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jeudi 29 mars 2007 à 13h

manifestation et grève nationale des salariés de l'ANPE

 

départ place Estienne D'orves près de la gare Saint Lazare
direction conseil d'état place du palais royal



NE LAISSONS PAS BRADER LE SERVICE PUBLIC DE L’EMPLOI ! EN LUTTE MAINTENANT, EN GREVE DES LE 29 MARS 2007 !

Tract pour les usagers de l’ANPE à télécharger ici


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ENSEMBLE, NOUS POUVONS DEFENDRE NOS DROITS !

Le Jeudi 29 mars 2007, les agents ANPE seront en grève pour refuser la mise en application, en catimini, d’un Décret de loi instituant la régionalisation et la privatisation du Service Public de l’Emploi. . Les conséquences de ce projet n’atteindront pas seulement les salariés de cette institution. Depuis l’entrée en vigueur du PARE en 2001, les logiques de contrôle et de restriction des droits des demandeurs d’emploi n’ont cessé de croître. Beaucoup voient ainsi leur situation personnelle et économique basculer vers une plus grande précarité. La mise en œuvre du Suivi Mensuel Personnel (SMP) ne fait que renforcer ces politiques de culpabilisation des chômeurs pour une mise au pas cadencé de l’ensemble du monde salarial, au seul profit des patrons. Nul n’ignore aujourd’hui que derrière l’UNEDIC se cache le MEDEF et sa volonté de faire baisser le coût du travail en tirant les salaires vers le bas. L’Etat y trouve son compte également en espérant bénéficier d’une baisse virtuelle du nombre de chômeurs. A travers la « Bataille pour l’emploi » c’est la guerre aux chômeurs et, par delà, à tous les salariés qui est déclarée. Pour les demandeurs d’emploi ces politiques se traduisent par des pressions pour accepter n’importe quel emploi à n’importe quel salaire et n’importes quelles conditions d’embauche. Une grande partie de la formation est maintenant sous la coupe directe de l’ASSEDIC qui privilégie d’abord « l’adaptation au poste » plutôt que les parcours de qualification. Les possibilités de reconversion disparaissent : serveuse tu es, serveuse tu resteras ! UN SERVICE PUBLIC DEMANTELE = DROITS DE TOUS ATTAQUES ! Une certaine résistance interne des agents ANPE à ces logiques, a peut être atténué leurs impacts pour les usagers. Malgré cela, les restrictions d’accès à la formation, le développement des contrôles et des sanctions commencent à se faire sentir sur l’ensemble des usagers. En interne les agents ANPE connaissent également une augmentation des pressions hiérarchiques, une dégradation croissante des conditions d’accueil et de travail ainsi que l’apparition d’injonctions contradictoires avec ce qui faisait la déontologie du Service Public de l’Emploi. Pour accélérer le processus, avec ce Décret, l’Etat a décidé de se désengager du traitement du chômage en se déchargeant de son poids financier sur les régions. Outre les problèmes de financement que vont devoir assumer ces structures locales, un fort risque d’ingérence des potentats patronaux locaux est à craindre, notamment dans les régions les plus sinistrées. Dans le même temps, l’UNEDIC fait massivement appel à des prestataires privés, véritables chasseurs de prime, pour assumer une part croissante du SMP. Au regard de leur mode de rémunération (prime au placement) et des conditions d’embauches (très précaires) de leurs salariés, ces officines auront certainement moins de scrupules à faire remonter à l’ASSEDIC votre refus d’emploi pour : éloignement de votre domicile, salaire trop bas, horaires décalés, temps partiel non souhaité... Les sanctions suivront immédiatement : moins 20% de votre allocation d’abord, puis 50% et plus rien. Cette politique n’est pas une fatalité. Et les échéances électorales prochaines n’y changeront rien (les grands partis politiques cautionnent tous ces orientations). Il est possible d’y résister en se mobilisant massivement. Quel acquis social n’a pas été obtenu et conservé par la lutte ? Aussi pour faire front ensemble à ces attaques libérales nous convions tous salariés et chômeurs à rejoindre les syndicats et les comités de chômeurs (AC !, APEIS, CGT, NMCP). Renforçons les initiatives de défense et de résistances amorcées.

