thème : travail
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lundi 17 février 2014 à 19h

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Assemblée générale unitaire des Intermittents du spectacle

Assurance chômage : communiqué de sortie des occupant-e-s du ministère de la culture et de la communication …

A Paris, une assemblée générale unitaire le lundi 17 février au théâtre du Rond Point - 2bis Avenue Franklin D. Roosevelt, 75008 Paris - à 19H.

Le 13 février, après une demi journée d'occupation du ministère de la Culture et de la Communication par des salariés intermittents du spectacle, du cinéma et de l'audiovisuel à l'appel de la Cgt Spectacle, du Syndeac et de la CIP, nous constatons que les réponses à nos revendications restent inconsistantes.

Face à la violence de l'attaque du patronat contre les annexes spécifiques cinéma-spectacle et les droits des chômeurs les plus précaires, nous demandions une déclaration des ministères du Travail et de la Culture indiquant qu'il n'y aurait pas d'agrément de la prochaine convention d'assurance chômage sans le maintien des annexes 8 et 10 dans la solidarité interprofessionnelle. Nous réclamions également que les 2 ministères garantissent des négociations loyales et démocratiques où toutes les propositions et leurs chiffrages soient débattus.

Par ailleurs, nous estimions nécessaire que la ministre de la Culture flèche dans la négociation les propositions de la profession, soutenues par le comité de suivi : 507 h sur 12 mois, 12 mois d'indemnisation avec le retour à une date anniversaire fixe et un plafonnement allocations chômage/salaires... propositions plus équitables et moins coûteuses que le système actuel.

Devant le refus de la ministre de la Culture de répondre concrètement à ces demandes, nous constatons que nous ne sommes pas réellement soutenus face au coup de force du Medef. C'est donc ailleurs qu'il nous faut aller chercher l'engagement gouvernemental pour la défense de nos droits sociaux.

Nous veillerons à rappeler à la ministre son incapacité de répondre concrètement à nos demandes lors de ses déplacements. La mobilisation contre l'offensive patronale va se poursuivre …

D'ores et déjà, nous appelons à des assemblées générales unitaires dans tout le pays. A Paris, une AG aura lieu le lundi 17 février à 19H .

Et sans attendre, nous appelons à une manifestation à Paris et des initiatives en régions le 27 février, date de la prochaine séance de négociation.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/31343
Source : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article13989...


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Nous ne voulons pas être sauvés

Nous voulons de nouveaux droits !

Alors que le Medef ridiculise François Hollande en Amérique en déclarant que les patrons ne sont pas redevables du chèque de 30 milliards que le gouvernement leur a donné, la ministre de la culture ne veut pas se prononcer sur les mesures justes et adaptées aux intermittents, portées par l'ensemble des personnes concernées, de peur de brusquer les partenaires sociaux. La rupture est pourtant consommée, le Medef préconise d'emblée à l'Etat de compenser la perte de droits résultant du basculement au régime général des intermittents. L'objectif du syndicat patronal est clair : tous précaires et sans droits sociaux. Et cela au nom de l'équité !

Toute personne a droit à des conditions dignes d'existence. Aujourd'hui, seuls ceux qui bénéficient d'emplois stables et durables ont ce droit. L'objectif du Medef est double : détruire peu à peu la stabilité de l'emploi et instaurer une flexibilité généralisée en ôtant les droits de ceux qui alternent chômage et emploi afin de disposer d'une main d'œuvre corvéable à merci en fonction des fluctuations des marchés financiers. C'est la raison pour laquelle le Medef s'emploie depuis 20 ans à vouloir supprimer les annexes 8 et 10 du paysage de la protection sociale.

Les néolibéraux ont un projet de société bien défini qui leur permet de penser les choses sur la durée et de manière stratégique : séparer les artistes et techniciens en 2003 n'avait pas d'autre objectif que de préparer la sortie des techniciens du régime de l'intermittence. Après les attaques répétées de la cour des comptes, la mise en place de l'ANI (Accord sur la compétitivité et la sécurisation de l'emploi), la CGPME (un des trois syndicats d'employeurs représentés aux négociations) fait le premier cette proposition. Le Medef va suivre son partenaire en la radicalisant d'avantage : supprimer les annexes 8 et 10.

