mardi 10 septembre 2013 à 14h
Grève et manifestation à Paris pour les retraites
https://paris.demosphere.net/rv/27358
Trajet/Parcours : Départ 14h - Place de la République > bd. Voltaire > Nation
Ordre des cortèges: CGT - FO - Solidaires - FSU
Rendez-vous particuliers:
- 9h30 - AG des grévistes du 92 - Bourse du Travail de Gennevilliers
- 11h00 - AG des grévistes du 93 - Bourse du Travail de St. Denis
- 13h - Point fixe de Lutte Ouvrière - métro St Ambroise, bd Voltaire
- 13h - Point fixe du NPA - croisement Bd Voltaire / Bd Richard Lenoir
- Point fixe - sans papiers - Marcheurs de l'UNSP - Bd Voltaire / Oberkampf
- table d'Attac - bd Voltaire - métro Rue des Boulets
- (liste de rdv mise à jour régulièrement, ici, sur Démosphère)
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/27358
Source : http://urif.cgt.fr/?p=1458
Source : http://www.solidaires.org/article45175.html
Source : http://ud77fo.pagesperso-orange.fr/
Pour les retraites, tous en grève le 10 septembre !
Communiqué des organisations syndicales CGT, CGT-FO, FSU, Solidaires
Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires au niveau interprofessionnel se sont réunies le 8 juillet dernier sur les questions des retraites, de l'emploi, des salaires, de l'avenir des services publics.
Après la Conférence sociale et les concertations de l'été, le Gouvernement attend le mois de septembre pour donner les grandes mesures qu'il compte prendre.
Ses premières déclarations inquiètent les salariés, les retraités et les demandeurs d'emploi d'autant que le calendrier imposé est très resserré.
Les organisations syndicales ont déjà largement fait part de leur analyse sur le rapport Moreau et des mesures qu'elles ne sauraient accepter : tout allongement de la durée de cotisation, l'opposition public/privé, la sous-indexation des pensions et des salaires portés aux comptes.
Pérenniser le système solidaire de retraite par répartition nécessite de réparer les injustices dues aux précédentes réformes. Il faut sortir des logiques qui ont diminué le niveau des pensions et créé des inégalités notamment entre les femmes et les hommes.
L'allongement de la durée de cotisation, déjà engagé, fixe des conditions inaccessibles aux plus jeunes dont la durée d'étude, de formation, de recherche d'emploi est allongée par rapport aux générations antérieures.
Le financement des retraites nécessite de construire des alternatives par l'apport de ressources nouvelles, tout particulièrement en améliorant le pouvoir d'achat des salariés et en créant des emplois. Il est urgent d'augmenter l'ensemble des salaires, du privé comme du public, ce qui impose d'en finir avec le gel du point d'indice et de revaloriser réellement le SMIC.
Il est nécessaire de redonner confiance aux salariés, particulièrement aux jeunes générations dans le système de retraite solidaire.
Pour changer de cap et faire face à la situation, il faut rompre avec les politiques d'austérité.
Les organisations syndicales CGT, CGT-FO, FSU, Solidaires appellent à une journée nationale d'action interprofessionnelle avec grèves et manifestations le 10 septembre 2013 pour ne pas laisser les propositions du MEDEF faire la loi et pour imposer d'autres choix au gouvernement.
Source : http://www.equipement.cgt.fr/spip.php?article...
Source : http://www.cgteduc93.fr/spip.php?article5497
Salaires - Emploi - retraite
L'urgence de la mobilisation!
Appel CGT - IdF
En cette rentrée 2013 de nombreuses préoccupations sont à l'ordre du jour pour les salariés : tout augmente sauf les salaires, le pouvoir d'achat est en chute libre, le chômage progresse et atteint des niveaux jamais égalés, de plus le « dossier » des retraites sera une nouvelle fois débattu au parlement en septembre !
Grands absents de la conférence sociale qui s'est tenue en juin, les salaires sont pourtant au centre de la crise que traverse notre pays et la zone euro.
Le patronat n'a de cesse de diminuer la masse salariale, de revendiquer -et hélas d'obtenir- des exonérations sociales. Alors que la rentabilité financière des entreprises est en hausse, la faiblesse des salaires, la perte de pouvoir d'achat qui en résulte plombe notre économie.
