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mardi 18 mars 2014 à 13h30

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Attention: Ceci est la manifestation du 18 mars

Pour la manifestation du 20 mars, suivre ce lien


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Manifestation et grève

Emplois, salaires, protection sociale, services publics

NON au Pacte de Responsabilité

Trajet / parcours: départ 13h30 de Montparnasse en direction des Invalides

Rendez-vous particuliers :

  • 13h - angle rue de Rennes / Bd Montparnasse - Front syndical de classe
  • 13h - angle Bd Vaugirard / Bd Montparnasse - Centres Municipaux de Santé
  • 13h30 - croisement Rue de Rennes/ Bd Montparnasse : cortège éducation
  • 17h - Assemblée générale éducation
  • table Attac - Bd. Montparnasse à la hauteur du métro Duroc.
  • table Stop-TAFTA - Bd. Montparnasse à la hauteur du métro Duroc.

Pour financer son pacte de responsabilité et atteindre les objectifs du TSCG (traité de stabilité européen), le Président Hollande annonce 50 milliards « d'économies » supplémentaires (15% du budget de l'Etat) ! Aucun domaine ne serait épargné.

Pour cela le gouvernement veut s'attaquer aux services publics et à la protection sociale !

On voudrait nous faire accepter le détournement de 36 milliards d'euros en dispensant les patrons des versements des cotisations de la branche famille (allocations familiales). C'est un pas de plus dans le démantèlement de toute la Sécurité sociale. Cette mesure constitue un véritable pillage de nos salaires. C'est sans aucun précédent depuis 1945, cela ouvre la porte à la fiscalisation de la protection sociale. En effet, lors de la création de la Sécurité Sociale, il a été décidé de mutualiser son financement au travers de la solidarité nationale et intergénérationnelle, en mettant en place « le salaire socialisé ». Celui-ci comprend notre salaire net + les cotisations sociales dites salariales + les cotisations sociales dites patronales.

Les cotisations sociales ne sont donc pas une charge mais la part des richesses créées par les salariés qui sert à financer solidairement la protection sociale pour tous.

  • Ces 36 milliards, Hollande veut nous les voler pour les donner au patronat qui annonce déjà tout refus de quelque contrepartie que ce soit, et en exige déjà plus !
  • Ces 36 milliards manqueront pour financer la branche famille. Hollande veut rajouter un racket de plus en prenant ces 36 milliards sur l'impôt payé par les ménages.

Après les multiples exonérations des cotisations des dernières années, le gouvernement entend franchir un cran de plus en offrant aujourd'hui aux patrons l'exonération totale des cotisations de la branche famille pour soi-disant créer des emplois !

En parallèle il envisage de continuer la politique du gouvernement précédent, responsable de la baisse des salaires des agents de la Fonction publique, d'une réduction considérable des emplois et d'une dégradation des services publics à la charge de l'Etat et des collectivités territoriales.

Avec de telles orientations, il voudrait remettre en cause le modèle social de notre pays auquel les Français sont attachés.

Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires n'acceptent pas de faire de la protection sociale et de la fonction publique une variable d'ajustement budgétaire.

Après la loi dite de « Sécurisation de l'emploi », la réforme des retraites, le blocage des salaires, l'augmentation du chômage c'est bien une politique sociale injuste qui pénalise le monde du travail.

C'est la logique de l'austérité, qui fait la part belle aux patrons, que nous combattons.

Parce que la croissance économique passe par une autre politique pour l'emploi, ensemble nous revendiquons :

  • Le retrait pur et simple du projet de pacte de responsabilité.
  • Le maintien du financement de la Sécu et de toute la protection sociale sur les salaires.
  • Une politique créatrice d'emplois stables et statutaires qui rompt avec les cadeaux faits au patronat et aux actionnaires.
  • L'augmentation des salaires pour toutes et tous afin de relancer la consommation étranglée par l'austérité qui aggrave le chômage et la précarité.
  • L'arrêt des coupes drastiques dans les budgets, le maintien du service public et du statut des fonctionnaires
  • L'arrêt de toutes les exonérations consenties au patronat, qui n'ont pas fait la preuve de leur efficacité.

Ensemble, nous appelons les salariés à faire grève et à manifester le 18 mars 2014 :

  • Pour défendre la Sécurité sociale et son financement.
  • Pour nos emplois, l'augmentation des salaires et les services publics.
  • Pour refuser le pacte de responsabilité.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/31297
Source : message reçu le 16 mars 21h
Source : http://www.cgtparis.fr/spip.php?article1696


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Manifestation et grève

Salaires, emploi, protection sociale et service public

Déclaration des organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires

Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires se sont rencontrées le 21 février 2014.

Face à la situation sociale vécue par les salariés du privé et du public, les privés d'emploi et les retraités de notre pays, elles décident de faire du 18 mars une journée interprofessionnelle de mobilisation massive. Elles les appellent à prendre toute leur place dans cette journée d'action tant sur leur lieu de travail que dans les territoires.

