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mercredi 18 décembre 2013 à 18h

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Manifestation « Français(es) et étranger(e)s,

ensemble contre la précarité, pour le respect et l'égalité des droits »

Marche festive et revendicatrice du métro Belleville à République

Appel d'Uni(e)s contre une immigration jetable (Ucij) à manifester le mercredi 18 décembre à 18h, Journée internationale des migrants, cosigné par plusieurs organisations, dont la LDH
En 2006, nos organisations et associations ont fondé le collectif « Uni(e)s contre l'immigration jetable » (Ucij) pour s'opposer au projet de loi modifiant une nouvelle fois le Code de l'entrée, du séjour et du droit d'asile (Ceseda). Nous condamnions une logique politique qui voulait lier le droit au séjour aux besoins estimés de l'économie, aggravait de plus en plus l'accès aux droits des personnes étrangères et les stigmatisait pour tenter de les opposer au reste de la population.

Aujourd'hui la situation des étrangers s'est encore dégradée. Certes l'action des collectifs de sans-papiers, les mobilisations citoyennes autour du Réseau éducation sans frontières (RESF), l'engagement de syndicats (notamment de la CGT, Solidaires, FSU, CFDT, Unsa d'octobre 2009 à juin 2010) aux côtés des travailleurs-euses sans papiers en grève, le soutien des associations, ont permis d'empêcher des expulsions et d'arracher des régularisations. Mais les objectifs chiffrés du Ministère de l'Intérieur en matière de reconduites à la frontière restent ceux du gouvernement précédent.

Le droit d'asile est bafoué, les expulsions continuent et trop de sans papiers restent soumis à une terrible précarité, victimes d'un système qui, non content d'encourager leur surexploitation au travail, les pénalise sur le plan du logement (trop de personnes sont à la rue), de la santé, de l'insertion sociale et professionnelle ou de la vie familiale… Et ceux d'entre eux qui sont régularisés le sont trop souvent avec des titres précaires qui ne permettent pas leur plein accès aux droits.

Ce qui était inacceptable sous la présidence de M. Sarkozy ne l'est pas moins sous la présidence de M. Hollande.

Nombre de citoyennes et citoyens ne comprennent pas que soit poursuivie à l'identique une politique qu'ils et elles croyaient avoir dénoncée avec leurs votes. Nombreux sont celles et ceux qui manifestent leur solidarité avec les hommes et les femmes sans papiers, avec les jeunes majeurs et les familles menacés d'expulsion, avec les exilés des jungles, avec les mineur(e)s laissé(e)s à la rue ou les enfants placés en rétention encore aujourd'hui...

Fidèles à notre engagement de 2006, nous refusons toute politique d'immigration qui repose sur une logique répressive et xénophobe, nous condamnons les déclarations sur la démographie des populations africaines ou sur la prétendue incapacité de la majorité des Rroms à s'intégrer, nous dénonçons la persécution des Rroms ainsi que toute discrimination ou stigmatisation en lien avec l'origine ou la religion.

Nous revendiquons la refonte de la loi pour permettre

  • l'avancée des droits dans notre pays ;
  • une égalité effective des droits entre français et étrangers ;
  • le respect pour toutes les personnes étrangères des droits fondamentaux, dans le travail, l'accès aux soins, l'éducation, le droit de vivre en famille, comme vis-à-vis de la retraite.

Face à la multiplication des titres précaires, cela passe notamment par la délivrance de titres de séjour pérennes et de plein droit, dans la perspective de la généralisation de la carte de résident, conquête de la mobilisation de la Marche pour l'égalité.

Enfin, nous voulons que soit tenue la promesse faite en 1981 de donner le droit de vote aux élections locales pour les résidents étrangers.

Nous appelons à renforcer toutes les mobilisations allant dans ce sens et, comme premier acte d'une campagne nationale, nous appelons à faire du 18 décembre 2013, journée internationale des droits des travailleurs et travailleuses migrant(e)s et de leurs familles, une grande journée de lutte et de manifestations.

Manifestation mercredi 18 décembre à 18h
du métro Belleville à République

A l'appel de : Assemblée citoyenne des originaires de Turquie - Ailes Femmes du Maroc - Attac - Femmes Egalité - Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives - La Cimade - LDH - Mouvement du christianisme social - Mrap - Réseau chrétien Immigrés - RESF / CGT - FSU - Union syndicale de la psychiatrie / Ensemble ! - EELV - LO - PCF - PCOF - Parti de gauche

Pour tout contact : immigration.jetable@rezo.net

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Lien : https://paris.demosphere.net/rv/29551
Source : message reçu sur la liste RESF-75 le 12 décembre 08h
Source : http://acort.org/index.php?option=com_content...
Source : http://www.ldh-france.org/Francais-es-et-etra...
Source : message reçu sur la liste RESF-75 le 19 novembre 15h


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Français et étrangers,

ensemble pour l'égalité des droits

Communiqué du Gisti

En 2006, le Gisti avait contribué, avec plusieurs centaines d'organisations (associations, syndicats, partis), à la fondation du Collectif « Uni(e)s Contre une Immigration Jetable » (UCIJ) pour s'opposer au projet de loi modifiant une nouvelle fois le Code de l'Entrée, du Séjour et du Droit d'Asile (Ceseda). Nous condamnions une politique basée sur la stigmatisation des étrangers et sur la volonté de lier étroitement le droit au séjour aux besoins estimés de l'économie.