A l'encontre de ce qu'assènent la plupart des médias et les tenants du libéralisme, le travail n'est pas un coût, mais un atout économique et social, alors que le capital (rémunération des grands patrons et surtout des actionnaires) coûte de plus en plus cher pour l'ensemble de la société: Il faut changer de logique économique et politique !
Pour la CGT, la hausse des salaires est nécessaire pour relancer la consommation et la croissance économique.
(...)
Source : http://urif.cgt.fr/?p=1458
Grève nationale interprofessionnelle
Retraites : pas un trimestre de plus, pas un euro de moins !
Appel de l'union syndicale « Solidaires »
Marchant dans les traces de ses prédécesseurs, le gouvernement veut imposer une nouvelle remise en cause des droits à la retraite. Il entend aller vite, profiter de l'été pour faire croire à une « concertation » avec les organisations syndicales, et déposer son projet de loi dès septembre. L'Union syndicale Solidaires réaffirme qu'au contraire il faut annuler les précédentes contre-réformes ; les moyens financiers existent.
L'Union syndicale a proposé une action nationale interprofessionnelle dès le début septembre, inscrite dans la construction d'un mouvement d'ampleur.
Ce sera le mardi 10 septembre, à l'appel de CGT, FO, Solidaires et FSU.
Nous ne tomberons pas dans le piège de la division
En 1993, 2003, 2007, nous avons connu cette tactique gouvernementale : les attaques ont porté une fois sur le régime général, une fois sur les fonctionnaires, une fois sur les régimes spéciaux. Finalement, tous ont été durement touchés. Les inégalités ont été renforcées, particulièrement celles entre les femmes et les hommes. L'allongement de la durée de cotisations, mesure-phare du projet patronal et gouvernemental, conduit à une retraite plus tardive et à des pensions plus faibles pour tous et toutes !
Un problème de financement ?
Le Conseil d'Orientation des Retraites, le rapport Moreau, le gouvernement, tous mettent en avant le besoin de 20 milliards d'euros pour 2020. Mais en 25 ans, par l'allongement de la durée de cotisations, le recul de l'âge de la retraite, l'instauration de la décote, la désindexation des pensions par rapport aux salaires, l'augmentation du nombre d'années prises en compte pour le salaire de référence, la baisse du rendement des complémentaires, 40 milliards d'euros ont déjà été pris dans les poches des salarié-es (en activité, au chômage ou en retraite). Ca suffit : pas un trimestre de plus, pas un euro de moins !
Non, un choix de répartition de la richesse !
La rémunération moyenne des patrons du CAC 40 a augmenté de 21% entre 2008 et 2012. C'est ça leur crise ? Imposons une répartition des richesses et les 20 milliards pour les retraites seront bien vite trouvés !
Pour nos retraites, unité contre les mauvais coups ! Construisons, à partir des entreprises, des services, des localités, un mouvement national interprofessionnel.
Source : http://sudeducation92.ouvaton.org/spip.php?ar...
Source : http://www.solidaires.org/article45175.html
Source : http://www.communcommune.com/article-retraite...
Appel interfédéral éducation
FNEC FP FO, FERC CGT, SUD Éducation
Tous en grève et en manifestation le 10 septembre pour nos retraites et contre la politique d'austérité !
Le projet Ayrault sur les retraites confirme et aggrave la loi Fillon. Arrêt de la politique d'austérité !
Les fédérations syndicales FNEC FP FO, FERC CGT, SUD Éducation (Solidaires), appellent tous les personnels de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche à se mobiliser, à se mettre en grève et à manifester avec l'ensemble des salariés du secteur public et du secteur privé le mardi 10 septembre 2013, à l'initiative des organisations syndicales interprofessionnelles CGT, FO, FSU et Solidaires, pour rejeter le projet de réforme des retraites porté par le gouvernement Ayrault.
Le projet Ayrault s'inscrit clairement dans la logique régressive construite par les réformes de 1993, 2003, 2007 et 2010.