Elles invitent à rechercher l'unité d'action la plus large pour exiger des mesures urgentes en faveur des salaires, de l'emploi, de la protection sociale et du service public.

La stagnation du SMIC et le gel du point d'indice des fonctionnaires sont intolérables et handicapent gravement la relance économique. L'augmentation des salaires dans le public comme dans le privé est donc une priorité.

Les entreprises reçoivent plus de 172 milliards d'aides publiques sous la forme d'allègements ou d'exonérations fiscales et sociales, sans aucune conditionnalité ni évaluation de l'efficacité de ces aides en matière d'emploi et d'investissements, et sans contrôle. L'ensemble de ces aides doit être remis à plat et évalué économiquement et socialement.

La relance de l'emploi passe par un plan socialement utile, d'investissements industriels, de sécurisation de l'emploi pour les salariés, de création d'emplois de qualité, de relance du pouvoir d'achat et de développement des services publics.

Nos organisations considèrent que les annonces liées au "Pacte de responsabilité", et en particulier les 50 milliards d'euros d'économies programmées, répondent d'une logique inacceptable d'austérité et attaquent inévitablement le financement des services publics, de la protection sociale et de la solidarité nationale alors que les besoins sociaux augmentent.

Nos organisations réaffirment que la protection sociale est un droit universel. Celle-ci est partie intégrante du salaire socialisé. Supprimer la cotisation des entreprises à la branche famille conduit de fait à le diminuer. Elles s'opposent au transfert du financement de la branche famille des entreprises vers la fiscalité des ménages (y compris par la fiscalité locale). Elles réaffirment leur attachement aux droits familiaux financés par la branche famille de la sécurité sociale. C'est un des éléments qui concourt à l'égalité entre les femmes et les hommes en favorisant l'accès au travail des femmes.

Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires appellent l'ensemble des salariés, chômeurs et retraités à se mobiliser et à participer massivement aux actions interprofessionnelles de manifestations, rassemblements et grèves du 18 mars.

Source : http://www.solidaires.org/article47364.html
Source : http://www.communcommune.com/article-non-au-p...
Source : http://www.cgt.fr/Appel-a-une-mobilisation-ma...
Source : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article14003...


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Grève inter-professionnelle le 18 mars

Tract unitaire

Les fédérations FERC-CGT, FNEC-FP-FO, SUD Education réunies le mercredi 5 mars 2014 appellent les salariés de leurs champs professionnels à participer massivement aux manifestations et à la grève le 18 mars prochain.

Les entreprises qui reçoivent plus de 172 milliards d'aides publiques sans aucune conditionnalité ni évaluation en matière d'emploi ou d'investissements refusent tout contrôle et tout engagement. Dans ce contexte, les annonces liées au « pacte de responsabilité » avec 50 milliards de nouveaux transferts de richesse en faveur des revenus du Capital dans un contexte d'austérité aggravée se traduiront par des reculs en matière de service public, de protection sociale solidaire, de salaire. Le blocage de la valeur du point d'indice et l'augmentation des prélèvements se traduisent par des pertes nettes de rémunération inacceptables.

Ces logiques vont à l'encontre des intérêts des salariés, elles ne permettront ni la relance de la production industrielle, de la recherche et de l'innovation, ni la satisfaction des besoins sociaux alors même que des millions de citoyens vivent dans une précarité sociale insupportable.

La fin des cotisations patronales pour la branche famille se traduira inéluctablement par une augmentation des prélèvements y compris par la fiscalité pour les salariés : c'est une nouvelle attaque au salaire socialisé élément fondateur de notre système de protection sociale.

Cette situation conduira également à une baisse des prestations et à une mise en péril de l'ensemble des activités sociales qui bénéficient aujourd'hui du financement de la CNAF. Le secteur associatif, l'économie sociale et solidaire sont à terme directement menacées.

La plupart des réformes qui concernent nos secteurs dans l'Education, la Formation professionnelle, l'Enseignement Supérieur ou la Recherche, ainsi que la Culture visent à se soumettre aux exigences des politiques d'austérité mises en place partout en Europe.

Il faut notamment l'abrogation des décrets sur les rythmes scolaires l'ouverture d'une véritable négociation pour une autre réforme, revenir sur les mesures de décentralisation concernant la formation professionnelle et l'orientation, le retrait de la Loi Fioraso qui prolonge la LRU….Nous refusons la territorialisation de ces services publics qui remet en cause des statuts.

La MAP (modernisation de l'action publique) qui prolonge la RGPP (révision générale des politiques publiques), les transferts de compétence aux collectivités locales et le recul de l'Etat sont facteurs d'inégalités territoriales et sociales. Elles mettent à mal les conquêtes sociales des salariés et tournent le dos aux objectifs de solidarité que nous portons.

