thèmes : travail, sexisme
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jeudi 10 octobre 2013 à 14h

Réflexion autour du

travail considéré comme féminin
et des « vases communicants »

Séminaire « Travail, mondialisation et imbrication des rapports sociaux »

Nous avons le plaisir de vous informer que le séminaire "Comment penser le travail au croisement des catégories?" reprend ses activités pour l'année 2013-2014. Vous trouverez ci-joint le texte de présentation d'un travail collectif qui se poursuit, ainsi que le programme et l'annonce de la 1ère séance qui aura lieu jeudi prochain, le 10 octobre.

En espérant que celui de cette année provoque autant d'enthousiasme, n'hésitez pas à le faire suivre et bien sur à y participer afin que nos échanges soient toujours plus constructifs.

A l'occasion de la 1ème séance de l'année 2013-2014 nous accueillerons jeudi 10 octobre de 14h à 17h (Salle 255) 59/61 rue Pouchet 75017 (Bus 66, métros Brochant ou Guy Môquet)

Jules Falquet, Maîtresse de conférences HDR ; CEDREF - CSPRP ; Responsable de la spécialité de Master (recherche) Genre et Développement ; UFR de Sciences sociales, Université Paris Diderot

Travail, mondialisation et imbrication des rapports sociaux : réflexion autour du travail considéré comme féminin et des « vases communicants »

Depuis la révolution industrielle, avec Marx, beaucoup pensent que l'extension du capitalisme, en développant les forces productives et la classe prolétaire, va étendre les rapports salariaux à l'ensemble de la main-d'œuvre puis, entraînant son propre dépassement, conduire à la société sans classes enfin égalitaire. Dans un ordre d'idées voisin quoique différent, beaucoup de féministes ont cru que l'accès des femmes au travail salarié conduirait notamment à une indépendance économique qui était la principale voie de leur libération. A tel point qu'aujourd'hui, dans le but officiel d'œuvrer au bien-être des femmes, les institutions internationales subordonnent l'octroi de certains prêts à de complexes indicateurs d'autonomie des femmes prenant en compte leur insertion sur le marché du travail.

Pourtant, en m'appuyant sur les théories féministes matérialistes francophones (en particulier celles de Danièle Kergoat et de Colette Guillaumin) et sur celles de l'imbrication des rapports sociaux de sexe, « race » et classe (formulée dès 1977 dans la Déclaration féministe Noire du Combahee River Collective), je montrerai ici que les choses sont loin d'être si simples.

Discutante, Michelle Paiva, Doctorante en sociologie, Paris 8 - CRESPPA-GTM, associée au GISCOP93

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/28519
Source : liste de diffusion TERRA, reçu le 4 octobre 09h