Aujourd'hui la situation des étrangers s'est encore dégradée. L'asile est accordé au compte-goutte, les expulsions continuent, et trop de personnes, au premier rang desquelles les sans-papiers, restent soumises à une terrible précarité, victimes d'un système qui, non content d'encourager leur surexploitation au travail, les pénalise sur le plan du logement, de la santé, de l'insertion sociale et professionnelle ou de la vie familiale. Les régularisations, qu'il faut arracher une à une, se font trop souvent avec des titres précaires qui ne permettent pas le plein accès aux droits.

Ce qui était inacceptable sous la présidence de M. Sarkozy ne l'est pas moins sous la présidence de M. Hollande. Nombre de citoyennes et citoyens ne comprennent pas que soit poursuivie à l'identique une politique qu'ils et elles croyaient avoir dénoncée avec leurs votes. Nombreux sont celles et ceux qui manifestent leur solidarité avec les hommes et les femmes sans papiers, avec les familles menacées d'expulsion, avec les exilés des jungles, avec les mineur·e·s laissé·e·s à la rue...

Fidèles à notre engagement de 2006, nous refusons toute politique migratoire qui repose sur une logique répressive et xénophobe, nous dénonçons la persécution des Roms ainsi que toute discrimination ou stigmatisation en lien avec l'origine ou la religion.

Nous luttons pour l'avancée des droits dans notre pays, nous voulons une égalité effective des droits entre français et étrangers et le respect pour tous des droits fondamentaux, que ce soit dans le travail, l'éducation et la formation, l'accès aux soins, aux prestations sociales, à la retraite, le recours à la justice, la vie privée et familiale.

Nous réclamons :

1. la fin de la catégorisation administrative des étrangers, qui multiplie de manière absurde et opaque les statuts ;

2. la délivrance de titres de séjour de plein droit, sur des critères objectifs en lieu et place du discrétionnaire et de l'arbitraire ;

3. le retour à l'esprit des réformes de 1984, qui avaient instauré la carte de résident, c'est-à-dire un titre de séjour dont la pérennité est garante du plein accès à tout ce qui permet l'intégration.

Enfin nous voulons que la promesse - faite en 1981 - du droit de vote pour les résidents étrangers soit tenue.

Comme premier acte d'une campagne nationale, nous appelons, avec l'ensemble des organisations de l'Ucij, aux manifestations organisées le 18 décembre 2013, journée internationale des droits des travailleurs migrants et de leurs familles.

À Paris, RDV mercredi 18 décembre, 18h30, métro Belleville

www.gisti.org/spip.php?article3345

Source : message reçu le 5 décembre 17h


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Journée internationale des migrant-es

Appel de Solidaires à la manifestation du 18 décembre,
journée internationale des migrant-es

Le changement de gouvernement n'a pas été celui des politiques des quota d'expulsions, de la régularisation au cas par cas, de la division des étrangers/ères par la multiplicité et la précarisation des titres de séjour.

Pour Solidaires, le droit de séjour doit être lié à la personne et non subordonné à son intérêt économique. Il doit être stable et garanti par la loi et non à la discrétion des autorités, par tout cet ensemble de textes dérogatoires qui a émietté le droit au titre unique de séjour et de travail crée en 1984.

La circulaire du 28 novembre 2012 a rajouté de fait de nouvelles sous catégories et perpétue l'approche uniquement utilitariste des politiques migratoires !

La Marche des sans-papiers du Grand Paris, les mobilisations lycéennes contre les expulsions, et la manifestation du 7 décembre contre le racisme et pour l'égalité des droits ont rappelé que les étrangers/ères qu'ils-elles soient sans titre de séjour ou avec des titre de séjour précaires, continueront à se mobiliser avec tous leurs soutiens contre l'exploitation, l'abus de pouvoir et la volonté de les rendre invisibles, tout comme lors du précédent gouvernement.

L'Union syndicale Solidaire refuse toute politique migratoire qui repose sur une logique répressive et xénophobe mais aussi utilitariste réduisant tout-e étranger/ère à une valeur et un coût pour la collectivité.

Nous dénonçons la persécution des Roms ainsi que toute discrimination ou stigmatisation en lien avec l'origine ou la religion.

Nous luttons pour l'avancée des droits dans notre pays, nous voulons une égalité effective des droits entre français-es et étranger/ères et le respect pour tous-tes des droits fondamentaux, que ce soit dans le travail, l'éducation et la formation, l'accès aux soins, aux prestations sociales, à la retraite, le recours à la justice, la vie privée et familiale.

Nous réclamons :

  • la fin de la catégorisation administrative des étrangers, qui multiplie de manière absurde et opaque les statuts ;
  • la délivrance de titres de séjour de plein droit, sur des critères objectifs en lieu et place du discrétionnaire et de l'arbitraire dans la perspective de la généralisation de la carte de résident, conquête de la mobilisation de la Marche pour l'égalité, c'est-à-dire un titre de séjour dont la pérennité est garante du plein accès à tout ce qui permet l'intégration. Les différents titres devront disparaître pour la mise en place d'un titre unique. Enfin nous voulons que la promesse - faite en 1981 - du droit de vote pour les résidents étrangers soit tenue.

Nous appelons aux manifestations organisées le 18 décembre 2013, journée internationale des migrant-es.

Manifestation a paris le mercredi 18 decembre à 18 h du M° Belleville à République

Source : http://www.solidaires.org/article46728.html