Ces politiques se traduisent dans le domaine de l'Education, la Recherche, la Culture ou la formation professionnelle par une dégradation de l'offre, et une incapacité à répondre à la demande sociale : des milliers de postes disparaissent dans le domaine de la Culture ou de la recherche, dans l'Education les postes recréés ne compensent pas la hausse démographique et ne sont pas à la hauteur des besoins de l'Ecole.

Cela suscite dans de nombreux secteurs des mobilisations qui doivent être poursuivies.

Les fédérations FERC-CGT, FNEC-FP-FO, SUD Education FAEN appellent les personnels à se réunir dès maintenant pour décider de leur participation à la grève et aux manifestations interprofessionnelles CGT, FO, FSU et Solidaires du 18 mars, aux suites qu'ils entendent donner à cette mobilisation, à définir collectivement sur les lieux de travail leurs revendications en matière d'emploi, de salaire et de traitement, de garanties statutaires, de développement et d'accès plus égalitaire aux services publics.

Ensemble nous disons :

  • Non aux mesures d'austérité, Non au pacte de « responsabilité » du gouvernement
  • Non aux chantages du MEDEF !
  • Non à l'exonération des cotisations patronales pour la branche famille!
  • Oui à la sécurité sociale solidaire financée par le salaire socialisé!

Ensemble nous revendiquons

  • une augmentation générale des salaires et traitement, des pensions, des retraites et des minimas sociaux !
  • Des investissements dans tous les secteurs pour des créations d'emplois dans le cadre des statuts et conventions collectives avec des qualifications reconnues !
  • Une véritable politique de développement permettant un égal accès pour tous aux services publics !

Source : http://sudeducation75.org/spip.php?article631


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Pour la défense et la reconquête de leurs droits,

les retraités seront dans la rue le 18 mars 2014 !

Appel des organisations syndicales de retraités

Les organisations syndicales de retraités se sont rencontrées et ont fait le constat que la situation des retraités subit de plein fouet les conséquences de la politique d'austérité imposée par le gouvernement sur injonction des instances européennes.

La perte de pouvoir d'achat des retraités est conséquente du fait des mesures figurant tant dans la loi du 20 janvier 2014 sur les retraites que dans la loi de finances :

  • Recul de 6 mois de la revalorisation des pensions d'avril à octobre, ce qui s'assimile à une sous-indexation de fait.
  • Imposition des majorations familiales, auparavant exonérées, dès 2014.

Cela s'ajoute à la mise en place de la contribution additionnelle de solidarité pour l'autonomie (CASA) de 0,3% sur toutes les pensions de retraite, au gel des barèmes d'imposition pendant deux ans et à la suppression de la demi-part fiscale pour les retraités ayant élevé trois enfants.

Les organisations syndicales de retraités ont convenu de faire un bilan de la perte de pouvoir d'achat subie par les retraités au 1er avril, date à laquelle 15 millions de retraités seront privés de la revalorisation de leurs pensions.

Pour l'heure, elles s'inquiètent également des menaces que font peser sur la sécurité sociale l'annonce de la suppression des 30 milliards de la cotisation familiale, répondant ainsi à une vieille revendication patronale . Elles dénoncent une décision qui remet en cause le financement de la branche famille et qui se répercutera fatalement sur les familles de salariés et sur leurs enfants. Par contrecoup, c'est la sécurité sociale qui va être touchée car les économies destinées à compenser les 30 milliards vont être recherchées notamment sur l'assurance maladie. C'est l'accès aux soins pour tous et en particulier pour les personnes âgées qui est en jeu, sachant que leur situation financière entraîne déjà d'importantes inégalités de traitement.

Enfin, les organisations syndicales de retraités constatent que le financement de l'autonomie des personnes âgées n'est pas assuré à hauteur des besoins dans le projet de loi actuellement en préparation et que rien n'est fait pour les personnes résidant en établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) dont les restes à charge peuvent aller jusqu'à 3 000 euros. Elles réaffirment donc fortement leur demande d'une prise en charge solidaire de l'autonomie par l'assurance maladie.

Les organisations syndicales de retraités UCR-CGT, UCR-FO, FSU-Retraités et UNIRS-Solidaires se félicitent de l'appel à la grève pour l'emploi, la protection sociale, les salaires, lancé par les organisations interprofessionnelles et nationales CGT, FO, SFR-FSU et Solidaires.

Elles appellent tous les retraités à se mobiliser le 18 mars dans l'unité avec les actifs pour rejoindre les rassemblements, manifestations, etc. organisés ce jour-là.

Pour la défense et la reconquête de leurs droits,

les retraités seront dans la rue le 18 mars !

Source : http://www.communcommune.com/article-pour-la-...


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Manifestation unitaire régionale

Salaire, emploi, protection sociale, services publics

Non au pacte d'austerité !

