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vendredi 17 janvier 2014 à 14h

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Négociations UNEDIC : les chômeurs doivent être entendus !

Les négociations entre partenaires sociaux sur les règles de l'assurance-chômage s'ouvrent aujourd'hui avec, à la clé, de nouvelles règles d'indemnisation des chômeurs.

Ce débat aura des conséquences cruciales sur la vie quotidienne des chômeurs et précaires, peu représentés lors des négociations. Les organisations de chômeurs, précaires et intermittents souhaitent porter la voix de ceux que la société a privés d'un emploi décent. Nous n'accepterons pas d'être doublement victimes de l'insuffisance des politiques de lutte contre le chômage : nous demandons un revenu de remplacement juste et décent pour tous.

Nous déclarons inacceptable tout projet qui prévoirait de quelque manière que ce soit une baisse du montant et/ou de la durée de l'indemnisation des chômeurs.

Dans le cadre d'une négociation qui va décider des moyens de survie des chômeurs et précaires, ce sont les premiers concernés, qui, réunis en organisations, doivent être consultés.

Les chômeurs ne peuvent être ignorés plus longtemps ! Tout au long de ces négociations, nous ferons entendre nos revendications, qui reposent sur la justice, l'égalité, le respect et la solidarité ! Nous ne sommes pas des citoyens de seconde zone !

Inadapté aux réalités du marché du travail, le système de l'UNEDIC doit permettre un système d'indemnisation unique pour tous ceux qui sont sans emploi, avec une base au moins égale à 80% du SMIC. Cette réforme n'est pas une utopie, elle est réalisable avec un peu de courage politique. Indus, augmentation des temps partiels et des contrats courts, radiations… : il est urgent d'agir !

Un revenu, c'est un dû, un emploi, c'est un droit !

Rassemblement vendredi 17 janvier, 14h, devant le MEDEF !

Appel de :

MNCP, AC!, APEIS, Recours-Radiation, Sud Culture Solidaires, Solidaires/Sud Emploi, FSU/Snu Pôle Emploi

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/30168
Source : message reçu le 17 janvier 12h


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Pour les droits des chômeur-ses et précaires :

un revenu personnel et décent et la continuité des droits sociaux !

  • Vendredi 17 janvier à partir de 14h : Rassemblement face au MEDEF 55 avenue Bosquet M° École Militaire - Pour faire entendre nos colères et nos exigences !
  • Mercredi 29 janvier à 18h : Réunion ouverte Bourse du travail 3, rue du château d'eau M° République

Tract d'invitation à la mobilisation le vendredi 17 janvier 2014 pour la justice sociale le jour de l'ouverture officielle de la "négociation" assurance chômage 2014-17.

Après avoir été reportée de plusieurs semaines, et alors que le gouvernement s'est avéré incapable d'« inverser la courbe du chômage », la négociation de l'assurance chômage 2014-2017 débutera officiellement le vendredi 17 janvier. S'ouvre une période importante pour les droits des salarié-es en emploi ou non, précaire ou pas, pendant laquelle nous vous proposons d'agir ensemble POUR LA JUSTICE SOCIALE.

« Négo » assurance chômage : une longue séquence s'ouvre

Comme tous les trois ans, les partenaires sociaux disposeront d'un peu plus de deux mois pour s 'entendre sur un projet de convention qui définirait les droits à l'assurance chômage des salarié-es issus du secteurs privé ou comme du public.

Si ces organisation échouaient à s'entendre, le gouvernement reprendrait la main car il est le responsable de la mise en œuvre du droit constitutionnel garantissant à chacun-e des moyens convenables d'existences. Il pourrait donc dans ce cas convoquer enfin une table ronde réunissant toutes les parties concernées pour la remise à plat du système d'indemnisation.

Si par contre un accord était conclu, les organisations signataires présenteraient au gouvernement leur demande d'agrément du texte, indispensable pour qu'il prenne force de loi. Cette démarche prendrait encore quelques semaines et pourrait être refusée ou contestée en justice si le projet de convention comportait par exemple des dispositions illégales ou mettant en cause la santé financière du dispositif... Enfin, les parlementaires auraient sans doute à effectuer la transposition législative de l'accord.

Au total, l'affaire va durer plusieurs mois avec des occasions à ne pas rater pour gagner des droits.

Leurs crises nous coûtent TROP cher !

L'échec de la Convention assurance chômage 2011-2013, de ceux qui l'ont conclue puis agréé, est net :

  • Seulement 40% des chômeurs officiels sont indemnisés pour des durées manifestement trop courtes puisque 41% des arrêts d'indemnisation sont motivés par une fin de droit et non par une reprise d'emploi (31%), même précaire. Alors bien sûr, Resto du cœur et foyers Abbé Pierre connaissant des records en 2013.
  • Plutôt que de relever les cotisations notamment patronales ou de proposer un financement alternatif, les organisations signataires ont préféré emprunter à la finance internationale, avec la garantie de l'Etat.

