démosphèreagenda alternatif
de la région parisienne

Colloque anticolonial:

Face au colonialisme français, quelles formes
de lutte sont menées sur le terrain?

https://paris.demosphere.net/rv/30422

Ce colloque est co-organisé avec l'association Sortir Du Colonialisme (SDC)

Contrairement à une idée reçue le colonialisme français est toujours d'actualité:
Pourquoi? Comment? Que faire pour y mettre fin?

Depuis la fin de la guerre d'Algérie la thèse officielle serait que la France n'a plus de colonies. Or il n'en est rien ! L'état français a toujours des colonies et néo-colonies auxquelles il s'accroche !

Quels en sont les buts, les méthodes et les moyens, tels qu'appliqués à la Françafrique ou à «la France des 3 océans», la France des « outre-mer » selon la nouvelle appellation des DOM/TOM?

Quelles sont les luttes de libération menées dans les différentes zones géographiques? Comment peuvent se coordonner ces luttes, en travaillant de manière transversale sur toutes ces colonies et néo-colonies (de l'Océan Indien, Océan Pacifique, Océan Atlantique, Afrique ...)?

A la faveur de la 3 ème vague de décolonisation (années 60), les Africains ont accédé massivement à leur indépendance juridique, mais la France coloniale (via le système du réseau Foccart) a instauré la Françafrique qui est toujours d'actualité.

Dans la 4ème vague de décolonisation (années 70), les Comores, Djibouti et les Nouvelles-Hébrides (devenues le Vanuatu) ont pris leur indépendance, mais la France coloniale a procédé à la partition des Comores, en occupant illégalement l'île comorienne de Mayotte, tandis que Djibouti connaît la présence de nombreuses bases militaires sur son territoire, dont une française (comme en Centrafrique, au Mali, au Tchad)!

En ouvrant la 5ème vague de décolonisation par les insurrections des années 80, la Nouvelle - Calédonie, qui est inscrite sur la liste des pays à décoloniser ONU depuis 1986, est en passe de pouvoir sortir des «accords de Nouméa» et ce à partir de 2014 , tandis que la Polynésie vient d'être admise sur la liste des pays à décoloniser de l'ONU (2013).

Déroulement du colloque

Accueil: 14 H00

Présentation du colloque : 14H15

Première table ronde (14H30 - 16H15): pour le colonialisme français, «l'indépendance est la ligne rouge interdite »: pourquoi et comment ?

Afrique : Zang-Nezoune Mahamat, représentant en Europe de Démocratique du Tchad (UNDT), président de l'Amicale Panafricaine. l'Union Nationale

Océan Indien : S.Hassane S.M. Jaffar, journaliste, président de la Guilde des Artistes Comoriens (GAC), militant du Collectif de Défense de l'Intégrité et de la Souveraineté des Comores (CDISCOM).

Océan pacifique: Roch Wamytan, président du congrès de Nouvelle-Calédonie (2011/2012 puis à nouveau depuis août 2013), président du Front de Libération Nationale Kanak et Socialiste 1995/2001 (FLNKS), signataire de l'accord de Nouméa 1998, Président du Groupe du Fer de Lance Mélanésien 2001/2003 (GFLM), actuellement membre du groupe d'experts du GFLM.

Présidence : David Gakunzi, directeur de l'IREA

Médiation: Mabadi Ahmédali, coordinateur du collectif CDISCOM

Pause (16H15 - 16H30)

Deuxième table ronde (16H30 - 18H15): quelles formes de luttes sont menées dans les différentes zones géographiques? Quelles perspectives d'actions solidaires?

Océan Pacifique: Roch Wamytan.

Océan Indien: S.Ahmed S.M. Jaffar alias Guigui, président du Mouvement pour l'Unité et la Souveraineté des Comores (MUSC).

Afrique: Mohamed Kadami Youssouf, politologue, président du Front de Restauration de l'Unité et de la Démocratie -Djibouti (FRUD), membre fondateur de l'Amicale Panafricaine.

Conclusion (18H15)

Présidence : Henry Pouillot, président de l'association SDC

Médiation: Mabadi Ahmédali, coordinateur du collectif CDISCOM

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/30422
Source : http://www.anticolonial.net/spip.php?article2...