Tract unitaire

La situation économique est particulièrement préoccupante pour les salariés ; chômage, précarité, stagnation ou blocage des salaires. Dans le même temps : augmentation des profits et record des dividendes pour les actionnaires des grandes sociétés cotées en bourse. Dans ce contexte, le pacte de responsabilité présenté par le Président Hollande, sous prétexte de diminuer le « coût du travail » est un projet dangereux pour les salariés. Toutes ces réformes s'inscrivent dans la logique des politiques d'austérité en Europe. Après les réformes régressives de l'ANI (recul sans précédent du droit du travail !) et la contre-réforme des retraites, le gouvernement veut aller plus loin dans sa politique de cadeaux au patronat et de casse des conquêtes sociales. Le pacte dispenserait les patrons des cotisations sociales des entreprises destinées à la branche famille, cela représente 35 milliards d'euros !

Les entreprises reçoivent déjà plus de 172 milliards d'aides publiques sous forme d'allègement ou d'exonérations sans aucune évaluation d'efficacité en matière d'emploi ! Ce projet constitue aussi une lourde menace pour la sécurité sociale, la protection sociale. En outre, le Président annonce 50 milliards « d'économies » sur les « dépenses publiques ». Cela impacterait directement les services publics, la protection sociale, la solidarité nationale, alors que les besoins sociaux augmentent et alors que les salariés de notre pays n'ont jamais produit autant de richesses !

Ces mesures constituent un véritable pillage de nos salaires. C'est sans aucun précédent depuis 1945. Cela ouvre la porte à la fiscalisation de la protection sociale. En effet, lors de la création de la Sécurité Sociale, il a été décidé de mutualiser son financement au travers de la solidarité nationale et intergénérationnelle, en mettant en place « le salaire socialisé ». Celui-ci comprend notre salaire net les cotisations sociales dites patronale. Les cotisations sociales ne sont donc pas une « charge » mais la part des richesses créées par les salariés qui sert à financer solidairement la protection sociale pour tous. C'est l'exact opposé du chacun pour soi et de la « loi de la jungle » qu'essaient d'instaurer le Medef et le gouvernement agissant comme son serviteur zélé !

Dans le même temps, le patronat (Medef) refuse tout engagement sur des objectifs d'emploi et le Medef en demande toujours plus en s'attaquant à l'assurance chômage ou en exigeant plus de « souplesse », de « flexibilité » en matière de droit du travail.

Dans ces conditions, les organisations syndicales d'Île-de-France CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES appellent l'ensemble des salariés, privés d'emploi, les retraités à participer massivement aux actions interprofessionnelles, rassemblements, grèves, manifestation.

  • Pour refuser le pacte de responsabilité (pacte d'austérité), qui s'inscrit dans un projet de société profondément inégalitaire.
  • Pour le maintien du financement de la Sécu et de toute la protection sociale basé sur les cotisations sociales
  • Pour le maintien du financement par l'UNEDIC de l'indemnisation chômage et contre toute remise en cause des droits des salariés.
  • Une politique créatrice d'emplois stables et statutaires qui rompt avec les cadeaux faits au patronat et aux actionnaires.
  • L'augmentation des salaires, des retraites et des minima sociaux pour toutes et tous afin de relancer la consommation étranglée par l'austérité qui aggrave le chômage et la précarité.
  • L'arrêt des coupes drastiques dans les budgets, le maintien, le développement des services publics.
  • L'arrêt de toutes les exonérations consenties au patronat, qui n'ont pas fait la preuve de leur efficacité. Bien au contraire !

Manifestation unitaire regionale

Mardi 18 mars - 13h15 - Montparnasse (place du 18 juin 1940)

Source : http://www.cgtparis.fr/spip.php?article1685


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Manifestation unitaire

Pacte de responsabilité, emploi, salaires…

Le 18 mars mobilisons-nous !

Tract CGT IdF

Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, proposent aux salariés de se mobiliser massivement le mardi 18 mars. En effet, la situation économique est particulièrement préoccupante : ce sont les salariés, les retraités qui font les frais de la politique du gouvernement. Cette politique se traduit par des « cadeaux » financiers pour les grandes entreprises, au détriment des salaires, de la protection sociale, de l'emploi. C'est insupportable !

Depuis 6 mois que l'ANI (Accord sur la sécurisation de l'emploi) a été signé et transformé en loi dite «Loi de Sécurisation de l'Emploi», le chômage et la précarité ne font que progresser !

Aujourd'hui, au prétexte de diminuer le «coût du travail» le Pacte de responsabilité voulu par Hollande se traduirait par la suppression des cotisations sociales des entreprises de la branche famille : 35 milliards d'Euros !

Le transfert de ce financement vers l'impôt aurait des conséquences désastreuses pour le pouvoir d'achat des familles !

Enfin, cela remettrait en cause le financement d'une branche de la Sécurité Sociale ! C'est dangereux et intolérable !

Le pacte de responsabilité prévoit aussi 50 milliards d'Euros «d'économies» d'ici 2017 sur les budgets publics. Les fonctionnaires qui ont leur salaire «gelé» pour la cinquième année mesurent la nocivité de ces «économies» qui réduisent les salaires, l'emploi et les services publics !

