jeudi 24 octobre 2013 à 14h
Manifestation étudiante le 24 octobre
L'éducation est un droit, pas un privilège !
tou-te-s ensemble, continuons la mobilisation !
https://paris.demosphere.net/rv/28796
Depuis maintenant plusieurs semaines, des débuts de mobilisations ont lieu dans des dizaines d'établissements de l'enseignement supérieur face à un même constat : l'autonomie budgétaire mise en place avec la LRU (Loi de Responsabilité des Universités) en 2007, et dont la loi Fioraso votée en Juillet 2013 n'est que l'aggravation, conduisent nos universités au bord de la faillite. Plutôt que de s'y opposer fermement, les Conseils d'Administrations gèrent laborieusement la situation.
Les conséquences pour nous sont immédiates :TD surchargés, réduction de l'offre d'enseignement (suppressions de filières, d'options...), capacités d'accueil réduites avec pour effet des centaines d'étudiantes et d'étudiants privé-e-s d'inscriptions, suppression d'une université (Béziers), recours massifs aux emplois précaires, suppressions et gels de postes.
C'est contre ces effets directs, conséquences des réformes néo-libérales de l'université, que des AG ont lieu comme à Montpellier, Toulouse, Rennes, Paris, Saint-Denis et dans de nombreuses autres villes.
Au niveau des écoles du travail social et des filières sociales et médico-sociales, des mobilisations se construisent sur la question des stages sur Bordeaux, Rennes, Montrouge-Paris, Montpellier et une dynamique s'enclenche dans d'autres villes (Besançon, Grenoble, ...). L'IRTS (Instituts Régionaux du Travail Social) a appelé il y a quelques jours à une Coordination Nationale des IRTS, qui aura lieu chez eux le 16 novembre.
Dans le même temps, les lycéen-ne-s sont mobilisé-e-s avant leurs vacances par rapport à l'expulsion de deux de leurs camarades, demandant la démission du ministre de l'Intérieur et appelant à l'arrêt des expulsions. Tout ces mouvements sont l'expression d'un refus des politiques de casse de l'éducation et de répression envers les immigré-e-s.
En dehors du fait que c'est une forte dégradation des conditions de travail et d'accès à l'éducation, c'est la fin d'un modèle d'enseignement supérieur que nous sommes en train de vivre, et ce depuis plus de dix ans maintenant. Il faut se rendre à l'évidence, il y a urgence à rompre avec ces réformes libérales qui mettent fin à ce qui fut un bien public.
Le type d'enseignement supérieur dont nous disposons ne concerne pas seulement les étudiant-e-s et les personnels qui y travaillent mais l'ensemble de la société. Pour repousser ces transformations réactionnaires et aller plus loin dans ce qui a été réalisé à l'époque de la massification scolaire, il nous faut construire des luttes afin de réactualiser l'idée d'une université réellement ouverte à tous et toutes, sans conditions, critique, émancipatrice, populaire et démocratique !
Solidaires Étudiant-e-s, syndicats de luttes, appelle à :
- une première journée de mobilisation et de grève le jeudi 24 Octobre
- la manifestation parisienne ce même jour, à 14 heures à Denfert-Rochereau, qui se dirigera vers le ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche.
- la convergence des universités, des écoles du travail social et lycées en lutte, pour une mobilisation contre les politiques libérales de casse de l'éducation et de l'enseignement supérieur.
- l'auto-organisation du mouvement, par des Assemblées Générales et des Coordinations Nationales
Nous exigeons :
- L'abrogation de la Loi Fioraso et de la loi LRU
- Le réengagement financier total de l'État dans l'éducation et l'enseignement supérieur et de recherche.
- Un salaire socialisé pour tou-te-s les étudiant-e-s
- L'accès de toutes et tous à l'éducation, sans distinction
- La délivrance automatique de papiers pour toutes les personnes inscrites dans l'enseignement français.
- Une éducation et un enseignement supérieur gratuit, public, émancipateur et critique.
Tout-e-s ensemble, luttons pour une nouvelle éducation, renforçons la mobilisation !
Contacts de la fédération : 06 86 80 24 45
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/28796
Source : http://www.sudeducation.org/Mobilisations-dan...
Source : http://www.solidaires-etudiant-e-s.org/commun...
Source : http://iufmparis.canalblog.com/archives/2013/...
Manifestation - universités / recherche
La manifestation sur Paris partira de Denfert-Rochereau à 14heures le Jeudi 24 Octobre. Elle ira en direction du ministère de l'ESR.