NE LAISSONS PAS BRADER LE SERVICE PUBLIC DE L’EMPLOI ! CNT

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Section ANPE syndicat santé-social région parisienne www.cnt-f.org/sante-social.rp

33 rue des vignoles 75020 Paris

< 06 20 44 61 93 > < sectexion.anpe@cnt-f.oexrg >

Tract pour les salariés de l’ANPE à télécharger ici :


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ANPE : LE DECRET DU DEMANTELEMENT ! En ce moment, un Décret institutionnel portant sur la Régionalisation et la création de filiales commerciales à l’ANPE, résultant de l’ouverture à la concurrence, est en cours d’examen au Conseil d’Etat, avant adoption. L’aspect Régionalisation de ce décret se traduira pour l’Agence par un désengagement de l’Etat, la recherche effrénée d’autres financeurs et surtout par une gestion de la pénurie des moyens. Il remet aussi en cause l’égalité de traitement au profit de la territorialité des politiques de l’emploi avec un risque de soumission aux potentats locaux. La création de filiales commerciales (avec une clause anti protectionniste) est censée favoriser le développement de nouveaux services commerciaux : vente aux entreprises du recrutement par simulation, prestations d’orientation aux missions locales par exemple. Elle ouvre surtout la porte, par une nouvelle organisation budgétaire à l’externalisation de nombreux services internes : gestion locative, des RH, service juridique, service payes... Déjà l’agence est impactée par la mise en œuvre du rapprochement avec l’ASSEDIC : création du GIE informatique (26/10/06) pour une disparition complète de filière informatique (déjà largement sous-traitée au privé...) prévue pour Septembre 2007, restructuration des services généraux en IDF, appel à des entreprises privées pour des plateformes de gestion des Relations Entreprises et prise de rendez-vous ... La généralisation des plateformes (Appui Gestion, Prestations...) à venir, relève de la même politique. Ces mutations vont accentuer la cohabitation des statuts privés et publics pour les agents ANPE. Nous avons déjà vu ce qu’a donné cette politique de casse et de liquidation des fonctionnaires, à France Télécom, à La Poste... La précarité s’y est développée, et la soumission à la rentabilité a transformé l’usager en "client". Le passage aux filiales a ouvert la mise en place de statuts moins protecteurs et moins rémunérateurs. Rappelons que cette manoeuvre intervient dans un contexte où la loi de modernisation de la fonction publique privilégie encore plus l’aspect entretien individuel et prépare la rémunération au mérite. Ainsi la perspective pour tout fonctionnaire est : "si tu veux rattraper ton pouvoir d’achat, entre en concurrence avec tes collègues". Plutôt la débrouille individuelle que la lutte collective ! En perspective : la fin des droits collectifs et égalitaires du statut de la fonction publique. En ligne de mire également : 15 000 suppressions d’emplois dans la fonction publique d’état en 2007, 1 départ en retraite sur deux ne sera pas remplacé... Le gouvernement MEDEF (comme bien d’autres avant lui) amplifie le flot des mesures d’insertion, qui dissimule des procédés pour donner du fric aux employeurs (publics comme privés), contre un boulot aux garanties sociales rabiotées. Les « aides à l’embauche » sont autant de leurres que d’attaques au Droit du Travail. La Bataille de l’Emploi du plan Borloo fait des dégâts collatéraux. La guerre aux chômeurs, à laquelle on nous entraîne au travers du Suivi Mensuel Personnalisé, induit également des dégradations de nos conditions de travail, l’augmentation de la charge de travail et des pressions hiérarchiques croissantes. L’augmentation exponentielle des portefeuilles (qui selon la direction ne devaient pas dépasser 140 DE grâce à « l’évaporation naturelle »), la course aux ordinateurs, la charge croissante de gestion administrative, ... en attestent au quotidien. Cette politique est du pain béni pour l’UNEDIC, qui voit les agents ANPE orienter les D.E. chez leurs concurrents privés, pour se soulager de cette surcharge de travail ! De plus, la montée en charge du SMP ne nous permettra pas d’envisager une défense du service public avec l’appui des usagers, comme pour EDF, à moins d’utiliser le SMP prioritairement pour informer les chômeurs de leurs droits et des moyens de se défendre contre les radiations et autres sanctions. Aussi nous invitons tous les agents à solliciter au plus tôt les Organisations Syndicales dans le cadre des HMI (Heures Mensuelles d’Information syndicale), afin de connaître les menaces qui planent sur nos missions, nos statuts et nos emplois ; ainsi que pour établir ensemble les modalités de riposte à cette nouvelle casse d’un service public au profit d’entreprises privées. Chacun d’entre nous en connaît maintenant les effets sur la qualité de service et les conditions d’embauche de leurs salariés. NE LAISSONS PAS BRADER LE SERVICE PUBLIC DE L’EMPLOI ! EN LUTTE MAINTENANT, EN GREVE DES LE 29 MARS 2007 !

