dimanche 29 septembre 2013 à 15h
Rassemblement de soutien pour Rosia Montana
https://paris.demosphere.net/rv/28265
Ce dimanche à partir de 15h venez célébrer notre force commune et les premières étapes gagnées dans le combat contre la destruction du patrimoine et de l'environnement de Rosia Montana !!!
Grâce aux manifestations qui ont eu lieu dans toute la Roumanie et dans le monde entier depuis un mois, la loi facilitant l'exploitation minière de Rosia Montana a perdu ses faveurs auprès des politiciens et auprès de l'opinion publique. Ce mouvement de mobilisation publique sans précédent en Roumanie a démontré qu'il est possible de se faire entendre et de revendiquer les droits des citoyens, de la nature et de la culture de façon pacifique, puissante et créative. Les événements des derniers jours sont un manifeste d'espoir pour la Roumanie. Ils vont au-delà de la cause Rosia Montana et touchent aux valeurs de la démocratie, de la liberté et du respect d'autrui et de la nature.
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/28265
Source : https://www.facebook.com/events/2432180858274
Source : message reçu le 27 septembre 15h
Projet minier
Le site fait l'objet d'un projet d'exploitation à ciel ouvert, à base de cyanure. On estime qu'on pourrait extraire quelque 300 tonnes d'or et quelque 1 600 tonnes d'argent. Ce projet présuppose l'anéantissement du patrimoine historique et naturel sur une aire de 42,82 km2. On estime aussi qu'il générera quelque 250 millions de tonnes de stériles de cyanuration (ou concentrés cyanurés) effluents liquides, déposés dans un lac artificiel. Le lac, long de quelque 4 km et large de quelque 2 km, sera formé en amont d'un barrage haut de 180 mètres.
La société Gabriel Resources, qui a lancé le projet, propose la délocalisation de 974 familles. Elle a commencé à leur construire un nouveau village, située à 5 km de l'actuelle Roșia Montană, ainsi qu'un nouveau quartier dans la ville d'Alba-Iulia, pour ceux qui veulent s'y installer.
La société est déjà entrée en possession de 67 % des maisons et de 49 % des terrains de l'actuelle commune, terrains qui constituent l'emplacement de la future exploitation à ciel ouvert.
La société n'est pas encore autorisée à démarrer le projet. En août 2013, le gouvernement roumain approuve un projet de loi permettant l'exploitation, laissant ainsi la décision au Parlement.