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jeudi 28 novembre 2013 à 10h

2 parties : 1 2

Rassemblement de convergence des luttes

MEDEF responsable, gouvernement coupable

Serions-nous condamnés à courber l'échine sous la politique antisociale appliquée dans notre pays ? Sommes-nous à l'époque où seuls quelques footballeurs millionnaires seraient capables de faire grève en France ?

Ce sont les patrons, bien identifiés, connus, qui décident de réorganiser nos entreprises, fermer nos sites et alourdir nos charges de travail.

C'est le gouvernement, qui fait le choix au quotidien d'accompagner cette politique patronale :

  • En votant la loi de sécurisation (qui reprend l'ANI de janvier 2013),
  • En allongeant la durée de cotisations pour la retraite,
  • En prenant une part active et déterminante des décisions prises à Bruxelles et qui s'appliquent à toute l'Europe.

Ce sont les médias, au service d'entreprises nationales, qui nous abreuvent de « news » sans aucun intérêt ; qui veulent nous faire croire que l'austérité est la seule politique possible ; qui nous cachent les mobilisations des peuples contre l'austérité, comme celles encore du 19 octobre dernier au Portugal et en Italie.

La seule alternative, présentée comme « possible » à l'alternance entre la droite décomplexée et la social-démocratie actuelle, sert de terreau à l'extrême-droite. Qui a intérêt à porter ce sentiment, cette option politique de l'extrême-droite ? Qui les finance ?

Réponse : d'abord les riches, le grand patronat !

L'extrême-droite affirme que le problème, c'est les immigrés. Mais jamais elle ne dit que le problème, c'est le rendement du capital imposé par les employeurs, pour gagner toujours plus de profit.

L'extrême-droite affirme que le problème, c'est le « système », désignant par-là l'alternance PS-UMP. Mais jamais elle ne dit que si beaucoup d'entre nous s'appauvrissent, sont au chômage, c'est parce qu'il faut engraisser quelques ultra-riches. Ni que ce détournement a lieu sur le lieu même de production de richesses, à savoir, dans chaque entreprise.

« C'est de l'enfer des pauvres
qu'est fait le paradis des riches » Victor Hugo.

Ce n'est pas en glissant un bulletin dans une urne, et encore moins le bulletin du pire, que les salariés pourront « plus tard » voire leur situation s'améliorer. Ne déléguons à personne le pouvoir de décider de notre avenir, de nos conditions de vie et de travail !

C'est en agissant eux-mêmes que les salariés verront leur situation s'améliorer, comme le montrent les nombreuses luttes gagnantes que taisent les médias, à l'image de ces salariées de Ceacom au Havre, qui ont imposé après 12 jours de grève, une augmentation de leurs salaires de 10 %.

Agir nous-même, maintenant ! Et non laisser agir d'autres, « plus tard ». C'est tout le sens de l'appel que la Fédération lance à tous les syndicats, et tout particulièrement dans les entreprises en lutte, pour un rassemblement le 28 novembre à 10 H à Bercy (ministère de l'industrie), pour que ce gouvernement soit obligé de prendre en compte nos revendications en matière d'emploi industriel, de salaires et de protection sociale.

Le 28 novembre 2013 à Bercy : un rassemblement de convergence des luttes…qui doit montrer toute notre détermination à imposer une autre politique industrielle.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/29381
Source : http://www.communcommune.com/article-medef-re...
Source : http://www.fnic.cgt.fr/actualites/actualites-...


28 novembre 2013, 10 h, rendez-vous de luttes à BERCY

L'ensemble des secteurs industriels du champ de notre Fédération est démantelé, restructuré, vendu ou menacé de fermeture, plongeant des milliers de salariés, de familles dans le désarroi, l'insécurité la plus violente qui soit.

Ceux qui décident de ces choix en toute responsabilité veulent encore et toujours plus de profits, en le réalisant ailleurs, au mépris de l'avenir des salariés qui ont fait la grandeur de l'industrie.

Les pouvoirs publics locaux se retrouvent démunis, avec un territoire, une localité appauvris !

Le gouvernement dispose, quant à lui, de tous les leviers nécessaires pour empêcher ce démantèlement, avec la possibilité de voter des lois qui permettent plus de droits pour les salariés, leurs représentants.

Plus de droits d'action, pour les municipalités, le territoire, à s'opposer à ce déclin industriel et social.

Le gouvernement doit rendre des comptes de ses actes au monde du travail.

Si le patronat est responsable de la casse industrielle, le gouvernement est coupable, par son laisser-faire ou accompagnement aux choix patronaux.

Les travailleurs de GOODYEAR, SANOFI, KEM ONE, AIR LIQUIDE, TOTAL CARLING, ARKEMA CHAUNY, MICHELIN TOURS, etc. sont, aujourd'hui, au cœur de ce combat de classe pour défendre leurs emplois, leur avenir, leur droit à vivre sur leur territoire, sans être forcés de déménager dans une autre galère. Leur combat est celui de toute la CGT, un combat pour construire une société de progrès, d'avenir pour sa jeunesse.

Le 28 novembre, 10h, c'est l'occasion de porter ces combats, de porter les propositions de la CGT pour maintenir et développer l'industrie et ses emplois : c'est un combat d'utilité publique, un combat de justice sociale.

L'ensemble des délégués syndicaux, les représentants du personnel, avec les salariés, sont appelés à participer à cette initiative qui fera l'objet d'une conférence de presse !

Une initiative qui doit être forte en couleur CGT, dynamique, avec banderoles, pour y exprimer nos exigences, nos projets.

Une initiative pleinement engagée et complémentaire de toutes les actions à venir pour les salaires, la retraite, qui ne manqueront pas en cette période, où la voix des salariés est incontournable pour un avenir meilleur.

Le 28 novembre 2013, à 10h, rendez-vous devant le Ministère du Redressement Productif.

Source : http://www.fnic.cgt.fr/actualites/actualites-...
Source : http://ouvalacgt.over-blog.com/article-apres-...