- refus de toutes les mesures d'austérité et des politiques libérales dans les universités
- réengagement financier de l'État, des financements à 100% publics à hauteur des besoins
- titularisation des précaires de l'ESR et un plan pluriannuel d'embauche massive des personnels à hauteur des besoins ;
- fin de l'autonomie financière des universités à l'origine des problèmes actuels
Source : message reçu le 17 octobre 19h
Déclaration des organisations de jeunesse et étudiantes
en solidarité avec les mobilisations des universités
À l'instar de tout les services publics, comme la Santé ou l'Éducation Nationale, l'Enseignement supérieur subit depuis de nombreuses années les contre-réformes libérales. Elles visent à déréglementer le contenu et à abaisser la qualité de nos formations, à faire entrer le privé dans le financement et la gestion des universités, à adapter la future main d'œuvre que constituent les étudiants et étudiantes aux besoins des grandes entreprises tout en détruisant les garanties collectives que constituaient les diplômes.
La même logique est à l'œuvre lorsqu'il s'agit d'allonger la durée de cotisation pour accéder à la retraite et de baisser les pensions : détruire les acquis sociaux et faire payer la crise aux classes populaires. Pour cette raison, nous, organisations étudiantes et de jeunesse, appelons les étudiants et étudiantes à se mobiliser le 15 octobre aux côtés des salariés contre la "réforme" des retraites actuellement en discussion parlementaire.
Pour mettre un coup d'arrêt à cette logique, une mobilisation commune de tous ceux et celles qui subissent les politiques antisociales sera nécessaire.
Nous soutenons les assemblées générales de Béziers, Montpellier 3, Rennes 2 et Paris 1 ou encore Toulouse-Le Mirail, ainsi que toutes celles qui auront lieu dans les prochains jours contre l'austérité à l'université.
Partout en France, les universités sont confrontées à la pénurie budgétaire. La seule réponse apportée est la mise en place de plans d'austérité locaux qui se traduisent par une sélection accrue, une remise en question des examens (suppression des rattrapages, tirage au sort, ...), des suppressions de filières et d'options, etc, voire la fermeture complète d'une fac à Béziers.
Si ces problèmes sont les mêmes partout, c'est qu'ils découlent d'une même politique nationale. La LRU, votée en 2007 par le gouvernement Sarkozy et maintenue par l'actuel gouvernement, a transféré la gestion des budgets aux universités. La loi Fioraso votée en juin 2013 ne fera qu'aggraver cette situation. Couplée à un désengagement financier de l'État et à la libéralisation de l'Enseignement supérieur depuis plusieurs années, cette autonomie budgétaire est à l'origine de l'ensemble des problèmes qui dégradent au quotidien les conditions d'études et la qualité des diplômes.
Beaucoup d'étudiants et d'étudiantes ont décidé de réagir face à cette situation. L'austérité à l'université n'est pas une fatalité.
Une mobilisation est en cours, à laquelle plusieurs centaines d'étudiants et d'étudiantes participent pour satisfaire leurs revendications. Mais une victoire n'est pas possible si ces luttes se mènent isolées, université par université.
C'est en menant notre combat ensemble, à l'échelle nationale, que nous serons plus nombreux et nombreuses pour gagner sur nos revendications.
Nous appelons donc à une journée nationale de mobilisation étudiante le jeudi 24 octobre.
Nous appelons les étudiants et étudiantes de toutes les universités françaises à se réunir d'ici là en assemblées générales, à discuter et à adopter des plates-formes de revendications notamment :
- Le refus de toutes les mesures d'austérité et des politiques libérales dans les universités
- Le réengagement financier de l'État, des financements à 100% publics à hauteur des besoins
- La titularisation des précaires de l'ESR et un plan pluriannuel d'embauche massive des personnels à hauteur des besoins ;
- La fin de l'autonomie financière des universités à l'origine des problèmes actuels
Communiqué unitaire de Solidaires Étudiant-e-s, syndicats de luttes, d'Alternative Libertaire, du Nouveau Parti Anticapitaliste et de la Gauche Anticapitaliste.
Plus d'informations sur nos sites internet :
http://solidairesetudiantesp8.over-blog.com/
www.solidaires-etudiant-e-s.org/syndicats/paris-8
Source : message reçu le 17 octobre 19h
Source : http://www.solidaires-etudiant-e-s.org/actual...