dimanche 24 novembre 2013 à 20h
Projection débat
« Ne vivons plus comme des esclaves »
Dans le cadre du festival de cinéma « Images mouvementées »
https://paris.demosphere.net/rv/28683
Documentaire de Yannis Youlountas, France, 2013, 89 mn
Venu des catacombes grecques de l'Europe, un murmure traverse le continent dévasté : « Ne vivons plus comme des esclaves » (prononcer « Na mi zisoumé san douli » en grec). Sur les murs des villes et sur les rochers des campagnes, sur les panneaux publicitaires vides ou détournés, dans les journaux alternatifs et sur les radios rebelles, dans les lieux d'occupation et d'autogestion qui se multiplient, tel est le slogan que la résistance grecque diffuse, jour après jour, et nous invite à reprendre en chœur sur les mélodies de ce film à ses côtés. Un grand bol d'air frais, d'enthousiasme et d'utopies en marche, venu de la mer Égée.
Débat: La Grèce bouge encore
Avec Yannis Youlountas, réalisateur et écrivain franco-grec, et Thomas Coutrot, économiste, porte-parole d'Attac
La pression des marchés financiers, une politique d'austérité imposée par la troïka (Commission Européenne, BCE, FMI) : voici un excellent moyen de contrôler les peuples et de brader les biens
publics. La Grèce connaît ainsi une crise particulièrement violente. Si l'extrême-droite en profite pour prospérer sur la misère, des initiatives citoyennes encourageantes s'organisent également :
résistance, réappropriations, autogestion… C'est peut-être l'occasion de tout remettre à plat et de sortir des logiques néolibérales tout en réinventant la solidarité.
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/28683
Source : http://nevivonspluscommedesesclaves.net/spip....
11ème Festival de cinéma d'Attac PNO - Images mouvementées
« Ô pouvoir, ô (dés)espoir ! »
du mercredi 20 au lundi 25 novembre 2013
Tarif unique une séance : 6,50 €
Tarif groupes (à partir de 20 personnes) et scolaires : 4 €
Carte 5 séances : 22,50 €
Depuis 2003, le festival de cinéma d'ATTAC « Images mouvementées » s'emploie à informer et à susciter la réflexion collective sur des questions cruciales de ce début de XXIème siècle en s'appuyant sur une programmation cinématographique exigeante.
Pour cette 11e édition, nous avons choisi comme thème :
Ô pouvoir, ô (dés)espoir !
Lorsqu'on parle de pouvoir, on pense en premier lieu au pouvoir politique, sans doute car celui-ci est revendiqué explicitement. Mais la question du pouvoir se pose à toutes les échelles : couple, famille, école, associations, entreprises, partis politiques, groupes religieux… A tous les niveaux, on reproduit un système hiérarchisé, sans même s'interroger sur son bien-fondé. Faut-il nécessairement que quelqu'un dirige ? Lorsqu'elle est subie, une autorité peut-elle demeurer légitime ? Et quels garde-fous peuvent prémunir d'une dérive vers l'autoritarisme ? Car subir l'autorité d'autrui peut être violent et destructeur. Le pouvoir s'exerce souvent par la contrainte, par la punition, par la peur, au détriment du dialogue, de la coopération et de la non-violence.
Refuser le pouvoir, l'autorité, la hiérarchie, c'est le projet de l'anarchie. On peut dire que celle-ci est d'une certaine manière à l'œuvre dans certaines structures, entreprises, sous la forme de l'autogestion. Cependant, elle n'a été éprouvée que très ponctuellement en tant que système politique.
La démocratie se définit comme le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple, est-ce utopique ? Actuellement, notre démocratie représentative semble plus que jamais en échec. Le pouvoir au peuple y est plus ou moins illusoire, le peuple ne sentant pas vraiment ses intérêts portés par ses représentants. La démocratie peut-elle être réinventée ?
Le récent mouvement des indignés aspire à une réelle démocratie, invite les peuples à reprendre leur destinée en main face aux politiques d'austérité qu'on veut leur imposer.
Si les citoyens ne font plus confiance au pouvoir politique pour résoudre leurs problèmes, c'est que celui-ci semble impuissant, inféodé au pouvoir économique. La mainmise de la finance est tellement accablante, c'est là que semble résider désormais le seul véritable pouvoir.
Prendre le pouvoir sur quelqu'un, c'est lui imposer une domination, voire une oppression. C'est ainsi que les hommes ont soumis les femmes, que des Etats occidentaux ont asservi des colonies et même réduit des hommes et des femmes en esclavage.
Dans la plupart des cas, se mettent en place des formes de contre-pouvoir pour tenter de modifier voire inverser le rapport de force : grève, boycott, manifestation… La création de contre-pouvoirs institutionnalisés pourrait permettre d'éviter les dérives autoritaires et provoquer un réel débat démocratique.
Certains pouvoirs agissent de manière plus insidieuse pour gouverner nos actes : pouvoir des médias, de la publicité, langue du pouvoir, ainsi que tous les autres outils possibles de propagande.
Le cinéma également possède un pouvoir, et nous allons l'expérimenter ensemble, pour le meilleur.
Pour cette 11e édition, nous proposerons, durant 10 jours :
- une quarantaine de films (documentaires et fictions, longs et courts-métrages),
- de nombreux débats avec des représentants de l'ensemble de la société civile : responsables associatifs, sociologues, philosophes, historiens, représentants syndicaux, cinéastes…
- des séances destinées plus particulièrement aux publics scolaires,
- une table de presse / librairie bien fournie
- et bien d'autres animations
Source : http://local.attac.org/images-mouvementees/Fe...
Source : http://local.attac.org/images-mouvementees/Fe...
Source : message reçu le 23 octobre 17h