Il faut au contraire répondre aux besoins de la population, renforcer les services publics à l'école, la justice, les transports, la santé…

Alors que notre pays souffre d'un manque de croissance économique, il faut rompre avec les politiques d'austérité, il faut relancer le pouvoir d'achat, augmenter les salaires pour favoriser la consommation, relancer la croissance !

Les moyens financiers existent pour une politique favorable à l'emploi, aux salariés :

En 2013, les 40 premières grandes entreprises françaises obtiennent plus de 80 milliards d'Euros de bénéfices.

Aujourd'hui, les diverses aides fiscales et sociales aux entreprises représentent un montant de l'ordre de 200 milliards d'Euros !

Cet argent public est versé sans évaluation ni contrôle et le Medef refuse de prendre ses responsabilités sur l'emploi et les salaires: C'est scandaleux !

Le mardi 18 mars, dans l'unité, les salariés doivent se faire entendre !

Ce jour là nous manifesterons pour l'augmentation des salaires, l'emploi, la protection sociale.

La journée d'action interprofessionnelle du mardi 18 mars prochain tombe à point nommé et correspond aux urgences du moment.

D'ici le 18 mars, débattons de nos revendications, décidons des initiatives à prendre pour ouvrir des négociations dans l'entreprise.

Le mardi 18 mars décidons de la mobilisation: arrêt de travail, grève…pour participer ensemble aux initiatives et à la manifestation unitaire 13 heures 30 à Montparnasse.

Pour le progrès social, la CGT propose :

  • Porter le SMIC à 1700 Euros brut par mois comme base des grilles de salaires.
  • Ouvrir des négociations salariales dans les entreprises.
  • Augmenter les salaires, le point d'indice dans la fonction publique, les pensions et les minima sociaux.
  • Contrôler les aides publiques aux entreprises.
  • Contraindre les entreprises à des alternatives aux licenciements.
  • Stopper les suppressions d'emploi et créer des droits nouveaux pour les représentants des salariés des entreprises.
  • Développer les politiques publiques et les moyens des services publics.
  • Réformer la fiscalité en profondeur, créer de nouvelles tranches d'impôts pour les hauts revenus.
  • Ramener l'âge de départ à la retraite à 60 ans pour tous et des départs anticipés pour travaux pénibles.
  • Créer un pôle financier public et établir un mécanisme de crédits à taux réduits pour l'investissement productif.
  • Taxer les mouvements spéculatifs de capitaux et éradiquer les paradis fiscaux.

Source : http://www.urif.cgt.fr/wordpress/wordpress/?p...


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Non à l'austérité et au « pacte de responsabilité »

Communiqué intersyndical - Enseignement supérieur / Recherche

Ils détruisent notre protection sociale et nos services publics, dégradent nos salaires et nos conditions de travail.

Les dernières annonces du Président de la République confirment une rigueur accrue et constituent une nouvelle attaque contre la protection sociale des salariés, le service public et ses agents.

Le « pacte de responsabilité » propose d'exonérer le patronat de 35,2 milliards d'euros de cotisations à la branche famille de la sécurité sociale en transférant cette somme vers le budget de l'État. Après les multiples exonérations déjà accordées, ce nouveau cadeau au patronat remet gravement en cause notre système de protection sociale. C'est une confiscation pure et simple d'une partie de notre salaire destinée à financer notre protection sociale.

Alors que le gouvernement prévoit de réaliser une économie de 50 milliards, les personnels titulaires et contractuels de l'enseignement supérieur et de la recherche comme tous ceux de la fonction publique subiront de plein fouet les conséquences du « pacte de responsabilité ». Cette mesure amplifie les conséquences de la politique d'austérité que l'on ressent si durement dans tous les établissements d'enseignement supérieur et de recherche aujourd'hui. Les difficultés budgétaires de nombreuses universités et organismes continuent d'amener des suppressions d'emplois et des gels de postes, des annulations d'enseignements, la dégradation des conditions de travail et d'études et l'augmentation de la précarité. Pour arrêter le sacrifice de générations entières, il est au contraire urgent et impératif que le gouvernement finance les moyens, les postes et la masse salariale nécessaires pour accomplir les missions d'enseignement supérieur et de recherche, avec des titulaires sur toutes les fonctions pérennes et que cesse le blocage des traitements.

Les personnels de la Sécurité Sociale et des allocations familiales, avec leurs syndicats (CGT, FO, CFTC, CGC, CFDT), ont été les premiers à appeler à la grève le 18 mars, pour protester contre les 25 000 suppressions d'emplois des dernières années, l'embauche systématique de CDD au lieu de CDI et pour défendre leur convention collective menacée.

Depuis, au niveau interprofessionnel et dans la fonction publique, les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires appellent l'ensemble des salariés, chômeurs et retraités à se mobiliser et à participer massivement aux actions interprofessionnelles de manifestations, rassemblements et grève du 18 mars.

Les organisations signataires demandent l'abandon du « pacte de responsabilité » et de toutes les mesures qui en découlent.

