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mercredi 30 octobre 2013 à 12h

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Rassemblement lors du procès

Campagne BDS - Boycott Israel

Un nouveau procès BDS se tiendra, à vos frais, le mercredi 30 octobre prochain, à la Cour d'Appel de Paris.

Olivia, Maha, Mohamed et Ulrich comparaîtront pour avoir appelé au boycott des produits exportés par l'occupant israélien. Ils sont accusés d'antisémitisme et d'incitation à la haine raciale, et ceci après avoir été relaxés, c'est-à-dire reconnus non coupables, en première instance par le tribunal de Bobigny.

Et sachez, qu'une fois de plus (la quinzième fois), c'est le gouvernement français qui engage ces poursuites contre nous. Les officines israéliennes se contentent, quant à elles, de demander au gouvernement de nous poursuivre, et il obéit, qu'il soit dirigé par un Sarkozy ou un Hollande.

Mme Taubira, qui vient de réduire le budget du ministère de la justice, trouve suffisamment d'argent dans nos poches pour mettre au travail pendant des semaines policiers, greffiers et juges, dans le but d'intimider les femmes et les hommes de conscience, et de soutenir un Etat raciste, violeur des droits de l'homme et du droit international.

Heureusement, la plupart des juges refusent de dévoyer une loi pour servir un Etat criminel, et ne voient pas pourquoi seul le boycott d'Israël serait illégal.

Mais l'Etat français, seul pays au monde à intenter ce genre de poursuites, se dispense « démocratiquement » de tout dommages et intérêts de toute compensation, même quand il perd un procès. (cf « LES PROCÈS BDS POUR LES NULS » : http://www.europalestine.com/spip.p...)

  • ne tolérons pas ces méthodes de harcèlement liberticides !
  • faisons savoir au gouvernement que l'argent des contribuables n'est pas à la disposition de l'occupation et de la colonisation israéliennes !

Rassemblement le mercredi 30 octobre à partir de 12 h devant le palais de justice de Paris (Métro Cité ou St Michel, ou Châtelet)

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/28399
Source : http://www.ep-mir.com/spip.php?article8701
Source : message reçu le 22 octobre 07h


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Prochains procès BDS :

  • A la Cour d'Appel de Colmar, le mercredi 16 octobre à 9 H du matin. Les 12 militants de Mulhouse ont gagné leur procès en première instance, à Mulhouse, mais le gouvernement fait appel !
  • A la Cour d'Appel de Paris, le mercredi 30 octobre à 13 H 30. Olivia, Maha, Mohamed et Ulrich ont été relaxés par le tribunal de Bobigny, mais le gouvernement a fait appel !

Source : http://www.ep-mir.com/spip.php?article8638


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Solidarité avec les quatre militant-e-s

poursuivi-e-s à Paris dans le cadre d'une action BDS

exigeons leur relaxe !

Quatre militant-e-s de la région parisienne comparaitront à nouveau le mercredi 30 Octobre devant le tribunal de Paris, pour avoir appelé au boycott des produits israéliens dans une grande surface.
Maha, Mohamed, Olivia et Ulrich avaient déja été relaxés en première instance par le tribunal de grande instance de Bobigny. Comme pour les autres procès BDS c'est le parquet qui est directement à l'origine de cet appel.

Malgré les tentatives d'intimidation des officines sionistes, le mouvement BDS n'a cessé de remporter des succès, qu'il s'agisse des boycotts économique, sportif, académique ou culturel. L'Etat d'Israël poursuit sans relâche et avec cynisme ses exactions contre le peuple palestinien mais il est de plus en isolé dans l'opinion publique internationale, qui n'est plus dupe des chantages à l'antisémitisme destinés à légitimer cette politique.
Des militants de plus en plus nombreux impliqués dans plusieurs affaires similaires ont été relaxés.

Ainsi le 14 août dernier le Tribunal de Perpignan a précisé que l'appel à BDS tel que pratiqué par la Campagne BDS n'est pas une incitation à la haine raciale ou une entrave à la liberté du commerce mais relève de la liberté d'expression.

Mais la circulaire de Michèle Alliot Marie, ancienne ministre de la justice de Nicolas Sarkozy invitant les parquets à poursuivre les militants de BDS n'a pas été abrogée.

Cette situation scandaleuse encourage certains parquets à continuer à faire appels des relaxes, c'est ce qui s'est produit concernant le procès de Perpignan.

Il est donc important d'exiger l'abrogation de cette circulaire de Michèle Alliot Marie.

