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mercredi 29 janvier 2014 à 10h30

2 parties : 1 2

Rassemblement unitaire du 94

contre le décret Peillon sur les rythmes scolaires

Les organisations syndicales du département SNUipp-FSU, SNUDI-FO, SUD Education, CGT Educ'action,

  • qui ont appelé à la grève contre le décret Peillon sur les rythmes les 12 février, 28 mars, 14 novembre et 5 décembre,
  • qui exigent ensemble la suspension immédiate de ce décret,

Appellent tous les collègues du département à participer au rassemblement
le mercredi 29 janvier à 10h30 devant la DSDEN de Créteil (inspection académique)

pour exprimer ensemble notre exigence que le décret Peillon sur les rythmes scolaires ne soit pas mis en place à la rentrée prochaine, qu'il soit suspendu et retiré.

Le 6 janvier, la DASEN s'est adressée aux Maires du département pour leur demander d'élaborer des projets d'organisation du temps scolaire pour mettre en place le décret (projet à transmettre pour le 31 janvier).

Le même jour, elle s'est adressée aux enseignants pour les inciter à réunir des conseils d'école pour lui faire des propositions de mise en œuvre du décret, en particulier dans les communes dans lesquelles les Maires refusent de transmettre des projets.

Nous l'avons dit, nous l'avons écrit ensemble à plusieurs reprises :

Ce décret est dangereux pour la sécurité des élèves, pour leurs conditions d'apprentissage et pour les conditions de travail des personnels, qu'ils soient enseignants, AVS, agents territoriaux ou animateurs : il ne règle aucun des problèmes posés pour les élèves, il remet en cause la spécificité d'une salle de classe qui ne peut devenir une salle polyvalente d'animation ; les élèves ne peuvent être laissés sans repères spatiaux et temporels comme cela risque d'être le cas dans certains scénarii d'activités périscolaires, les conditions de travail des enseignants et de tous les personnels sont détériorées, sans pour autant avoir amélioré les conditions d'apprentissage des élèves.
Par conséquent nous demandons expressément à la DASEN de renoncer à son calendrier et de surseoir à toute application du décret à la rentrée dans les écoles du département.

Une délégation de nos organisations syndicales sera reçue par la DASEN à 9h30 et rendra compte devant le rassemblement de ses réponses.

Nous lui dirons ensemble : le décret Peillon ne peut pas, ne doit pas s'appliquer !

Les organisations syndicales SNUipp-FSU, SNUDI-FO, SUD Education, CGT Educ'action s'adressent ensemble solennellement aux Maires des 47 communes du Val-de-Marne, (dont aucun ne s'est engagé dans la mise en œuvre du décret en septembre 2013), pour leur proposer d'être présents à nos côtés mercredi 29 et leur demander :

  • de s'adresser avec nous au ministre de l'Education nationale et à la DASEN pour leur demander de suspendre la réforme des rythmes scolaires.
  • de ne transmettre aucun projet d'organisation du temps scolaire à la DASEN avant le 31 janvier, considérant que ce décret ne permet véritablement aucune amélioration ni pour les élèves, ni pour les personnels alors qu'il entraîne un coût financier très important pour les communes.

Les organisations syndicales SNUipp-FSU, SNUDI-FO, SUD Education, CGT Educ'action s'adressent aux syndicats des personnels territoriaux du département dont les conditions de travail sont mis en cause par le décret pour leur proposer d'être présents à nos côtés.

Les organisations syndicales SNUipp-FSU, SNUDI-FO, SUD Education, CGT Educ'action s'adressent aux parents et à leurs associations pour leur proposer de soutenir et participer au rassemblement. Il ne serait acceptable pour personne qu'une réforme mal engagée, ait finalement pour conséquence de dégrader le temps scolaire des enfants !

Le Mercredi 29 Janvier 2014 à 10h30 devant la DSDEN, de tout le département, soyons nombreux à exiger dans l'unité : le décret Peillon ne doit pas s'appliquer !

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/30685
Source : http://www.sudeduccreteil.org/spip.php?articl...


Rassemblement unitaire du 94

Contre cette reforme des rythmes scolaires

Dans le 94, les syndicats SUD Education, SNUIPP-FSU et SNUDI-FO restent mobilisés contre le décret rythmes. Rassemblement devant la DSDEN le mercredi 29/01 à 10h30.

Dans un courrier du 6 janvier, Mme la DASEN écrit un courrier aux écoles à propos des rythmes scolaires.

Plusieurs remarques s'imposent :

  • Aucune étude scientifique n'a pu établir le lien entre réussite scolaire et rythmes scolaires.
  • Effectivement il y a une forte corrélation entre les écarts de réussite scolaire et les « écarts sociaux ». Est-ce qu'une « réforme » dont le financement des activités périscolaires repose sur les communes est de nature à réduire les inégalités sociales ? Chacun sait qu'en plus des inégalités sociales s'ajoutent les inégalités territoriales.
  • Mme la DASEN omet de parler des risques liés la territorialisation de l'école. Les projets éducatifs territoriaux peuvent permettre aux maires de s'ingérer dans les choix pédagogiques des équipes.
  • Même si la journée scolaire peut être parfois un peu raccourcie, la journée de l'enfant risque d'être elle plus longue et surtout beaucoup plus déstructurante : rythmes scolaires variables d'un jour à l'autre, confusion entre le scolaire et les périscolaire etc. Le temps scolaire n'est-il pas d'abord un problème de contenu, de conditions des apprentissages, de formation des enseignants etc. ?
  • Dans cette sollicitation aux conseils d'écoles, quel rôle veut-on faire jouer aux directrices et directeurs ? Être les « chevilles ouvrières » d'une contre-réforme rejetée par une large majorité des enseignants, des parents d'élèves et des personnels territoriaux ?

Alors oui, une mobilisation intense et collective en faveur d'un système éducatif public, égalitaire et démocratique est nécessaire.

Pour saisir collectivement cette chance de transformer l'école, il faut parler des choses sérieuses :

  • Abaisser les effectifs par classe
    - 15 maxi en toute petite section.
    - 18 maxi en ZEP et 24 maxi en zone « banale ».
  • Rétablissement de tous les postes RASED supprimés, création de tous les postes nécessaires.
  • 5 enseignants-es pour 4 classes.
  • Classement Education Prioritaire pour les écoles situées en quartiers populaires.
  • Création des postes d'assistantes sociales, d'infirmières et de médecins scolaires.
  • Refonte des programmes.
  • Relance d'une vraie formation initiale et continue.

SUD EDUCATION 94

Source : http://www.sudeduccreteil.org/spip.php?articl...