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jeudi 5 décembre 2013 à 10h

2 parties : 1 2

Assemblée générale du 92 - rythmes scolaires

Tout.es en grève et en Assemblée générale le 5 décembre contre la réforme des rythmes scolaires, pour une école émancipatrice, la reconduction est en débat

Motion de l'Assemblée Générale de grévistes réunie à Gennevilliers le 14 novembre 2013.

Nous, grévistes réuni-e-s en AG à Gennevilliers, syndiqué-e-s CGT-FO-SUD- SNUipp-FSU et non syndiqué-e-s prenons acte de la participation massive à la grève du 14 novembre contre la réforme sur les rythmes scolaires (70% de grévistes à Gennevilliers, 60% Suresnes, 40% Colombes, plus de 50% Villeneuve, 60% Garenne-Colombes ...).

La mobilisation, commencée il y a un an, connaît un second souffle. Les dysfonctionnements engendrés par cette réforme sont majeurs :

  • Accentuation des inégalités territoriales
  • Remise en cause de toutes les garanties statutaires pour les personnels
  • Dégradation sans précédent des conditions d'apprentissage pour les élèves.
  • Fatigue accrue des élèves et des personnels
  • Qualité d'accueil dégradée au regard de la baisse du taux d'encadrement des activités périscolaires et du manque de moyens alloués

Dans un contexte où n'ont pas été restitués les 77 000 postes supprimés sous le gouvernement précédent, où les effectifs par classe ne cessent d'augmenter, où la qualité d'accueil des enfants est en constante dégradation et où les salaires des fonctionnaires sont toujours gelés, c'est une véritable provocation d'envisager une matinée supplémentaire travaillée pour une demie heure en moins par jour dans le meilleur des cas.

C'est pourquoi, Nous sommes pour l'abrogation pure et simple des décrets sur les rythmes scolaires.

Nous demandons aux municipalités qu'elles n'appliquent pas la réforme sur les rythmes.

Enfin, nous demandons la restitution des 77 000 postes supprimés sous le gouvernement précédent (notamment les RASED) ainsi qu'un plan de création de postes de fonctionnaires titulaires à hauteur des besoins.

Nous refusons l'école du socle et les programmes qui vont avec.

La question posée aujourd'hui est de faire reculer le gouvernement !

L'AG se prononce pour une grève nationale le 5 décembre dans l'unité enseignant-e-s/territoriaux.

La question de la grève reconductible jusqu'à l'abrogation est posée et mise en discussion dans les écoles.

L'AG appelle à déposer des déclarations d'intention de grève reconductible (à partir de).

Nous appelons à une AG départementale à la bourse du travail de Gennevilliers ( 6 rue Lamartine, métro Les Agnettes) le matin de la grève du 5 décembre à Gennevilliers à 10H avec les territoriaux afin de discuter de la suite du mouvement.

Nous appelons les fédérations nationales à se positionner sur ces revendications et ces modes d'actions.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/29715
Source : http://sudeducation92.ouvaton.org/spip.php?ar...
Source : message reçu le 29 novembre 13h


Appel unitaire FO, CGT, SUD du 92

à la grève le 5 décembre

La journée du 14 novembre à l'appel des fédérations FO, CGT, SUD des enseignants et des territoriaux a été une réussite ! Plus de la moitié des enseignants du premier degré ont cessé le travail dans toute la France. Dans les Hauts-de-Seine, des centaines de collègues se sont mobilisés : 70% de grévistes à Gennevilliers, 60% Suresnes, 40% Colombes, plus de 50% Villeneuve, 60% La Garenne-Colombes ; 5 000 manifestants à Paris, 2 500 à Lyon, 3 500 à Marseille, 3 000 à Bordeaux, 2 000 à Toulon etc.

Une cinquantaine d'enseignants du nord du département réunis en assemblée générale demande : « l'abrogation pure et simple du décret sur les rythmes scolaires la restitution des 77 000 postes supprimés sous le précédent gouvernement (notamment les RASED), ainsi qu'un plan de création de postes de fonctionnaires titulaires à la hauteur des besoins. ». L'AG s'est prononcée pour une nouvelle grève des enseignants et des personnels territoriaux en indiquant que : « La question posée aujourd'hui est de faire reculer le gouvernement ! » La colère ne baisse pas, l'action ne cesse pas.

A Gennevilliers, une délégation des enseignants avec les représentants du SNUDI-FO, de la CGT Educ'Action et de SUD-Education a été reçue par le maire pour lui remettre les 160 signatures d'enseignants lui demandant de ne pas mettre en œuvre le décret.

A Antony, Clichy, Courbevoie, Gennevilliers, de nombreux conseils d'écoles, de maîtres, refusant ainsi de choisir entre la peste et le choléra, ont adressé des motions au DASEN rappelant leur revendication : Abrogation du décret du 24 janvier.

Mais le gouvernement continue d'ignorer le mécontentement massif, de mentir en vantant sa réforme et en racontant que tout se passe bien quasiment partout. Surtout, il aggrave la situation :

  • pour les enseignants en travaillant à un décret annualisant le temps de travail des collègues remplaçants ;
  • pour les personnels territoriaux et les enfants en annonçant au congrès de l'Association des Maires de France l'élargissement de l'assouplissement des normes d'encadrement (1 animateur pour 14 et 18 enfants au lieu de 10 et 14) à l'ensemble des domaines extra-scolaires.

Réunies en intersyndicale le 20 novembre, la FNEC-FP-FO, CGT-Educ'Action, SUD-Education, FO-SPS, la FDSP-CGT et Solidaires [nom à préciser] se sont adressées au ministre pour lui demander de stopper la réforme, Elles ont aussi décidé d'appeler en commun à la grève le 5 décembre avec des revendications inchangées :

  • abrogation du décret Peillon ;
  • maintien des normes d'encadrement des enfants par les animateurs.

La journée du 5 aura un cadre unitaire plus large, puisque le SNUIPP-FSU appelle également à la grève, sur ses propres revendications dont la suspension de la réforme des rythmes. FO, la CGT et SUD ont pris acte positivement de cette donnée nouvelle.

C'est un premier résultat de la mobilisation des personnels le 14 novembre. C'est la grève qui fera reculer le ministre. Toutes les conditions sont réunies pour faire du 5 décembre un succès et faire céder le ministre ! Peillon ne peut se prévaloir d'aucun consensus, il doit répondre au personnel, il doit répondre à la grève.

Pour l'unité d'action de l'ensemble des personnels concernés, les organisations syndicales, Coordination Syndicale Départementale des Services Publics CGT, CGT Educ'action, FNEC-FP-FO, Fédération SPS-FO, SUD-Éducation, Fédération SUD Collectivités Territoriales des Hauts-de-Seine appellent l'ensemble des personnels du 1er degré ainsi que les personnels des collectivités territoriales, animateurs, éducateurs territoriaux, enseignants artistiques territoriaux et ATSEM, adjoints techniques … à faire grève le jeudi 5 décembre 2013, pour obtenir l'abrogation du décret sur les rythmes scolaires. Ils demandent de nouveau à tous les maires des Hauts-de-Seine de ne pas s'engager dans la mise en œuvre du décret.

La FNEC FP FO, la CGT & SUD Education invitent tous les enseignants à mettre en discussion dans toutes les réunions d'école, de circonscriptions, dans les réunions intersyndicales la poursuite de la grève et le blocage des écoles si le ministre ne recule pas.

FO, CGT, SUD des Hauts-de-Seine

Source : http://sudeducation92.ouvaton.org/spip.php?ar...