A l'image du mouvement qui avait contribué à mettre fin à l'apartheid en Afrique du Sud, la campagne BDS contre la politique de colonisation, d'apartheid et d'épuration ethnique de l'Etat israélien continuera contre vents et marées de progresser !

Nous exigeons la relaxe des quatres militant-e-s de la région parisienne et vous donnons rendez-vous le mercredi 30 Octobre devant le palais de justice de Paris, à partir de 12h pour les soutenir.

La Campagne BDS France
www.bdsfrance.org

SOLIDARITE INTERNATIONALE AVEC LES MILITANT-E-S POURSUIVIS ! : #SOLIDARITEPROCESBDS

Voir en ligne : http://www.bdsfrance.org/index.php?...

Source : http://www.ujfp.org/spip.php?article2936


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Les procès BDS pour les nuls

Ou comment prendre dans les poches des contribuables pour être agréable à Israël

Etant donné que nous en sommes à une quinzaine de procès en France, inculpant des femmes et des hommes ayant appelé au boycott d'Israël, tant que le gouvernement et l'armée de cet Etat opprimeront le peuple palestinien, il nous semble utile d'expliquer à tous ceux qui n'ont pas eu la « chance » d'assister à ces procès, comment fonctionne une telle mascarade.

Notamment parce que très peu de gens savent que ce n'est pas le lobby israélien en France qui engage les poursuites contre les militants de la campagne de Boycott, Désinvestissement, sanctions (BDS), mais l'Etat français, avec l'argent... des contribuables.

Recette pour detourner la loi française au service d'Israel

I. INGREDIENTS

Prenez un gouvernement et un ministre de la justice malléables à souhait (pour le moment, choisir la France qui est le seul Etat qui cède aux pressions israéliennes en cherchant à criminaliser le boycott d'Israël) Obtenir de ce même gouvernement français qu'il envoie une circulaire à tous les procureurs de France, ordonnant à ces derniers de poursuivre les personnes qui appellent au boycott d'Israël, et seulement à celui-là, et de faire tout ce qu'ils peuvent pour que les juges condamnent les militants. L'appel au boycott de tous les autres pays ne pose aucun problème.

II. FAIRE MONTER LA SAUCE

La recette est simple : il ne reste plus aux officines sionistes qu'à déposer des plaintes simples (sans constitution de partie civile) et de demander au gouvernement d'engager des poursuites.

Ces plaintes n'ont même pas besoin d'être correctement rédigées sur le plan juridique. Elles se contentent souvent d'un « signalement », c'est à dire des lettres de dénonciation sur la base desquelles l'Etat accepte d'engager des poursuites. Il suffit de crier à l'antisémitisme, l'incitation à la haine, au « palestinisme » (sic !)

Sammy Ghozlan (Bureau National de Vigilance contre l'Antisémitisme - BNVCA), membre du lobby israélien en France, se charge de ce petit boulot. Il en est à une centaine de plaintes déposées, dont une contre feu Stéphane Hessel, pour avoir, lui aussi, appelé au boycott d'Israël.

Ensuite, sur injonction du gouvernement, un parquet ouvre une enquête, et fait convoquer par la police des personnes « pour les besoins de l'enquête ». A ce stade, une poursuite représente déjà des dizaines et des dizaines d'heures de procédure policière et judiciaire. Multipliez par le nombre de poursuites engagées à ce jour contre une quarantaine de militants BDS, et vous aurez un début d'idée de la consommation des ressources de l'Etat au profit du lobby israélien.

Il fait également approcher les responsables des grandes surfaces où se sont déroulées les actions d'appel au boycott et de dénonciation de la présence de produits illicites (parce que provenant très souvent des colonies installées illégalement dans les territoires palestiniens occupés), afin de les inciter à porter plainte.

Mais, ces directeurs de magasin n'ayant subi aucun préjudice matériel au cours de ces actions non violentes, et étant eux-mêmes conscients de vendre des produits dont il ne peuvent mentionner l'origine exacte, contrairement à la réglementation, ont chaque fois refusé de porter plainte contre les militants.

Certains ont même tenu à faire noter par les policiers que les échanges avec les militants avaient été « très courtois ».

Qu'à cela ne tienne : le parquet ayant quand même décidé de renvoyer les militants BDS devant le tribunal correctionnel, le jour de l'audience, on voit invariablement débarquer une brochette d'officines sionistes, qui se constituent alors parties civiles, et se « joignent » à l'action gouvernementale.