L'annonce d'un allongement progressif de la durée des cotisations, pour les natifs de 1958 à 1973 et au-delà, jusqu'à 43 ans constitue une provocation et une véritable hypocrisie : − Pour une retraite à taux plein, un enseignant ou un chercheur devrait partir à 69 ans, 70 ans ! − Cet allongement signe inévitablement la baisse des pensions pour tous les futurs retraités, c'est la porte ouverte aux fonds de pension ! S'agissant du financement, encore une fois, le gouvernement fait le choix de réduire le niveau de vie des salariés et des retraités et déroule un tapis rouge pour les entreprises. La branche famille de la sécurité sociale est directement menacée par les compensations promises aux patrons.
Le projet Ayrault non seulement valide la loi Fillon mais l'aggrave bel et bien. Nous refusons ce projet.
Le projet Ayrault, c'est l'austérité, tout comme le gel des salaires, tout comme les conditions de rentrée dans l'Education nationale et dans les universités : en matière de postes, de moyens et de personnels, les conditions de la rentrée ne sont pas satisfaisantes. Les emplois précaires à temps et salaires partiels sont multipliés. C'est le résultat de la territorialisation de l'école, de l'université et de la recherche, de la mise en cause des statuts par les ministres Peillon et Fioraso et de l'insuffisance de moyens.
Le gouvernement voudrait adopter son projet de loi de réforme des retraites au Conseil des ministres du 18 septembre et le faire voter la deuxième semaine d'octobre à l'assemblée nationale.
Ce que nous n'avons pas accepté en 2010 nous ne l'accepterons pas davantage en 2013 !
Les fédérations syndicales de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la recherche : FERC-CGT, FNEC FP-FO, SUD Éducation (Solidaires), s'engagent résolument contre ce projet et appellent à faire grève et à manifester dans le cadre de la journée d'action interprofessionnelle du 10 septembre, première étape pour mettre un coup d'arrêt à cette nouvelle attaque de nos droits à la retraite.
Retraites - Salaires - Emploi :
10 septembre nous avons toutes les raisons d'agir
Tract confédéral CGT
Les organisations syndicales CGT, CGT-FO, FSU, Solidaires ont appelé à faire du 10 septembre prochain une journée nationale d'action interprofessionnelle avec grèves et manifestation sur les questions des retraites, de l'emploi, des salaires, des conditions de travail. Salariés, privés d'emploi, jeunes, retraités, nous avons toutes les raisons d'agir ensemble dans l'unité la plus large.
Créer des emplois en relançant la croissance, en augmentant les salaires et en finançant les retraites et la Sécurité sociale c'est possible !
Pour y parvenir, la CGT développe des propositions revendicatives claires, réalistes et profitables à tous, jeunes comme retraités.
Car cette rentrée est marquée par l'inquiétude pour nous mêmes et pour nos jeunes, par l'insatisfaction et la colère qui se manifestent dans de nombreuses luttes pour les salaires, l'emploi, les missions de service public. Sur les grandes questions qui touchent à notre vie, notre travail, notre avenir, c'est encore et toujours le Medef qui donne le ton. Ainsi, les annonces gouvernementales sur la réforme des retraites sont dans la continuité des précédentes réformes qui concerne tous les régimes tant du privé que du public et qui vont poursuivre l'allongement de la durée de cotisation.
Il serait ainsi demandé 43 ans de cotisations aux jeunes nés à partir de 1973, alors même qu'ils rentrent de plus en plus tard dans le monde du travail.. Ils atteindront ainsi l'âge du taux plein bien après 65 ans. Pour la CGT, ces dispositions sont orientées contre la jeunesse. Elles vont également pénaliser le pouvoir d'achat des retraités.
Les dispositions annoncées en matière de réparation de la pénibilité, de l'égalité entre les femmes et les hommes et pour les jeunes sont notoirement insuffisantes.
Les experts économiques reconnaissent aujourd'hui que les mesures d'austérité prônées par les gouvernements européens au nom de la compétitivité et de la réduction de la dette, renforcent la crise et nous privent des ressorts pour en sortir.
- Moins de salaires, c'est moins de pouvoir d'achat, moins de consommation alors que celle-ci intervient pour plus de 40 % dans la croissance.
- Moins de dépenses sociales, c'est un accès aux soins courants plus difficile, c'est des pensions rabotées et des retraités qui se serrent la ceinture.