Elles appellent les personnels de l'enseignement supérieur et de la recherche à faire de cette journée du 18 mars un succès qui mette un coup d'arrêt à cette politique d'austérité.

Tous ensemble, faisons grève et manifestons le 18 mars 2014

  • Pour l'annulation de l'exonération patronale de 35,2 milliards et le maintien du financement de la branche famille par la cotisation employeur, partie intégrante du salaire ;
  • Pour l'annulation de la réduction budgétaire de 50 milliards qui va durcir la politique d'austérité et détruire encore plus les services publics ;
  • Pour l'augmentation immédiate de la valeur du point d'indice et la revalorisation de tous les salaires et le rattrapage des pertes du pouvoir d'achat ;
  • Pour refuser l'austérité et les réformes dans l'enseignement supérieur et la recherche qui conduisent aux dégradations des conditions de travail et d'études ;
  • Pour un plan pluriannuel de création de postes statutaires et pour la résorption de la précarité.

Le 18 mars 2014, les personnels de l'enseignement supérieur et de la recherche sont en grève et manifestent pour l'abandon du « pacte de responsabilité » et la défense de la protection sociale et du service public

CGT (SNTRS, CGT-INRA, FERC-SUP), FSU (SNESUP, SNCS, SNASUB, SNEP), SNPREES-FO, SOLIDAIRES (Sud recherche EPST, Sud Education)

Source : http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?ar...


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Notre responsabilité c'est la riposte sociale :

toutes et tous en grève le 18 mars !

Tract CNT

Depuis mai 2012 et l'accession au pouvoir de François Hollande, les mauvaises nouvelles pour les classes populaires ne cessent de s'accumuler : allongement de la durée de cotisation à 43 ans pour les retraites, hausses des impôts et de la TVA, destruction des services publics, trahisons tout azimut et amplification des plans sociaux. Le chômage et la précarité explosent, les salaires sont au plus bas.

Dans le même temps, les profits du CAC 40 ont progressé de près de 35% sur la même période. Mais cela ne suffit pas à la voracité d'un patronat en pleine lune de miel avec cette majorité de « gauche de droite » : Crédit Impôt Compétitivité Emploi, Pacte de Responsabilité, réforme Unédic stigmatisant les chômeurs du régime général comme des annexes 4 (intérimaires), 8 et 10 (intermittents du spectacle et de l'audiovisuel).
Les sacros saints dogmes de la compétitivité, de la baisse du « coût du travail » et de la compétitivité amènent à toujours plus de misère d'exploitation. Le capitalisme se gave, les pauvres souffrent !

Mais dans le pays, des millions d'hommes et de femmes ne baissent pas pour autant la tête, se battant pieds à pieds dans les entreprises et les quartiers afin de défendre nos intérêts de classes, nos emplois, nos conditions de vie et nos droits. Ils et elles essaient au quotidien de faire reculer un patronat tout répressif, qui multiplie les mises à pieds, les entretiens préalables, les licenciements... Bref, la pression et la tension montent dans tous le pays. Il est temps pour les classes populaires de réagir.

Le 18 mars, l'intersyndicale regroupant la CGT, FO, FSU et Solidaires appelle à une journée de grève et de manifestation. Si chaque centrale a un intérêt distinct pour cette journée, dans une période où les échéances électorales tant professionnelles que politiques vont aller s'accentuant, il importe pour nous CNT de faire de cette journée un point d'appui afin de faire converger les différentes luttes sectorielles, permettant ainsi l'émergence d'un mouvement interprofessionnel, seul à même de construire une riposte coordonnée du monde du travail dans le cadre d'Assemblées générales souveraines, de grèves et de toutes formes d'actions directes permettant l'amplification du combat social.

Pour exiger des hausses de salaires, l'amélioration de nos conditions de travail et de vie, la fin de la répression sociale, le retrait du Pacte de Compétitivité et du CICE (qui représentent près de 60 milliards d'euros de cadeaux au patronat sous forme de baisse des cotisations sociales, et donc autant de manque à gagner dans les caisses de la sécurité sociale et de l'assurance chômage), la CNT appelle toutes et tous à se mettre massivement en grève le mardi 18 mars, à participer aux manifestations qui se dérouleront à travers tout le pays, et à initier toute dynamique permettant la convergence interprofessionnelle et la reconduction du mouvement là où les conditions le permettront.

Contre le capital, le gouvernement et ses politiques libérale construisons la grève générale
Toutes et tous dans la rue le 18 mars !

  • Retrait du Pacte de Responsabilité et du Crédit Impôt Compétitivité Emplois ;
  • Smic à 1500 € nets avec échelle mobile des salaires ;
  • Amnistie sociale, civile et pénale ;
  • Un accès aux indemnités de chômage sans condition et sans durée limite avec un taux de remplacement à 100% du meilleur salaire ;
  • Rétablissement du droit à l'allocation chômage en cas de démission ;
  • Arrêt des exonérations des cotisations sociales patronales ;
  • Autogestion des caisses de solidarités (sécurité sociale, Unédic etc.)par les salariés eux-mêmes, selon le modèle existant avant les ordonnances de 1967 (qui ont introduit le paritarisme syndicats/patronat).