III. SERVIR SUR UN PLATEAU

Pas un sou déboursé de leur part, c'est l'Etat qui régale, paye les policiers, les juges, les greffiers - rappelons que l'Etat c'est nous tous-et qui s'est tapé le boulot. Pas même la moindre somme déposée comme il se doit, en guise de « consignation » pour se constituer partie civile.

Les BNVCA, France-Israël, Amis d'Israël, Amis des Villes Sinistrées d'Israël (ça ne s'invente pas !), Chambre de Commerce France-Israël, « Avocats sans frontières » de l'inénarrable William Goldnadel, se pointent à l'audience, le jour J, les mains dans les poches... et réclament des dommages et intérêts, et frais de justice, s'élevant à plus de 10.000 euros par prévenu pour chacune de leurs associations !

Et comme ils n'ont pas grand chose à apporter dans la corbeille de mariage, c'est au gouvernement d'espérer que les magistrats vont être dociles, et déclarer le boycott d'Israël (et seulement d'Israël) illégal.

Aucun tribunal de France n'a à ce jour osé un tel attentat contre la liberté d'expression, qui reste, qu'ils le veuillent ou non, une liberté garantie par la Constitution.

Mais le lobby ne renonce pas, et use de tous ses charmes pour que le gouvernement fasse appel et, le cas échéant, aille en cassation.

IV. LÀ OÙ ÇA SE COMPLIQUE

Mais sur quel fondement le gouvernement engage-t-il ces poursuites ? En vertu de quelle loi ?

Le gouvernement n'ayant rien trouvé dans la législation française qui interdise le boycott d'un Etat pour des raisons politiques, il invoque l'article 24 de la loi du 29 juillet 1881, qui condamne « toute discrimination à l'encontre d'une personne ou d'un groupe de personnes A RAISON de son appartenance ou de sa non-appartenance à une religion, une race, une ethnie, une nation ».

Ah, ah ! Vous vous en prenez à la « nation israélienne » ! Donc vous discriminez, vous incitez à la haine et à la violence... Mais les oranges, les poivrons, les avocats ou les lingettes ne sont pas des personnes, ni des groupes de personnes ! Et nous n'appelons pas à les boycotter A RAISON de leur nationalité, mais en raison de la politique criminelle de l'Etat d'Israël... Oui, mais derrière ces produits, il y a des producteurs et donc des personnes. Et d'ailleurs ce que vous faites est stupide car ce sont les Palestiniens qui en sont les premières victimes vu que vous leur retirez leur gagne-pain... Alors vous dites vous-mêmes que, même en tirant la loi par les cheveux et en transformant les pamplemousses en personnes, ces producteurs ne sont pas tous israéliens, mais aussi palestiniens, et peut-être travailleurs immigrés thaïlandais ? Alors, quel rapport avec l'antisémitisme ou encore la nationalité ? Et puis, de quelle nation parlez-vous, puisque vous refusez d'indiquer d'où viennent ces produits, car c'est souvent des colonies illégales, dans les territoires palestiniens occupés...

Le terme de colonies est très abusif, Madame la Présidente (ou Mr le Président). Car les frontières d'Israël ne sont pas définitivement fixées. Il faudrait plutôt parler de territoires « disputés » ou « discutés »... Ce n'est pas ce que dit le droit international, ni même la France à ce sujet ! Le ou la Président(e) du tribunal : Stop ! On n'est pas ici pour faire de la politique ! Rires dans la salle Taisez-vous ou je fais évacuer la salle ! Président(e) : Bon je note en tout cas que nul propos antisémite n'a été tenu, et qu'il n'y a eu aucune dégradation ni violence... Madame la Présidente, nous ne disons pas que les prévenus sont antisémites, mais vous comprenez, le palestinisme mène tout droit à l'affaire Merah... La salle : Ooh ! Silence ! (Changement de registre) : Madame la Présidente, quelles que soient leurs motivations, ils ne peuvent pas nier que pendant les 12 minutes 30 qu'a duré cette action dans ce supermarché, les clients qui ont voulu acheter des produits israéliens ont été gênés pour le faire. Il s'agit donc d'une entrave économique ! Ne riez pas : le tribunal d'Alençon a condamné 7 personnes, le 19 septembre dernier, pour « entrave à l'exercice normal d'une activité économique ». (Ces derniers font appel, bien entendu).

Et ceci alors que :

1) le magasin Carrefour d'Alençon n'avait pas estimé qu'il y avait d'entrave, et n'avait pas porté plainte

2) cette activité n'avait rien de « normal », puisque bon nombre des produits « made in Israël » proposés à la vente provenaient des colonies et étaient donc illicites.

