samedi 23 novembre 2013 à 14h30
Manifestation contre les violences faites aux femmes
2013 : les violences contre les femmes continuent !
https://paris.demosphere.net/rv/29241
Les violences faites aux femmes nous concernent toutes et tous.
Elles ont lieu dans tous les milieux sociaux, dans tous les territoires, dans tous les pays.
Elles sont universelles car les inégalités femmes / hommes, la domination masculine, sont universelles.
Elles prennent différentes formes : viols et autres agressions sexuelles, violences conjugales ( physiques mais aussi psychologiques, économiques, sexuelles), harcèlement sexuel, mutilations sexuelles, prostitution, mariage forcé, lesbophobie, violences contre les femmes en situation de handicap, de vulnérabilité économique, femmes migrantes étrangères souvent victimes de double violences,etc.
Les conséquences de ces violences sont accrues dans un contexte économique et social très dégradé où il est plus que difficile de trouver du travail, une formation, ou se loger. Cette violence sociale se caractérise par des attaques généralisées contre l'ensemble des droits et des services publics, une politique d'austérité qui fragilise et précarise encore plus les femmes. Elle suscite aussi l'émergence d'une nouvelle droite et la recomposition de forces réactionnaires de droite et d'extrême droite à l'offensive depuis le mouvement du mariage pour toutes et tous. Celles ci véhiculent une idéologie lesbophobe, homophobe mais également raciste et antisémite. A une société qui se voulait solidaire succède une société d'inégalités et de divisions accrues.
Les mouvements féministes dénoncent fortement, depuis des décennies, toutes ces formes de violences.
La loi doit poser l'interdit, protéger et secourir les victimes et empêcher leur revictimisation .
Pourtant, le parcours de justice des victimes est toujours aussi difficile, et beaucoup d' auteurs de violences continuent de bénéficier d' impunité. Ceci décourage beaucoup de femmes de porter plainte.
Le dispositif législatif, arraché de longue lutte par les mouvements féministes, reste incomplet et mal appliqué par manque de moyens, de volonté politique et de cohérence globale .
Par exemple :
- les victimes de viol ou de harcèlement sexuel ne peuvent bénéficier de l'ordonnance de protection qui empêcherait un violeur ou harceleur de les approcher .
- les conséquences engendrées par les violences ne sont pas prises en compte au travail.
- l'éducation non sexiste et non lesbophobe n'est toujours pas gravée dans le marbre des programmes à chaque niveau de la scolarité
- aucune réforme de la procédure pénale n'est prévue alors que même que l'expérience démontre sa totale inadaptation pour les femmes victimes de violence.
- Les décisions concernant l'exercice de l'autorité parentale lors des séparations tiennent peu ou pas compte des violences conjugales.
Plus, le projet de loi « pour l'égalité entre les femmes et les hommes » qui doit passer à l'Assemblée nationale en décembre, après avoir été voté au Sénat à la mi septembre, n'intègre aucunement les violences comme facteur d'inégalité.
Pire : le Sénat a voté en dernière minute, en dehors de l'avis du gouvernement, un amendement « visant à préserver l'autorité partagée et à privilégier la résidence alternée pour l'enfant en cas de séparation des parents ». Pas d'accord en cas de violences perpétrées sur la mère et/ou sur les enfants ! On ne peut être un conjoint violent et un bon père ! Les femmes qui s'éloigneront pour se mettre en sécurité ou dénonceront des violences sexuelles sur leurs enfants seront passibles de sanctions.
Cet amendement a été inspiré par ceux que l'on appelle les « masculinistes », ceux qui se juchent sur des grues pour obtenir la résidence de leurs enfants alors que justement cette résidence a pu leur être retirée lorsqu'ils sont auteurs de violences ! Nous demandons son retrait !
Le projet de loi « pour l'égalité entre les femmes et les hommes » doit prendre en compte les revendications des féministes. Celles ci s'appuient sur la réalité de ce que vivent les femmes victimes de violences et non sur des stéréotypes patriarcaux, sexistes et lesbophobes.
