thème : international
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jeudi 10 octobre 2013 à 20h30

Projection - discussion - Un exemple de

restauration du patrimoine arménien en Turquie

"Les fontaines de Habap : l'histoire d'une restauration"

un film de Dilek Aydın distribué par la Fondation Hrant Dink

Projet réalisé par la Fondation Hrant Dink, à l'initiative de Fethiye Çetin, avec la collaboration de l'Organisation Terre et Culture

entrée libre
http://www.terreetculture.org/

Fethiye Çetin est une avocate militante des droits de l'homme en Turquie, où ces droits fondamentaux sont très peu respectés. Elle est l'avocate de la famille de Hrant Dink, et auteure de nombreux ouvrages, dont "Le livre de ma grand-mère" où elle raconte comment sa grand-mère a révélé le secret de son identité arménienne.

La Fondation Hrant Dink (Istanbul, Turquie), a été créée après l'assassinat politique de ce dernier en 2007, suite à des propos défendant les droits des peuples et notamment des minorités du pays, et particulièrement ceux de la communauté arméniennne, dont il faisait partie.

L'Organisation Terre et Culture (France) est une association qui oeuvre pour la valorisation du patrimoine culturel arménien et crée, par la mise en oeuvre d'actions coopératives, les conditions économiques et sociales indispensables à son développement. Elle organise des campagnes de travail sur le terrain depuis 1977 (Iran du Nord, Syrie du Nord, République d'Arménie, Artsakh, et depuis 2011 en Turquie).

Le projet de restauration des fontaines (mai 2009 à novembre 2011), représente beaucoup : une opportunité d'amener les institutions de Turquie à financer et prendre en main la restauration du patrimoine détruit par leur pays ; celle de faire face à leur histoire niée par le discours officiel ; celle d'amener des Arméniens de la Diaspora et de la République d'Arménie sur le sol de leurs ancêtres, et de leur permettre de reconstruire leur héritage avec les locaux ; celle pour les locaux Kurdes et Turcs, entre autres, de rencontrer les Arméniens absents du territoire depuis des générations, et pour ceux qui portent encore une histoire taboo (trop souvent d'une grand-mère arménienne enlevée et convertie de force durant le génocide) de s'exprimer enfin.

Ce projet a permis de tisser des liens plus sains, et de dépasser la haine transmise de génération en génération depuis le génocide arménien de 1915-16. Les organisateurs de ce projet croient au changement du pays à travers des actions concrètes mises en place avec les sociétés civiles. Ce projet a eu des échos non seulement dans les sociétés civiles et les médias de Turquie, mais aussi en France et ailleurs où vivient les communautés arméniennes, turques, kurdes, car il a prouvé qu'on peut bel et bien travailler ensemble sans pour autant falsifier l'histoire.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/28453
Source : http://www.terreetculture.org/evenements.html
Source : message reçu le 3 octobre 13h
Source : message reçu le 3 octobre 18h