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dimanche 2 mars 2014 à 15h

Georges Brassens, poète libertaire

La Dionyversité au Musée

« [On] nous apprend qu'un cycliste surpris par le sifflet d'un gendarme, perd le contrôle de sa machine et tue le représentant de l'autorité. Bien sûr, le hasard a fait le modeste. Il s'est contenté de peu. Un flic n'est qu'un flic, si abject soit-il... Et nous n'ignorons pas qu'en dépit de son trépas des milliers d'autres flics continuent malheureusement à vivre et à empuantir le pauvre monde. Pourtant, nous ne négligeons pas les petites satisfactions. Et si pour notre part, nous rêvons de gigantesques écrasements de légions de policiers par des légions de cyclistes, nous ne pouvons tout de même que nous réjouir de l'événement qui nous vaut la disparition d'un membre de la police. C'est un début. »

Ces quelques lignes ne sont pas d'un quelconque émule de Ravachol ou d'un ténor de la CNT mais de Georges Brassens, alors Géo Cédille, qui officiait au Monde Libertaire avant de devenir le génial poète qu'on connaît. L'héritage anarchisant de ses chansons est connu. Ses textes insurgés de ses temps anonymes le sont moins. Nous aborderons donc les différentes chroniques de ce Géo Cédille, la correspondance de Brassens avec le philosophe autodidacte Roger Toussenot ou certains des textes qu'il alla chercher dans le xix° siècle engagé, chez Jean Richepin par exemple…Au hasard de ces lignes resurgirons des figures bien oubliées, au premier rang desquels Toussenot bien sûr, mais aussi Louis Lecoin, Emile Miramont dit « Corne d'Aurochs », Pierre Onteniente dit « Gibraltar » et l'exquis poète bohème Pierre Louki…

Présentation par Laurent Bihl

Entrée libre et gratuite.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/31409
Source : http://www.dionyversite.org/
Source : message reçu le 18 février 16h