- Moins de dépenses publiques, c'est moins d'emplois utiles par exemple pour éduquer, soigner, assurer la sécurité, garantir la justice, faire de la recherche, aménager le territoire, développer et entretenir les réseaux et les infrastructures utiles à tous…
La vraie justice sociale, c'est de répondre aux revendications des salariés et aux besoins de la population et non d'écouter les jérémiades du Medef. Pour la CGT, les dogmes de la réduction des déficits publics et de la baisse du « coût du travail » ne conduisent qu'à approfondir la crise et à poursuivre les politiques contre lesquelles nous avons voté en 2012.
Le 10 septembre, c'est le moment d'agir dans l'unité pour défendre vos revendications et exprimer votre exigence de changements concrets économiques et sociaux.
Source : http://www.financespubliques.cgt.fr/tract-con...
Source : http://www.cgt94.fr/spip.php?article975
Source : http://www.financespubliques.cgt.fr/Salaire-e...
Source : http://www.communcommune.com/article-retraite...
Source : http://ulcgt20.org/spip.php?article1125
Budget, écologie, retraites...
Un gouvernement usé. Faisons le reculer !
NPA
Le budget de l'État pour l'année prochaine n'est pas seulement « mauvais » comme l'a dit Delphine Batho, c'est une attaque sans précédent contre la majorité de la population. Côté dépenses, le gouvernement Ayrault-Hollande prévoit 14 milliards d'économies suivant ainsi les préconisations du dernier rapport de la Cour des comptes. Tous les ministères « non prioritaires » verront donc leurs crédits chuter, subissant ainsi un tour de vis supplémentaire. Le nombre de fonctionnaires va encore diminuer - au moins 3 200 postes supprimés - et, pour ceux qui restent, le salaire sera une nouvelle une fois bloqué. Les collectivités locales verront leurs dotations diminuées. Leurs possibilités d'intervention seront donc amputées, notamment les aides sociales, qui leur incombent depuis que l'État s'en est déchargé. Un coup de plus contre les plus pauvres qui subissent déjà de plein fouet les licenciements, le chômage et la baisse de leur niveau de vie.
Ceux qui aboient... sont aux abois !
Confronté à la désaffection de son électorat (huit élections législatives partielles perdues depuis son arrivée au pouvoir) et aux critiques de son propre camp, François Hollande a donc choisi, avec le limogeage de Delphine Batho, la manière forte pour imposer son orientation et faire taire les divergences, accusées de nuire à sa politique. Momentanément évitée par le maintien de dociles Verts au gouvernement, la crise n'en est pas éteinte pour autant. Tout cela est le reflet déformé d'une colère réelle chez la majorité des salariéEs, des chômeurs, des jeunes, des immigréEs, qui, depuis un an, ne voient pas leur situation s'améliorer. Au contraire, il n'est plus rare d'entendre dire que « le changement », c'est sur le fond la continuité de Sarkozy, voire pire ! Tout comme les autres gouvernements européens englués dans la crise austérité, Hollande et Ayrault subissent l'usure rapide de ceux qui font le sale boulot... et le font bien.
S'opposer, se mobiliser dès le 10 septembre
Dans un tel contexte, il y a urgence à faire reculer le gouvernement, en particulier sur la question des retraites qui est la nouvelle attaque majeure contre le monde du travail. Nous en connaissons déjà les grandes lignes : baisse drastique des pensions, augmentation de la durée de cotisation. Le 10 septembre prochain, journée de grève et de manifestations à l'appel de la CGT, FO, la FSU et Solidaires, sera donc une date importante qu'il faut d'ores et déjà préparer.
Cette journée doit être la plus massive possible, mais elle ne sera pas suffisante pour faire reculer ce gouvernement. Elle doit être une étape vers un mouvement d'ensemble qu'il faudra construire. Nous ne sommes pas responsables des crises et du déficit de l'État.
Riposter à ce gouvernement fragilisé, et à ses mesures d'austérité, devient une urgence.
Grève du 10 septembre,
L'analyse de Lutte Ouvriere
Face aux exigences patronales, imposer celles des travailleurs
Tout en préparant une réforme des retraites et en prétendant qu'elle est indispensable, le gouvernement Hollande-Ayrault reste encore dans le vague sur son contenu. Mais le patronat, lui, n'a pas besoin de l'hypocrisie dont s'entoure le gouvernement et annonce clairement la couleur.