Nous réclamons,comme en Espagne, une loi-cadre contre les violences faites aux femmes.
Nous réclamons, entre autres :
- l'extension de l'ordonnance de protection à toutes les femmes victimes de violences,
- la prise en compte des conséquences des violences au travail par la mise en œuvre de mesures concrètes,
- que l'éducation non sexiste et non lesbophobe soit inscrite dans les programmes scolaires,
- une réelle politique de logements prioritaires pour les femmes victimes de violences,
- la création et le renforcement de centres d'hébergement et d'accueil dédiés et gérés par des associations spécialisées
- l'obtention d'une carte de résidente pour tout femme demandant l'asile parce que menacée ou victime de violences lesbophobes et/ou de violences sexistes et/ou de violences sexuelles,
- l'interdiction de la résidence alternée lors d'un divorce en cas de violences sur les femmes ou les enfants.
Une autre loi est en préparation « renforçant la lutte contre le système prostitutionnel ». Déposée à l'Assemblée par le groupe de la Gauche Démocratique et Républicaine et par le groupe socialiste, cette proposition de loi reconnaît, conformément à la tradition abolitionniste de la France, que la prostitution est une violence. Elle n'est ni un choix, ni un métier. En toute logique, elle vise à interdire tout achat d'un acte sexuel, à réprimer et responsabiliser l'auteur des violences, promoteur et bénéficiaire de l'industrie mondialisée du sexe. En toute logique, elle abroge le délit de racolage qui fait peser le poids de la répression sur les victimes. Cette proposition de loi constitue une avancée d'importance.
Mais cette proposition de loi ne considère l'achat d'un acte sexuel que comme une contravention de 5ème classe. Nous réclamons que cela soit un délit.
De plus, par cette proposition de loi, les personnes prostituées étrangères, qui constituent l'immense majorité des personnes prostituées, doivent pouvoir bénéficier d'un droit au séjour garanti et pérenne, qui ne soit pas conditionné à un dépôt de plainte, quand elles souhaitent se libérer de cette oppression. Cet accès au titre de séjour doit être de plein droit et non soumis au pouvoir discrétionnaire des préfets.
En outre, le « parcours de sortie de la prostitution » et les mesures sociales l'accompagnant, doivent être précisés et renforcés et des moyens importants doivent y être consacrés. A cet égard la proposition de loi n'offre aucune garantie de financement et seule la loi de finance permettra de mesurer l'engagement de l'État à venir enfin en aide aux personnes prostituées.
Nous réclamons une loi globale abolitionniste engageant enfin la France auprès des personnes prostituées et contre le système prostitueur.Nous réclamons un renforcement de la lutte contre le proxénétisme et contre la traite.
Pour porter ces revendications jusqu'à l'Assemblée Nationale, toutes et tous à la manifestation samedi 23 novembre 2013
14h30 Montparnasse (Place du 18 Juin 1940).
Le Collectif National pour les Droits des Femmes a élaboré en 2006 une loi-cadre contre les violences faites aux femmes prenant en compte la globalité des violences et l'ensemble des mesures nécessaires pour les faire reculer. Partant de ce travail, une loi a été votée en juillet 2010, mais elle est bien insuffisante. Le Cndf a « toiletté » sa loi en 2013. Elle va être déposée par le groupe CRC au Sénat et le groupe GDR à l'Assemblée. Nous demandons qu'elle soit inscrite à l'ordre du jour de l'Assemblée Nationale et du Sénat, débattue et votée !