Source : http://www.cnt-f.org/notre-responsabilite-c-e...


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Protection sociale

Grève et en manifestation nationale à Paris.

Salaires bloqués, Emplois supprimés, Personnels méprisés, Ça suffit !
Notre fiche de paie finance la Protection Sociale

Sur mon salaire brut on me prélève différents pourcentages, à mon employeur aussi. C'est le financement de « Notre protection sociale ». Toutes ces cotisations assises sur mon salaire vont dans le « pot commun » et quand j'ai un problème, je bénéficie de droits. C'est le salaire Socialisé. Les cotisations permettent d'assurer la protection sociale de TOUS car nous sommes tous des assurés sociaux ! C'est la solidarité.

  • Martin gagne un SMIC : 1.445,38 € bruts par mois, soit 1.085,62 € nets, il cotise 359,76 €, son employeur 637,99 € théoriquement *
  • Fabienne gagne un salaire de : 3.031 € bruts par mois, soit 2.282,65 € nets, elle cotise 748,35 €, son employeur 1.336,37 € *

*Les calculs ne tiennent pas compte des exonérations de cotisations sociales dont bénéficient les employeurs (Loi Fillon).

Dans le monde réel : Martin cotise 359,76€ et son employeur seulement 262,19€

Martin et Fabienne ne cotisent pas la même chose mais ils vont avoir les mêmes droits (remboursement de soins, indemnités journalières en cas de maladie, de maternité ou d'accident du travail, chômage, retraite, etc.) et seront protégés tous les deux par le système de protection sociale français.

C'est le principe : « Chacun paye selon ses moyens et reçoit selon ses besoins », pilier de la Sécurité sociale imaginée par le Conseil National de la Résistance (CNR) que voudrait mettre à bas le patronat.

Le financement de la protection sociale n'est pas un coût, mais une richesse, gage du développement de toute la société. Sous prétexte de réduction de ses « charges », le patronat revendique la suppression totale des cotisations dites « patronales » et demande des « exonérations », des « allègements », etc.

A chaque nouvelle exonération, c'est à notre salaire que l'on touche et au final à nos droits, c'est la casse de la Protection sociale.

Des sources de financement multiples

Toutes les institutions et structures dépendant de la protection sociale ne sont pas financées de la même manière. Le Régime général de Sécurité sociale et l'assurance chômage sont financés par des cotisations salariales et employeurs qui constituent le salaire socialisé. Pour la Sécurité sociale, il faut ajouter la CSG (contribution sociale généralisée) et la CRDS (contribution au remboursement de la dette sociale) (créées en 1991 et 1996) et quelques taxes affectées.
La protection sociale complémentaire est financée par des cotisations fixées par les partenaires sociaux en gestion paritaire (institutions de retraites complémentaires et institutions de prévoyances ou mutuelles).

La Contribution Sociale Généralisée (CSG), ce sont encore les salariés, actifs, invalides, privés d'emplois et retraités qui payent l'essentiel de l'addition.
Les employeurs, les revenus financiers sont à peine égratignés. Au fil du temps, la CSG prélevée sur les salaires a augmenté continuellement (de 1,1% en 1991 elle a été portée à 7,50%).

1er RÉSULTAT : moins d'argent dans le « pot commun » Sécurité sociale et politique de réduction des dépenses (déremboursements, baisse des prestations, franchises…). Cette politique de réduction des dépenses pèse lourdement sur les plus pauvres qui sont contraints de renoncer à se soigner.

Ceux qui le peuvent sont contraints de payer de plus en plus cher une complémentaire santé.

2ème RÉSULTAT : Les salariés paient de plus en plus pour la protection sociale (Sécurité sociale complémentaires santé assurance chômage) et le patronat de moins en moins.

Seule l'action unie des salariés devant Matignon permettra un changement de politique.

LE 18 MARS 2014, tous en grève et en manifestation nationale à Paris.

Source : http://www.ulcgt11.fr/spip.php?article3904


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18 mars

Journée de grève et de mobilisation interprofessionnelle

la santé, le médico-social et le social, unis, en grève, mobilisés !

Tract SUD Santé Sociaux

L'objectif du gouvernement est de réaliser 50 milliards d'euros d'économies d'ici 2017. C'est un plan d'austérité à tous les étages, une attaque sans précédent. Un nouveau cadeau au patronat de 30 milliards d'euros sous forme d'exonérations de cotisations sociales, sera payé par les chômeur-euse-s, les salarié-e-s, les retraité-e-s et tous/toutes les assuré-e-s sociaux-ales.

Dans le privé comme dans le public, les salarié-e-s de la santé et du social sont les premières victimes du plan d'austérité !