3) Le même tribunal avait classé « sans suite » une plainte déposée par les militants à ce sujet, en indiquant qu'il n'avait « pas réussi à déterminer la provenance de ces produits » !!!

Bien heureusement, la plupart des juges tiennent à leur indépendance. Ils refusent de tordre, comme une serpillère, une loi destinée à prévenir les discriminations raciales, pour en faire un bouclier protégeant un Etat, dont la spécialité est l'apartheid et les discriminations.

Plusieurs procureurs courageux ont même refusé d'obéir à leur hiérarchie et n'ont requis aucune condamnation.

La grande majorité des militants inculpés à ce jour ont donc été relaxés. Et contre les autres, ont été retenus des prétextes fallacieux tels « l'entrave économique ».

Aucun tribunal n'a jugé à ce jour que le boycott d'Israël est illégal, malgré ce qu'essaie de faire croire le CRIF et ses dépendances !

INDIGNEZ-VOUS !

Mais, savez-vous que même lorsque les inculpés gagnent leurs procès, ils ne peuvent pas réclamer le moindre centime de dédommagement à qui que ce soit ?

En effet, dans la grande démocratie française, quand c'est l'Etat qui engage des poursuites, on ne peut rien lui réclamer, pas même le remboursement des frais de justice !

Donc les contribuables paient des sommes colossales sans le savoir, et les militants déboursent des frais de justice importants.

Ne serait-il pas temps de dire à Madame Chistiane Taubira, ex-militante du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, et actuelle ministre de la Justice, que nous en avons assez d'être pris pour des imbéciles ?

Si l'Etat ne sait vraiment pas quoi faire de notre argent, nous pouvons faire quelques suggestions qu'il s'agisse de la santé, de l'éducation ou des retraites ?

Et il serait bon de lui rappeler que les femmes et les hommes de conscience utilisent le seul moyen non violent à leur disposition, réclamé par la société palestinienne, pour sanctionner l'occupation israélienne, parce que notre gouvernement ne le fait pas.

Si la France respectait ses engagements concernant les résolutions de l'ONU, les Conventions de Genève, mais aussi la torture et la protection des droits de l'enfant, nous n'aurions pas besoin de boycotter Israël. Si notre gouvernement, au lieu de fermer les yeux sur les enfants palestiniens quotidiennement kidnappés, détenus et torturés par Israël, poursuivait, comme il en a l'obligation les responsables de ces tortures quand ils viennent en France, au lieu de leur dérouler le tapis rouge, nous pourrions nous occuper d'autres questions. Si la France cessait de collaborer à la construction des drones qui larguent des bombes sur la population de Gaza, Si elle cessait d'encourager la colonisation et le blocus de Gaza, Si elle prenait des sanctions contre les constantes violations du droit international et des droits de l'Homme par Israël, nous n'en serions pas là aujourd'hui. La France, qui entretient des relations très privilégiées avec l'occupant Israélien dans tous les domaines, a des moyens de pression évidents sur ce dernier.

A commencer par l'application des directives européennes, clairement énoncées en juillet 2013, et exigeant que tout contrat passé avec Israël spécifie par écrit que ni Gaza, ni la Cisjordanie, ni Jérusalem Est ne font partie d'Israël.

Ce n'est pas très compliqué de se plier aux directives européennes, quand on a l'Europe plein la bouche en permanence ?

Pour ce qu'il en est de la campagne BDS, elle se porte bien merci. Elle ne cesse de progresser dans le monde entier, et y compris en France, et même en Israël, ou les opposants de « Boycott from Within » nous appellent à les rejoindre.

Et tous ces procès en sorcellerie, n'y changeront rien. Au contraire. Ils ne font que populariser le boycott, ce moyen de résistance pacifique, qui a gagné ses lettres de noblesse depuis longtemps. En Inde du temps de Ghandi, comme aux Etats-Unis pour la bataille des droits civiques des Noirs américains, ou encore lors de l'Afrique du Sud de l'Apartheid.

Et ceux qui auraient un autre moyen d'action efficace à nous proposer pour mettre fin à l'occupation et à la colonisation israélienne, qui perdurent depuis des décennies, sans que les votes du parlement européen, les résolutions de l'ONU, les décisions de la Cour de Justice Internationale, les « pourparler de paix », les manifestations....aient eu le moindre impact, ils sont les bienvenus.

Nous vous appelons à rejoindre cette campagne, et à refuser de financer l'occupation israélienne !