Premiers signataires :
Collectif National pour les Droits des Femmes, CADAC, Ailes-Femmes du Maroc, APEL- Égalité, Assemblée Citoyenne des Originaires de Turquie, Association ALFA de Nantes, Association Contre le Bizutage, Association Droits des Femmes 20e, Association Femmes Intercultures Femmes d'Afrique, Atalante vidéos féministes, CGT - SDFE, les Chiennes de Garde, Collectif féministe contre le viol, Collectif des Libanais Laïcs en France, Collectif de Pratiques et de Réflexions Féministes « Ruptures", Collectif Tenon, Collectif Val-de-Marne de lutte contre les violences faites aux femmes, les efFRONTé-e-s, l'Égalitéc'est pas sorcier, Féminisme Enjeux théâtre de l'Opprimé, Féministes pour une autre Europe, Femmes solidaires, Gauche unitaire, Fédération Nationale Solidarité Femmes, Femmes pour le Dire Femmes pour Agir, Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie, Ligue du Droit International des Femmes,Maison des Femmes de Montreuil, Marche Mondiale des Femmes Paris Ile de France, Mémoire traumatique et victimologie, Mouvement du Nid, Osez le Féminisme, Parti Communiste Français, Parti de Gauche, le Planning Familial 75, RAJFIRE, Réseau Féministe « Ruptures », SOS Femmes Alternative-Centre Flora Tristan, SNUEP-FSU, Zero Impunity, ZINE pour les femmes kurdes.
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/29241
Source : http://collectifdroitsdesfemmes.org/spip.php?
Source : message reçu le 17 novembre 14h
Manifestation contre les violences faites aux femmes
Appel de la CGT
La CGT appelle à manifester le samedi 23 novembre à 14h30 (départ Montparnasse) contre les violences faites aux femmes
Depuis 2005, la CGT participe à la « Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes », organisée sous l'égide de l'ONU.
Cette année, la CGT appelle à participer aux initiatives dans les régions et à la manifestation qui aura lieu le samedi 23 novembre à 14h30 au départ de Montparnasse.
Les luttes syndicales et féministes ont permis l'adoption de nombreuses dispositions règlementaires et législatives. Cependant, les inégalités résistent, notamment du fait de l'enfermement des femmes et des hommes dans des identités hiérarchisées. Les femmes sont toujours rémunérées en moyenne 27% de moins que les hommes. L'ampleur des violences sexistes et sexuelles faites aux femmes reste intolérable. Ces violences reposent sur l'idée que les femmes sont des objets au service des désirs des hommes, et s'appuient sur les stéréotypes sexués et sexistes, véhiculés notamment dans les publicités et les médias. Les chiffres connus sur les réalités des violences subies par les femmes, qu'il s'agisse de violences conjugales, d'agressions sexuelles, de viol ou encore de prostitution, attestent que nous sommes face à un phénomène social qui a des conséquences sur la société et sur la vie au travail.
La « journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes » a lieu en France, à quelques jours de l'examen par l'assemblée nationale d'un projet de loi sur la prostitution.
Pour la CGT, la prostitution est l'une des expressions les plus violentes de la domination masculine, et ne saurait être considérée, ni comme un métier, ni comme une « offre de service ».
La CGT s'oppose à toute marchandisation des corps et des êtres humains, et appelle de ses vœux une politique publique de lutte contre le système prostitutionnel qui s'appuie sur 4 piliers :
- La lutte contre les réseaux de traite et de proxénétisme, à l'échelle nationale et internationale
- L'accompagnement des personnes prostituées. Cela passe par l'abolition du délit de racolage passif, par un accompagnement social et par l'accès aux droits sociaux pour les personnes prostituées (titre de séjour, accès à l'emploi, au logement…). Cela nécessite des moyens financiers et humains conséquents.
- Le renforcement de l'éducation à la sexualité et de la prévention
- La responsabilisation des clients.
La CGT apprécie favorablement la proposition de loi « renforçant la lutte contre le système prostitutionnel » qui s'inscrit dans le prolongement de ces principes.