Alors que nous vivons déjà le blocage des salaires, des attaques sur les congés, les RTT... Partout, dans chaque établissement ou service nous subissons une restructuration permanente... Les plans sociaux, les plans de licenciements se multiplient à travers tout le territoire dans le privé et qu'un cinquième des salarié-e-s du public subissent la précarité (soit 200 000 salarié-e-s)… Le gouvernement nous impose une purge supplémentaire, un insoutenable nouveau tour de vis !

Ensemble, dans l'unité syndicale, agissons dans tous les établissements et services, construisons la mobilisation qui s'impose

Pour la première fois depuis de longues années, une intersyndicale nationale (SUD-CGT-FO) appelle à la grève et à la mobilisation les salarié-e-s du secteur privé et du secteur public. La fédération SUD santé sociaux s'en félicite.

Ensemble, dans l'unité syndicale, agissons dans tous les établissements et services, construisons la mobilisation qui s'impose.

En effet, c'est au plus près des problèmes rencontrés que se construit la mobilisation. Elle doit regrouper l'ensemble des professionnel-le-s de la santé du médico-social et du social, quelle que soient leur qualification, leur appartenance ou non appartenance à un syndicat.

Au-delà de la journée du 18 mars, il s'agit de construire un processus unitaire de mobilisation, de lutter toutes et tous pour gagner !

Des revendications claires, unitaires et populaires !

  • Nous exigeons l'arrêt immédiat de la politique d'austérité, la défense de la sécurité sociale, des augmentations de salaires.
    300 euros tout de suite, pour toutes et tous !
  • Nous refusons le salaire au mérite qui se développe dans le privé comme dans le public !
  • Nous exigeons la défense et l'amélioration des conventions collectives et du statut public ! (SUD revendique un Convention Collective Commune de haut niveau)
  • Nous revendiquons l'arrêt des suppressions d'emplois et la fin de la précarité, la création d'emplois stables en CDI dans le privé et sous statut dans la FPH !
  • Nous refusons la loi de sécurisation de l'emploi et la contre- réforme des retraites !
  • Nous demandons l'arrêt des restructurations dans le sanitaire, le social et le médico-social, l'abrogation de la loi Bachelot, HPST !

Source : http://www.sudsantesociaux.org/18-mars-journe...


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Salaries de la mutualité en grève et manifestations

Déclaration commune section retraité-e-s CGT des services publics parisiens

Les Fédérations CGT, FO et CFTC déplorent la situation sociale particulièrement dégradée des salaires, de l'emploi et des conditions de travail dans nos Mutuelles, qu'elles soient du Livre II (mutuelle santé) et du Livre III (oeuvres sanitaires et sociales).

Sous prétexte d'une réduction des frais de gestion, l'UGEM et les employeurs s'attaquent toujours plus à la masse salariale. La NAO de fin d'année est révélatrice d'un durcissement de comportement des employeurs qui ont créé volontairement les conditions de non signature de l'ensemble des fédérations syndicales en ne laissant aucune marge de négociation.

Cette situation délibérée des employeurs favorise les augmentations individuelles au détriment d'augmentations collectives dans nos Mutuelles. Force est de constater que l'appauvrissement des salariés de la Mutualité s'accentue.

A cette pression insupportable sur les rémunérations, s'ajoutent des plans sociaux, des licenciements et de nombreux départs à la retraite non remplacés. Les fédérations syndicales dénoncent les lourdes conséquences des regroupements et fusions sur les personnels qui en sont les premières victimes. Ces restructurations servent de motif à remettre en cause l'ensemble des acquis sociaux des salariés.

Les fédérations affirment que les réalisations sanitaires et sociales sont une véritable valeur ajoutée pour les mutuelles santé et répondent à l'objectif de l'accès aux soins pour tous.

Dans ce contexte, la Mutualité Française doit se donner les moyens de pérenniser et de développer les réseaux sanitaires et sociaux mutualistes et peser sur les pouvoirs publics pour obtenir des financements. Les réorganisations, mutualisations, fusions, restructurations incessantes menées au pas de charge, engendrent des frustrations et des difficultés relationnelles entre les salariés, ce qui contribue au mal être des personnels.

Ceux-ci se sentent méprisés, traités comme des pions. Pour bon nombre de salariés, le mal être devient souffrance et les troubles psycho-sociaux se développent dans nos mutuelles. Les fédérations appellent le personnel à s'opposer à cet engrenage de rigueur, de destructions des droits et acquis et de détérioration des situations de travail.

Elles appellent les salaries de la mutualité a etre en greve et a manifester le 18 mars 2014 pour :

  • Une revalorisation générale des salaires,
  • L'arrêt des licenciements, des suppressions d'emploi et la transformation des CDD en CDI pour assurer l'intégralité des missions et services de qualité auprès des adhérents,
  • Le respect de la convention collective nationale et le maintien des acquis sociaux.

Source : http://www.ulcgt11.fr/spip.php?article3892