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mercredi 20 novembre 2013 à 20h

2 parties : 1 2

Ouverture du festival « Images mouvementées »

Projection débat « Hollande, DSK, etc. »

Documentaire, France, 83 mn, de Julien Brygo, Pierre Carles, Nina Faure et Aurore Van Opstal -

Au printemps 2012, en pleine campagne des élections présidentielles, une équipe de choc s'invite chez les notables de la presse parisienne pour les interroger sur le traitement de faveur dont
ils gratifient François Hollande depuis les premiers jours de sa candidature, après l'effondrement de leur ancien favori, Dominique Strauss-Kahn.

Confrontés aux preuves de leur parti pris, directeurs de journaux, éditorialistes chevronnés et petits soldats du journalisme politique se cabrent, se défaussent, se récrient, s'énervent - et parfois se dévoilent...

débat d'ouverture: Les médias en campagne… électorale

Avec

  • Julien Brygo, reporter au mensuel Le Monde diplomatique, l'un des réalisateurs du film, ainsi que
  • Nathalie Simon et Yanic Gornet d'Acrimed.

Hors l'économie de marché, point de salut : les médias dominants sont unanimes et nous martèlent sans cesse le message !

On peut se demander si ceux-ci sont autre chose aujourd'hui qu'une courroie de transmission des détenteurs du pouvoir, qu'il soit politique ou financier. La liberté de la presse, que revendiquent ces mêmes médias, est-elle crédible quand on sait qu'ils sont la propriété des grands groupes industriels et soumis à la pression des annonceurs ?
Dans ce contexte, comment des médias indépendants, proposant un véritable journalisme d'investigation, peuvent-ils se développer ?

http://www.acrimed.org/local/cache-vignettes/L300xH435/DSK_Hollande_etc-ea49b.jpg

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/28682
Source : message reçu le 19 novembre 22h
Source : http://local.attac.org/images-mouvementees/Fe...


11ème Festival de cinéma d'Attac PNO - Images mouvementées

« Ô pouvoir, ô (dés)espoir ! »

du mercredi 20 au lundi 25 novembre 2013

Tarif unique une séance : 6,50 €
Tarif groupes (à partir de 20 personnes) et scolaires : 4 €
Carte 5 séances : 22,50 €

Depuis 2003, le festival de cinéma d'ATTAC « Images mouvementées » s'emploie à informer et à susciter la réflexion collective sur des questions cruciales de ce début de XXIème siècle en s'appuyant sur une programmation cinématographique exigeante.

Pour cette 11e édition, nous avons choisi comme thème :
Ô pouvoir, ô (dés)espoir !

Lorsqu'on parle de pouvoir, on pense en premier lieu au pouvoir politique, sans doute car celui-ci est revendiqué explicitement. Mais la question du pouvoir se pose à toutes les échelles : couple, famille, école, associations, entreprises, partis politiques, groupes religieux… A tous les niveaux, on reproduit un système hiérarchisé, sans même s'interroger sur son bien-fondé. Faut-il nécessairement que quelqu'un dirige ? Lorsqu'elle est subie, une autorité peut-elle demeurer légitime ? Et quels garde-fous peuvent prémunir d'une dérive vers l'autoritarisme ? Car subir l'autorité d'autrui peut être violent et destructeur. Le pouvoir s'exerce souvent par la contrainte, par la punition, par la peur, au détriment du dialogue, de la coopération et de la non-violence.

Refuser le pouvoir, l'autorité, la hiérarchie, c'est le projet de l'anarchie. On peut dire que celle-ci est d'une certaine manière à l'œuvre dans certaines structures, entreprises, sous la forme de l'autogestion. Cependant, elle n'a été éprouvée que très ponctuellement en tant que système politique.

La démocratie se définit comme le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple, est-ce utopique ? Actuellement, notre démocratie représentative semble plus que jamais en échec. Le pouvoir au peuple y est plus ou moins illusoire, le peuple ne sentant pas vraiment ses intérêts portés par ses représentants. La démocratie peut-elle être réinventée ?

Le récent mouvement des indignés aspire à une réelle démocratie, invite les peuples à reprendre leur destinée en main face aux politiques d'austérité qu'on veut leur imposer.

Si les citoyens ne font plus confiance au pouvoir politique pour résoudre leurs problèmes, c'est que celui-ci semble impuissant, inféodé au pouvoir économique. La mainmise de la finance est tellement accablante, c'est là que semble résider désormais le seul véritable pouvoir.

Prendre le pouvoir sur quelqu'un, c'est lui imposer une domination, voire une oppression. C'est ainsi que les hommes ont soumis les femmes, que des Etats occidentaux ont asservi des colonies et même réduit des hommes et des femmes en esclavage.

Dans la plupart des cas, se mettent en place des formes de contre-pouvoir pour tenter de modifier voire inverser le rapport de force : grève, boycott, manifestation… La création de contre-pouvoirs institutionnalisés pourrait permettre d'éviter les dérives autoritaires et provoquer un réel débat démocratique.

Certains pouvoirs agissent de manière plus insidieuse pour gouverner nos actes : pouvoir des médias, de la publicité, langue du pouvoir, ainsi que tous les autres outils possibles de propagande.

Le cinéma également possède un pouvoir, et nous allons l'expérimenter ensemble, pour le meilleur.

Pour cette 11e édition, nous proposerons, durant 10 jours :

  • une quarantaine de films (documentaires et fictions, longs et courts-métrages),
  • de nombreux débats avec des représentants de l'ensemble de la société civile : responsables associatifs, sociologues, philosophes, historiens, représentants syndicaux, cinéastes…
  • des séances destinées plus particulièrement aux publics scolaires,
  • une table de presse / librairie bien fournie
  • et bien d'autres animations

Programme au format PDF:

Visuel 2013

Source : http://local.attac.org/images-mouvementees/Fe...
Source : http://local.attac.org/images-mouvementees/Fe...
Source : message reçu le 23 octobre 17h