Cependant, la CGT ne se contentera pas d'effet d'annonce, et attend que les moyens financiers et humains à la hauteur soient dégagés. Enfin, la prostitution, en France comme dans le reste du monde, se développe sur le terreau de la misère, de la privation des droits particulièrement chez les femmes immigrées. Il est donc nécessaire d'agir sur le volet économique et social, sur les politiques d'immigration de faire reculer la pauvreté, la précarité, la flexibilité et les inégalités entre les femmes et les hommes : agir pour sécuriser le travail.
Mobilisons nous pour démontrer que la violence n'est pas une fatalité dans la société, que construire une société égalitaire, non violente et non sexiste est possible dès à présent !
Source : http://ulcgt10.fr/spip.php?article2740
Source : http://ulcgt20.org/spip.php?article1194
Source : http://www.ulcgt11.fr/spip.php?article3725
Manifestation contre les violences faites aux femmes
Fédération Anarchiste
Nous appelons à venir rejoindre la manifestation du 23 novembre contre la violence faites aux femmes parce que cette date est importante et a sa force symbolique, au même titre que le 8 mars. Nous pensons que ce terrain de lutte est à occuper et à ne pas laisser aux oubliettes, ainsi sommes-nous présent-e-s sur les luttes antisexistes durant toute l'année. Cependant, l'appel du Collectif National pour le Droits des femmes (CNDF) se positionne clairement en faveur de la loi contre le système prostitutionnel, dans une visée abolitionniste. Si nous sommes à terme pour la disparaition de toutes formes de dominations et d'exploitation, nous pensons que la première des solidarités face aux oppressions subies est de ne pas ajouter une double peine aux personnes concernées. Nous nous désolidarisons donc de l'appel abolitionniste du CNDF, car nous pensons que nous devons soutenir les luttes, définies par les exploité-e-s et opprimé-e-s, en leur donnant les moyens de se défendre et d'avoir des droits pour assurer une existence qui ne serait pas celle du stigmate et de la marginalisation, y compris dans les luttes.Nous invitons les personnes qui ne se reconnaissent pas dans la position du CNDF sur ce sujet mais qui souhaitent montrer leur soutien contre la violence envers les femmes de venir rejoindre notre cortège. solidarité des opprimé-e-s dans les luttes!
Groupe Etoile Noire de la Fédération Anarchiste.
Tous les ans, des chiffres sont assénés. Dramatiques et dramatiquement figés malgré de nouvelles mesures institutionnelles:
- 1 femme meurt tous les 3 jours de violences conjugales.
- 75 000 viols estimés, soit 1 viol toutes les 7 minutes.
S'il n'y a plus légalement en France de chef de famille, si les femmes jouissent des mêmes droits civiques que les hommes, notre société française reste profondément sexiste et patriarcale. La domination et la violence masculine s'expriment de diverses manières :
Violences dites « conjugales » (mais qu'en est-il des violences exercées par un frère ou un père?) impliquant violences physiques aussi bien que psychologiques, économiques...
Viols et agressions sexuelles mais aussi harcèlement sexuel, insultes... directement engendrés par la culture du viol (environnement social et médiatique visant à tolérer, excuser, banaliser et esthétiser les violences sexuelles).
Précarité qui touche plus durement les femmes que les hommes : écarts de rémunération, de retraite... 70% des travailleurs pauvres sont des femmes.
Ordre Moral qui entend refuser aux femmes la pleine jouissance de leur corps : IVG légal mais difficile et menacé, contraception globalement non remboursée, lois menaçant les prostituées...
Les femmes sont éduquées dans la peur et incitées par la société patriarcale à se taire et à restreindre leurs libertés prétendument pour leur propre sécurité.
A l'inverse, on assiste à un refus catégorique de sensibiliser les hommes aux violences : personne ne leur apprend à ne pas violer, frapper, insulter, mépriser...
Les luttes contre les violences faites aux femmes n'impliquent pas seulement d'obtenir de nouvelles lois ni de nouvelles mesures de protection pour les femmes (d'autant que leur application et les moyens mis en œuvre pour les rendre effectives ne suivent que rarement les grands discours).
