisation à venir contre le G8, avec le même slogan « pour la liberté de mouvement universel et les mêmes droits pour tous ».La semaine d'action contre le G8
Du 2 au 8 juin aura lieu une semaine d'action entière à Rostock et ses environs et à Heiligendamm, pour protester contre la tenue du G8 : avec des manifestations et rassemblements, des blocages et des actions directes, des camps et conférences portées par divers mouvements sociaux. Nous nous considerons en tant que groupes et réseaux sur la migration et part de la mobilisation générale. Nous voulons former un propre "bloc" au cours de la grande manifestation au début des protestations contre le G8 le 2 juin. Le 3 juin se tiendront des rencontres internationales des réseaux sur migration et le 4 juin, un jour avant le début des blocages contre le sommet du G8, nous voulons attirer l'attention sur nos revendications en organisant une journée d'action propre à notre thème, inclue une manifestation. Nous invitons tous les réseaux et organisations concernés par la migration, du monde entier, à participer à cette journée d'action ainsi qu'à la mobilisation générale et d'envoyer si possible des délégués. Nous savons cependant que beaucoup de personnes, qui aimeraient bien venir, ne le peuvent pas pour de multiples raisons : soit à cause d'obstacles politiques ou financiers, soit par l'impossibilité d'obtenir un visa. Nous déclarons ici notre solidarité explicite avec toutes les personnes qui organiseront en juin, là où elles vivent ou bien là où elle se trouvent, des actions décentralisées. Montrons, avec toute notre détermination, aux dirigeants qui se réunissent pour leur sommet à Heiligendamm que nous nous opposons à l'échelle mondiale à leur politique d'exclusion et d'exploitation. Donnons á ces journées de juin aux caractères internationaux, du mouvement et lutte des réfugiés et des migrants une expression forte.Prémiere signatures de:
NoLager Mecklenburg-Vorpommern; Antirassistische Initiative Rostock; Flüchtlingsinitiative Brandenburg (FIB); African Conference Forum (ACF); Flüchtlingsrat Hamburg; AntiLager-Gruppe Hamburg; NoLager Bremen; Jugendliche ohne Grenzen (JOG) Brandenburg; Antirassistische Initiative (ARI) Berlin; Antirassismusplenum Göttingen; Papiere für Alle - Göttingen; Initiative gegen Rassismus und Ausgrenzung - Dortmund; kein mensch ist illegal - Hanau; Attac AG Globalisierung und Migration; Flüchtlingsrat Bayern; Antirassistische Aktion Augsburg; Bürengruppe Paderborn; Initiative gegen das Chipkartensystem - Berlin; Rasthaus Freiburg; LabourNet Germany; Aktionsbündnis Sozialproteste; kein mensch ist illegal Hamburg; Aktionsbündnis gegen Abschiebungen - Rhein/Main; Initiative gegen Abschiebung Frankfurt; ZAG - Berlin; Bündnis gegen Abschiebungen Mannheim; Sozialistische Jugend - Die Falken LV Berlin; FELS - Berlin; Interventionistische Linke; Karawanegruppe München; Initiative gegen Abschiebehaft Berlin; Bürp für medizinische Flüchtlingshilfe Berlin; Birat e.V. Bremen, kein mensch ist illegal Köln
>liste de tous les signataires
Source : http://pajol.eu.org/article1020.html
Source : http://www.systemausfall.org/g8-migration/fr/...