De deux chose l'une, soit nous sommes gouvernés par des aveugles, soit les socialistes sont totalement hypnotisés par l'idéologie néo libérale : "la guerre de tous contre tous". Nous osons encore espérer qu'il n'en soit pas ainsi.

Nous préconisons que les salariés à l'emploi discontinu ne doivent pas subir les effets d'une crise dont ils ne sont pas responsables mais devraient bénéficier d'un régime d'assurance chômage décent afin de pouvoir se projeter dans l'avenir[1].

Le Medef a ouvert le bal. Oui les contrats courts et la discontinuité ne sont pas limités aux intermittents du spectacle, l'intermittence est le quotidien des chômeurs et précaires.

Dans les réformes actuelles sur la flexibilité et l'assurance chômage le gouvernement est confronté à un choix historique : Laisser les stratégies néolibérales se déployer à grands renforts des préconisations caricaturales de l'OCDE[2] ou bien repenser un avenir autre que "la guerre de tous contre tous" à savoir une solidarité permettant de penser le futur sur les bases d'une société de confiance.

Conscient que le rapport de force n'est pas à l'avantage de la solidarité, on pourrait espérer à minima en prendre le chemin. Pour cela il est indispensable de revenir à un système juste et mutualiste pour le régime des intermittents du spectacle et de s'en inspirer afin de refonder les droits sociaux de tous les salariés à l'emploi discontinu.

Parce que nous sommes nombreux : Assemblée Générale au Théâtre du Rond Point le 17/02/14 à 19 H

15/02/14 - Coordination des Intermittents et Précaires

[1] "Je pense aussi que vous pouvez me reprocher d'avoir fait la part trop grande aux choses matérielles"..."Ce sont des faits terribles, mais regardons-les en face. Il est certain, bien que ce soit déshonorant pour nous comme nation, que par suite de quelques défauts dans notre communauté, le poète pauvre n'a pas de nos jours, et n'a pas eu depuis deux cents ans, la moindre chance de réussite... Un enfant pauvre en Angleterre n'a guère plus d'espoir que n'en avait le fils d'un esclave à Athènes de parvenir à une émancipation qui lui permette de connaître cette liberté intellectuelle qui est à l'origine des grandes œuvres." C'est cela même. La liberté intellectuelle dépend des choses matérielles. La poésie dépend de la liberté intellectuelle" (Virginia Woolf, Une chambre à soi)

[2] http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/01/30/chomage-des-seniors-l-avis-explosif-de-l-ocde_4356779_823448.html

Source : liste de diffusion CIP-IDF, reçu le 15 février 12h


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Intermittents du spectacle :

assurance chômage, amplifions la riposte

CGT Spectacle

A Paris, une assemblée générale unitaire aura lieu le lundi 17 février à 19H dans un lieu qui vous sera précisé dans les meilleurs délais.

Lors de la séance de négociations sur l'assurance chômage qui a eu lieu le jeudi 13 février au siège du Medef, la délégation patronale a maintenu ses positions les plus dogmatiques et les plus rétrogrades : baisse des droits pour tous, en particulier pour les salariés précaires relevant de l'activité réduite, les intérimaires ou bien encore les intermittents du spectacle. Pour les artistes et techniciens du spectacle vivant et enregistré, le patronat entend transférer le financement des annexes 8 et 10 à l'Etat. Or, les professionnels du spectacle n'ont pas choisi la précarité mais des métiers qui les y contraignent : ils et elles le payent cher, notamment en période de crise violente aggravée par les mesures d'austérité budgétaires.

Le Medef et consorts ont choisi le bras de fer et refusé toute discussion de nos propositions. C'est pourquoi nous exigeons des engagements clairs du gouvernement afin que soient garantis les droits sociaux des salariés face à ce diktat patronal.

Dans le prolongement de l'appel de la Cgt à la mobilisation des salariés et des privés d'emploi, la fédération CGT du spectacle appelle les professionnels du spectacle à participer aux assemblées unitaires à Paris et en régions qui vont être organisées dès les premiers jours de la semaine prochaine pour préparer une riposte d'ampleur et mettre en échec les prétentions patronales en particulier lors de la prochain négociation qui aura lieu le 27 février prochain.

Source : http://www.cgtparis.fr/spip.php?article1670