thème : international
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mercredi 23 octobre 2013 à 18h30

A l'appel du FSN-France

Rassemblement devant l'ambassade de Tunisie

2012-2013 : l'année de trop… rahil (départ) - Ennahdha degage !

Le 23 octobre 2013, deux ans se sont écoulés depuis l'élection de l'Assemblée Nationale Constituante, qui a porté la Troïka au pouvoir. Deux ans de gestion désastreuse et de fiasco dans tous les domaines.

Le Constitution n'est pas achevée, l'Instance supérieure indépendante des élections (ISIE) n'est pas mise sur pied, le code électoral n'a pas encore vu le jour et, consécutivement aucune date n'est fixée pour les prochaines élections.

L'économie du pays est au bord de la faillite, gangrenée par la corruption, l'inflation, la contrebande et les filières de trafics en tout genre. Le chômage ne cesse d'augmenter, les prix flambent et la situation des régions intérieures, berceau de la révolution, se détériore jour après jour, pour atteindre dans certains endroits un stade dramatique. Le désœuvrement et le désespoir de la jeunesse sonne le retour aux heures sombres de la harga massive accompagnée par les cortèges de morts et des disparus.

Ce gouvernement de l'incompétence et de la faillite doit démissionner !

Pendant ce temps le gouvernement de la Troïka, dominé par Ennahdha, faisant la sourde oreille aux revendications populaires, s'est occupé à mettre la main en toute illégalité sur sur l'appareil de l'Etat avec des nominations à tour de bras sur le seul critère d'allégeance et à faire taire par l'intimidation, le chantage et l'incarcération abusives des jeunes, des artistes et des journalistes. Il a lâchement précipité nos soldats et nos agents de l'ordre, dans des affrontements contre des terroristes surarmés et insaisissables ; Jebel Châambi (Kasserine), Jebel Ourghi, Jebel Selloum (Kef) et aujourd'hui à Goubellat (Béja), dont les attaques sont curieusement déclenchées en syntonie avec les difficultés du gouvernement des Frères musulmans, prouvant pour les sceptiques, la véritable nature des liens unissant ces groupes jihadistes à ceux qui tiennent les rênes du pouvoir en Tunisie. Le phénomène terroriste s'enracine dans le paysage politique. Les liquidations physiques des opposants politiques, dont les récentes révélations ont alerté de l'implication du gouvernement dans les assassinats des martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, allait devenir une pratique banale avec une garantie d'impunité car, en effet, les commanditaires et les assassins courent toujours … Ce gouvernement de lâches et de criminels doit démissionner !

Pour s'assurer de leur règne, le parti Ennahdha et le gouvernement de la Troïka ont tout fait pour semer la division dans les rangs du l'opposition, n'ayant pas réussi, ils ont feint d'accepter de participer au dialogue national de résolution de la crise politique que traverse le pays, mais c'est encore pour mieux le saboter de l'intérieur. Ils refusent de reconnaître leurs échecs et quitter le pouvoir. Ils nous préparent une fraude électorale massive lors des prochaines échéances. Ils veulent confisquer notre avenir… Ils doivent partir !

Venez l'exiger avec nous !

Rassemblement devant l'ambassade de tunisie
Ennahdha dégage !

Le 23 octobre 2013 - 18h30
Place André Tardieu, Métro : Saint François Xavier 75007


Front du Salut National - France

Déclaration

Le Front du Salut National - Coordination France, FSN-France, rappelle son adhésion à la démarche nationale et confirme son attachement aux revendications du Front, à savoir la dissolution de l'Assemblée constituante, la destitution du Gouvernement de la Troïka et la désignation d'un gouvernement de Salut national restreint, constitué de compétences et présidé par une personnalité indépendante.

Les composantes du Front du Salut National ont appelé le 13 août 2013 au départ (Errahil) de tous les responsables nommés dans l'Administration tunisienne sur une base partisane.

En effet, en l'espace de deux ans, depuis les élections du 23 octobre 2011, la Troïka et en particulier le parti Ennahda, ont réussi à placer leurs fidèles dans les postes clés aux quatre coins du pays. D'autre part, une administration parallèle contrôlée exclusivement par le parti Ennahda s'est érigée essentiellement au sein de l'appareil judiciaire et sécuritaire du pays. Sans oublier la création des milices fascistes et de groupes violents appelés « Ligues de protection de la révolution -LPR- » afin de terroriser la société civile et l'opposition démocratique. Le FSN/France exige la dissolution de ces ligues et la traduction de leurs responsables criminels en justice.

En France, comme dans le reste du monde, les représentations diplomatiques et consulaires ou encore les administrations en rapport avec l'émigration n'ont pas échappé à la main mise hégémonique de la Troïka.

Nous constatons, ainsi, que :

  • malgré l'opposition du syndicat du ministère des Affaires Etrangères, les nominations aux missions diplomatiques et consulaires ont été effectuées principalement, sur la base de leurs appartenances à Ennahda et à ses alliés
  • L'Office des Tunisiens à l'Etranger, l'OTE, un outil de contrôle et de maillage de la communauté tunisienne durant l'ère de la dictature de Ben Ali, voit ses principaux cadres et son mode de fonctionnement, maintenus en l'absence de toute réforme.
  • Le Haut Conseil des Tunisiens à l'Etranger, une vieille revendication du mouvement associatif démocratique de l'immigration en France, a été récupérée par le Secrétariat d'Etat à l'Immigration et aux Tunisiens à l'étranger représenté en la personne de Houcine Jaziri, et vidé de sa substance. Le simulacre de concertation organisé par le secrétaire d'Etat et son obstination à le mettre coûte que coûte sous le contrôle de l'exécutif ont été bloqués jusque-là par la résistance du mouvement démocratique des Tunisiens à l'étranger dans son ensemble.
  • Les locaux, appartenant à l'Etat Tunisien en France et destinés à accueillir les initiatives associatives, sont placés d'une manière occulte au service d'une nouvelle catégorie d'associations, à caractère cultuel et/ou politique, inféodées au régime nahdaoui au pouvoir.

Afin de combattre la régression sur le plan démocratique et la dérive fascisante de la politique d'Ennahda destinée aux Tunisiens résidents à l'étranger et pour faire barrage à toutes velléités de retour au passé despotique, Le Front de Salut National - Coordination France, appelle :

1. A la révision immédiate des nominations effectuées sur une base partisane dans les missions Diplomatiques et consulaires en France

2. Au gel des activités de l'Office des Tunisiens à l'Etranger (l'OTE)- à l'exception des services essentiels destinés à la communauté-. L e FSN/France exige un audit des activités de cet office dans l'attente de sa refonte sur de nouvelles bases administratives, sociales et culturelles.

3. Au rejet du projet du Haut Conseil des Tunisiens à l'Etranger imposé dans la précipitation et sans concertation, par le gouvernement Ennahda et ne répondant pas aux critères de constitutionnalité, de représentativité, et d'indépendance.

4. A la mise en place d'une commission assurant la gestion démocratique, transparente et équitable des locaux appartenant à l'Etat Tunisien en France.

Travail, Liberté, Dignité

Vive la Tunisie libre démocratique et indépendante

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/28835
Source : message reçu le 21 octobre 15h