Et maintenant les employeurs voudraient donc encore réduire nos droits pour sauver le dispositif d'assurance chômage. Certains l'évoquent comme le retour de la dégressivité dans le temps des allocations (supprimée après la mobilisation de l'hiver 98), durcir encore le contrôle de la recherche d'emploi et les sanctions contre les chômeurs, recalculer à la baisse les droits déjà ouverts (mesure mise en échec en 2004 par la mobilisation des recalculé-es), remettre en cause les droits des intérimaires et des intermittent-es. L'engagement (ANI 2013) à l'instauration de droits rechargeables lorsque l'on enchaine les contrats courts pourrait être reporté au profit de nouvelles et inutiles aides aux employeurs..

La précarité de l'emploi et des revenus s'étend : 40 % des chômeurs indemnisés sont en activité réduite c'est-à-dire cumulent pour vivre, un petit salaire direct et un mince revenu de remplacement. Trois quarts des jeunes indemnisés le sont suite à une fin de CDD ou de mission d'intérim.

Assurance-chômage, ASS, RSA...

Les stratagèmes des employeurs pour ne pas faire face à leurs responsabilités ont déjà conduits à l'éclatement du dispositif avec la création de deux misérables minima sociaux sous condition de ressources, inaccessibles aux jeunes de moins de 25 ans et à beaucoup d'autres : l'ASS (477 €/mois et 400 000 allocataires) et le RSA (483 €/mois et 870 000 allocataires). Chaque mois, 2,2 millions de personnes perçoivent des allocations chômage d'au plus 1020 € pour la moitié d'entre elles. Un quart des chômeurs serait sans aucun revenu personnel.

NOUS VOULONS :

  • Un seul système d'indemnisation et l'égalité des droits ! L'indemnisation de toutes les formes de chômage et de précarité par la garantie d'un revenu personnel et inconditionnel, en aucun cas inférieur au SMIC mensuel, y compris pour les jeunes / primo demandeurs d'emploi !
  • La continuité des droits sociaux - santé, retraite, formation.. - que l'on soit avec ou sans emploi, en discontinu ou pas !
  • Une information loyale notamment dans les cas de trop perçu !
  • Le libre choix de son emploi et de sa formation :
  • L'arrêt des contrôles et des sanctions contre les chômeurs et précaires !
  • La réduction du temps de travail jusqu'à disparition du chômage de masse !

Propositions :

  • Vendredi 17 janvier à partir de 14h face au MEDEF 55 avenue Bosquet M° École Militaire - Pour faire entendre nos colères et nos exigences !
  • Mercredi 29 janvier à 18h : Réunion ouverte Bourse du travail 3, rue du château d'eau M° République

Un emploi c'est un droit ! Un revenu c'est un dû !!!

Source : http://www.ac-chomage.org/spip.php?article205...


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Pour les droits des chômeurs et précaires !

L' « échec » des gouvernements à inverser durablement la courbe du chômage mériterait un vrai débat sur les moyens employés, toujours centrés sur la compétitivité des entreprises, excluant par exemple la proposition de réduction massive du temps de travail. Surtout leur incapacité confirme qu'il n'y a rien à lâcher, aucune économie à tenter sur les droits des salarié-es lorsqu'ils et elles se trouvent en situation de chômage ou de précarité.

La « négociation » de la convention assurance chômage 2014-2017 par les partenaires sociaux débutera officiellement le vendredi 17 janvier à 15H. D'ici quelques semaines, les organisations signataires d'un éventuel accord présenteront au gouvernement leur demande d'agrément,

La période qui s'ouvre sera l'occasion de mettre en évidence l'échec de la convention actuelle, de ses signataires et de ceux qui l'ont agréée, de souligner leur deux succès majeurs : la proportion de chômeurs non indemnisé ; l'endettement du dispositif.

Les collectifs AC ! appellent les organisations et mouvements à informer les chômeurs et précaires des enjeux de la période et à leur proposer des lieux de discussion et d'élaboration collective, à se mobiliser pour la justice sociale et pour l'indemnisation de toutes les formes de chômage et de précarité par la garantie d'un revenu personnel en aucun cas inférieur au SMIC mensuel, y compris pour les jeunes / primo demandeurs d'emploi.

Un emploi c'est un droit ! Un revenu c'est un du !

Source : http://www.ac-chomage.org/spip.php?article204...
Source : http://www.ac-chomage.org/spip.php?article205...