mercredi 4 septembre 2013 à 8h30
Écoles en grève contre le diktat sur les rythmes scolaires
https://paris.demosphere.net/rv/27752
Malgré la mobilisation historique de l'an dernier, le ministre, le rectorat et la mairie sont passés en force. Ils ont imposé une organisation du temps scolaire et périscolaire qui se révélera calamiteuse pour les élèves comme pour les enseignants et les personnels municipaux. Pour nous, c'est toujours et résolument : Non ! Et, comme cela a été voté massivement par l'AG parisienne du 22 mai dernier, SUD éducation appelle les enseignants des écoles parisiennes à faire grève, à manifester et à se réunir le premier mercredi concerné, le 4 septembre. Les collègues qui ne l'auraient pas fait avant les vacances sont invité-e-s à déposer leur déclaration d'intention de grève le vendredi 30 août (ou, au plus tard, le lundi 2 septembre à 8 h 30). Ce 4 septembre, se tiendra au rectorat la réunion du Comité Technique Académique consacrée aux ajustements de carte scolaire (n'oubliez pas d'informer SUD des problèmes d'effectifs et de postes dans les écoles, ainsi que des demandes d'ouvertures de classes) et à la situation de la rentrée scolaire 2013. Donc, rassemblement devant le rectorat (94, avenue Gambetta, 20ème) avant le début de la réunion du CTA prévue à 9 h, pour exiger l'annulation de l'organisation imposée du temps scolaire, le respect du statut des personnels et les moyens nécessaires à l'école. Puis, assemblée générale à 10 h 30 à la Bourse du travail (salle Jean Jaurès) 3, rue du Château d'Eau, 10ème (métro République).
Ne laissons rien passer !
La mairie et le rectorat se livrent actuellement à une intense campagne de propagande pour rassurer sur la qualité du dispositif : « Tout est prêt pour le 3 septembre ! ». Toutefois, certains responsables municipaux reconnaissent par avance « quelques couacs inévitables » et annoncent « une période de rodage au moins jusqu'en octobre » pour les activités périscolaires du mardi et du vendredi à partir de 15 h. Le problème est que les élèves seront à l'école dès le 3 septembre ! SUD éducation appelle les enseignants à relever soigneusement et à signaler tous les dysfonctionnements constatés, à dénoncer toutes les promesses non réalisées et tous les dangers potentiels ainsi qu' à ne pas engager leur responsabilité durant les heures où c'est celle de la mairie qui est prévue.
Faisons respecter nos horaires de service !
Durant tout l'été s'est déroulée une bataille juridique et judiciaire sur les horaires des personnels et des élèves à compter du 3 septembre. La Fédération SUD éducation a déposé un recours contre le décret Peillon devant le Conseil d'État. Au niveau parisien, SUD éducation, le SNUipp et le SNUDI-FO ont déposé un recours au tribunal administratif contre le règlement départemental et les horaires voulus par le rectorat et la mairie. Nous n'avons pas obtenu la suspension du dispositif avant la rentrée, mais la procédure se poursuit en vue de l'annulation pure et simple des décisions contestées. Le Conseil d'État et le TA se prononceront dans quelques semaines. D'ores et déjà, il a été posé - et même reconnu par le rectorat - que la pratique selon laquelle les enseignants accueillent les élèves, dans les écoles, dix minutes (chaque matin et chaque après-midi) avant le début des classes est illégale ! Aucun texte législatif ou réglementaire ne prévoit cet accueil, ni qui en est responsable et doit assurer la surveillance des élèves !!! Les obligations de service des enseignants, définies par les textes, sont de 27 h hebdomadaires qui se déclinent très précisément (24 heures d'enseignement heures annualisées pour les activités complémentaires et les réunions institutionnelles). Elles ne prévoient pas ce temps d'accueil et de surveillance de 90 minutes par semaine, effectué en plus et sans rémunération ni compensation. En conséquence, SUD éducation appelle les enseignants du premier degré à appliquer, dès cette rentrée, la consigne syndicale de prendre son service à 8 h 30 et à 13 h 30 (sauf pour les écoles commençant à 9 h 30, etc .) et en aucun cas avant. C'est une bataille qui s'engage, mais l'administration ne peut en aucun cas prendre de mesure de rétorsion à ce sujet.
Pas de cadeau !
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/27752
Source : http://sudeducation75.org/spip.php?article586
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