Documents
t-anpe-privat-greve032007.pdf t-anpe-privat-usagers2007.pdf


Source : http://www.cnt-f.org/fte/article.php3?id_arti...

 


 

Les huit syndicats de l'ANPE appellent les salariés de l'agence à une grève nationale et à une manifestation à Paris, jeudi 29 mars, pour dénoncer "le projet de décret qui modifie le statut de l'ANPE, lui permettant la création de filiales privées".

Le directeur général de l'ANPE, Christian Charpy, qui présentait, mardi 27 mars, le bilan 2006 de l'agence, a déclaré "comprendre cette inquiétude", alors que la perspective de fusion avec l'Unedic est avancée par Nicolas Sarkozy. "Mais je n'ai aucun projet de création de filiale de droit privé", a affirmé M. Charpy.

Confrontée à la concurrence d'organismes privés chargés, comme elle, de reclasser des chômeurs, l'ANPE a mis en oeuvre son propre programme d'accompagnement renforcé.

La coopération avec l'Unedic, qui a certes progressé au cours des derniers mois, semble souffrir encore de certains dysfonctionnements. Le directeur de l'ANPE a reconnu des "difficultés" dans la collaboration entre l'ANPE et les organismes privés chargés par l'Unedic de reclassement de quelque 46 000 demandeurs d'emploi qui présentent des risques de chômage longue durée. Volontaires pour entrer dans le dispositif, ces chômeurs sont orientés vers le privé par l'ANPE.

60 % DU DISPOSITIF FIN FÉVRIER

Un document interne étudié par la direction de l'Unedic, le 21 mars, souligne que "la montée en charge du dispositif n'a pas été toujours optimale". Fin février, les entrées dans le dispositif privé étaient de 4 179 pour la France entière, soit "60 % du dispositif attendu à cette période". Adecco, l'un des organismes, n'aurait reçu que 13 % des "clients" attendus en Midi-Pyrénées et 5 % dans la vallée du Rhône. Certains de ces organismes se sont plaints à l'Unedic de difficultés financières liées à ce retard.

Et l'assurance-chômage de pointer que "cette relation (entre l'ANPE et le privé) est plus complexe" lorsque cohabitent sur le même bassin l'expérimentation privée et l'accompagnement renforcé mis en place par l'ANPE, "Cap vers l'entreprise", et destiné à 46 000 chômeurs présentant le même profil que les candidats à l'expérimentation privée.

La présidente de l'Unedic, Annie Thomas, a confié au Monde que "si rien ne bougeait du côté de l'ANPE, l'Unedic saisirait la commission de suivi de la convention tripartite" (ANPE-Unedic-Etat) présidée par Gérard Larcher, le ministre délégué à l'emploi. Le directeur de l'ANPE a fait valoir, mardi, que "des mesures avaient été prises pour accélérer le flux". Un bilan sera tiré vendredi.

Pour l'heure, les directions des deux piliers du service public de l'emploi préfèrent mettre en avant le travail en commun. Comme la mise en place d'un groupement d'intérêt économique qui rassemble les services informatiques des deux organismes, ou la création de quelque 180 guichets uniques (accueil quasi simultané par l'ANPE et les Assedic du demandeur d'emploi) alors que la convention tripartite fixait un objectif d'un bureau par région, soit 22 à fin décembre 2006.



Source : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-322...
Source : confirmé au téléphone

 

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/2837