Regardez attentivement les étiquettes des produits avant de les acheter. N'acceptez pas les étiquetages incomplets ou trompeurs (dernier en date repéré dans une grande surface : « avocats Kenya/Israël »*). Demandez des explications aux commerçants. Rappelez-leur qu'ils ont l'obligation légale d'inscrire la provenance exacte de tous les produits frais et fruits secs qu'ils vendent en caractères aussi gros que les prix. Cela vaut autant pour le supermarché que pour l'épicier du coin, ou encore pour les vendeurs de fruits et légumes sur les marchés.

Et venez nombreux soutenir les militants poursuivis en justice par le gouvernement !

Prochains procès BDS :

A la Cour d'Appel de Colmar, le mercredi 16 octobre à 9 H du matin. Les 12 militants de Mulhouse ont gagné leur procès en première instance, à Mulhouse, mais le gouvernement fait appel ! A la Cour d'Appel de Paris, le mercredi 30 octobre à 13 H 30. Olivia, Maha, Mohamed et Ulrich ont été relaxés par le tribunal de Bobigny, mais le gouvernement a fait appel !

Source : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article13781...


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Rassemblement devant le Palais de Justice mercredi midi

Nous comptons sur votre présence ce mercredi à 12 H devant le Palais de Justice de Paris, alors que nous allons comparaître ce même jour, pour « incitation à la haine raciale et à la violence », en raison de notre appel au boycott de l'occupant israélien.

Nous vous signalons que c'est la même cour d'appel qui a relaxé, au titre de la liberté d'expression, ceux qui ont publié des dessins du prophète Mahomet portant une bombe dans son turban, ce qui n'est pas du tout apparu comme une incitation à la haine et à la violence, ni le moins du monde islamophobe.

En revanche nos actions citoyennes, qui ne s'en prennent pas aux juifs mais bien à la politique coloniale de l'Etat d'Israël, sont traitées d'antisémites par le gouvernement, et font l'objet d'un harcèlement continu, avec déjà une quinzaine de procédures judiciaires, financées (police, instruction, juges, greffiers…) avec votre argent en tant que contribuables, tandis que nous-mêmes devons chaque fois dépenser plusieurs milliers d'euros pour assurer notre défense (avocats, citations de témoins…)

Aussi incroyable que cela puisse vous paraître, seul l'appel au boycott d'Israël fait l'objet de poursuites, nos dirigeants ne trouvant rien à redire à tous les autres appels au boycott, qu'il s'agisse de la Chine, du Canada, de la Corse ou du Mexique.

Et c'est nous qu'on vient accuser de "discrimination" !

Les officines israéliennes qui se « joignent » à l'action du gouvernement pour demander notre condamnation : France Israël, Secours Français aux sinistrés d'Israël (on ne rit pas !), BNVCA, Chambre de commerce France Israël, Avocats sans frontières (tiens, comme Israël !), Union des conseils des communautés juives d'Ile de France, réclament un minimum de 8000 euros par officine israélienne et par prévenu, en expliquant : "L'Etat d'Israël c'est l'Etat Juif, donc ne pas le laisser faire ce qu'il veut, ou s'intéresser au sort des Palestiniens, c'est de l'antisémitisme".

Venez nombreux ce mercredi 30 octobre a midi

(y compris en famille, et même si vous ne pouvez pas rester longtemps)

Pour dire avec nous : "vous ne m'intimidez pas. Moi aussi je boycotte l'occupant israélien"

Palais de Justice de Paris (1 boulevard du Palais devant la poste). M° Cité (ligne 4), St Michel ou Châtelet

Et si vous n'êtes pas en région parisienne vous pouvez nous soutenir en nous envoyant une photo de vous pour nous le dire : à envoyer à info@europalestine.com

Lynn Gottlieb, rabbin américaine, venue témoigner au procès d'Olivia, Maha, Mohamed et Ulrich en faveur de la campagne BDS, prendra la parole lors de ce rassemblement.

La veille, ce mardi 29 octobre à 19 H 30, vous pourrez également échanger avec elle, à l'occasion d'une conférence-débat à la librairie Résistances ! (http://www.librairie-resistances.com)

Elle se déplacera également avec Amir Hassan de Gaza, à Avignon, Bruxelles et Liège ces prochains jours. Lieux et heures précisés ici : http://www.europalestine.com/spip.php?article8685

Amicalement,

CAPJPO-EuroPalestine

http://www.europalestine.com

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Source : message reçu le 28 octobre 16h