Ces luttes impliquent de prendre la société à bras le corps et à agir contre les violences au jour le jour, dans nos quartiers, dans nos entreprises, dans nos écoles, dans nos foyers.
La Fédération anarchiste s'attache à identifier, dénoncer et déconstruire tout rapport de domination sexiste et patriarcale et invite tous ceux et toutes celles qui aspirent à une société libre et égalitaire à venir s'organiser et lutter.
Rejoignez-nous à la manifestation contre les violences faites aux femmes, samedi 23 novembre 2013, 14h30 à Montparnasse (Place du 18 Juin 1940).
Source : message reçu le 21 novembre 01h
Source : http://etoilenoire-fa.blogspot.com/2013/11/23...
Source : http://etoilenoire-fa.blogspot.com/2013/11/23...
Journée internationale contre les violences faites aux femmes
Appel du NPA
A l'occasion du 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, une manifestation se déroulera de Montparnasse à l'Assemblée Nationale le samedi 23 novembre à 14h30. Le NPA tiendra un point fixe sur le parcours (angle Bd Raspail/Rue de Rennes).
Malheureusement cette journée est toujours d'actualité. En France, une femme sur dix est victime de violences, une femme meurt tous les deux jours et demi sous les coups de son compagnon ou ex-compagnon. Les viols sont estimés à 75 000 par an, soit une femme violée toutes les sept minutes !
Lutter vraiment contre les violences sexistes.
Il ne suffit pas de se lamenter une fois par an ou de s'indigner quand l'un de ces crimes fait la une de l'actualité, il faut une politique cohérente et résolue. Avec les associations féministes, le NPA exige une véritable loi-cadre contre les violences faites aux femmes et les moyens nécessaires à sa mise en place : des formations spécifiques pour les personnels de police, justice et santé pour l'accueil des femmes victimes de violences, la protection effective des femmes qui portent plainte, notamment par l'éloignement forcé de l'agresseur...
Les politiques d'austérité mettent les femmes en danger.
Les femmes victimes de viols ou de violences ont besoin de lieux d'accueil. Rappelons que pour les femmes et pour les enfants, le lieu le plus dangereux, celui où s'exercent la majorité des violences sexuelles, est le foyer. Les victimes de ces violences conjugales ou familiales ont besoin de lieu où vivre, se reconstruire, trouver écoute et réconfort. Pour cela il faut des moyens, des logements, des centres d'accueil. En contradiction avec les beaux discours du gouvernement, les coupes budgétaires entraînent la suppression du financement de nombreuses associations d'aides aux victimes et la fermeture de nombreux centres d'hébergement d'urgence pour femmes à la rue ou battues, augmentant le nombre de femmes se retrouvant sans solution, condamnées parfois à retourner vivre avec leur agresseur.
Combattre le sexisme, imposer l'égalité réelle.
Aux violences extrêmes et mesurables s'ajoutent les violences quotidiennes.
Au travail, la précarité et le chômage renforcent les pouvoirs des patrons et fragilisent les salariés, en premier lieu les femmes qui restent les plus précaires et les plus mal payées. Ces conditions favorisent les discriminations, pressions, chantage à l'emploi, harcèlement allant jusqu'aux agressions sexuelles. Dénoncer ces comportements, manifester sa solidarité c'est non seulement aider une collègue, c'est aussi refuser collectivement la loi du plus fort.
Dans l'espace public les comportements machistes, méprisants ou agressifs sont fréquents. Les femmes sont souvent désignées comme responsables elles-mêmes des violences dont elles sont les victimes, accusées de se trouver au mauvais endroit, au mauvais moment, dans la mauvaise tenue. Comme si l'espace public, la rue n'était pas vraiment un endroit pour elles, elles ne doivent y être ni trop tôt, ni trop tard, habillées pas trop court mais pas voilées non plus !
Contre ces agressions, conquérir l'égalité est un combat collectif de tous et toutes.