Ainsi, selon son vice-président, le Medef voudrait que les années de cotisation exigées pour la retraite passent rapidement à 44 ans. Quant aux cotisations patronales pour la retraite, il « pourrait envisager » qu'elles augmentent de 0,1 %... en échange d'une baisse de ses autres cotisations, notamment de la suppression de ses 5,4 % de cotisations pour les allocations familiales !
Sous prétexte de réforme des retraites, les patrons voudraient donc tout simplement que le gouvernement leur fasse un nouveau cadeau. Ils ont tous les culots, mais pourquoi se gêner puisqu'ils savent qu'ils seront entendus ?
Malgré ce que les ministres, la presse et la télévision nous serinent, il n'y a pas de problème des retraites, et en tout cas aucune raison, sous prétexte que la durée de la vie augmente, d'augmenter la durée de cotisation ou de repousser l'âge de départ. Simplement le patronat est à l'offensive pour réduire ce qu'il appelle ses charges, c'est-à-dire les salaires, les cotisations sociales, les impôts. Car la seule chose qui l'intéresse est de maintenir ou d'augmenter ses profits, et cela malgré la crise : alors qu'il en est responsable, il considère que c'est aux autres de la payer.
Ainsi les attaques qui se préparent contre les retraites ne sont qu'une partie d'une offensive plus générale. Elles sont dans la droite ligne des autres attaques, qu'il s'agisse des accords dits de compétitivité, de la flexibilité, du blocage des salaires, des licenciements facilités, de la généralisation de la précarité.
En même temps la hausse des prix, les impôts, pèsent de plus en plus lourd sur les classes populaires, en face de services publics qui se dégradent.
Tout cela fait partie d'une même politique du grand patronat pour augmenter la part de richesse qu'il tire de l'exploitation du travail salarié, et donc pour diminuer la part qui revient aux travailleurs, aux retraités, aux chômeurs.
Le résultat, c'est d'ailleurs l'enrichissement croissant de ceux qui sont déjà les plus riches. Comme l'a montré une statistique récente, le patrimoine des 500 bourgeois les plus fortunés a augmenté de 25 % en un an. On constate d'ailleurs que la production de luxe, destinée à une petite minorité, est le seul secteur de l'économie vraiment en expansion.
C'est cette politique du patronat qui entraîne la stagnation ou le recul du reste de l'économie et qui augmente le chômage. Peu lui importe s'il plonge toute la société dans la crise, pourvu qu'il sauve ses profits. Il ne voit aucune raison de changer de politique, d'autant qu'il sait bénéficier de l'appui du gouvernement, de celui-ci comme du précédent.
Une journée de grèves et de manifestations est organisée le 10 septembre par des confédérations syndicales pour répondre au projet du gouvernement. Évidemment, une journée de protestation ne suffira pas à le faire reculer. Mais ne serait-ce que pour montrer leur désaccord et leur volonté de réagir, les travailleurs doivent y participer. Cependant il faut aussi poser la question des objectifs.
Il ne s'agit pas de réclamer une « bonne réforme des retraites », comme le font certains syndicats. Ils voudraient justifier leur participation au simulacre de dialogue avec le gouvernement et le patronat, comme s'il pouvait en sortir une réforme moins mauvaise que le pire qu'ils nous préparent. Mais en la matière, la seule réforme acceptable serait l'abolition de tous les reculs imposés depuis vingt ans par les gouvernements de droite et de gauche !
Et surtout, au-delà des retraites, c'est à toute cette offensive patronale et gouvernementale qu'il faut mettre un coup d'arrêt. Les travailleurs ne peuvent accepter d'être plongés progressivement dans la misère par le chômage, les licenciements, la hausse des prix, les exigences d'un patronat qui se croit tout permis.
Il faut inverser le rapport de forces, faire payer le patronat pour les dégâts qu'il provoque. Les travailleurs ont les moyens de l'y obliger, car ce sont eux qui produisent toutes les richesses.
Les travailleurs représentent une force énorme dans cette société, et c'est cette force qu'il faut mettre en oeuvre pour imposer leurs exigences, face à un patronat et à un gouvernement qui ne font que les enfoncer toujours plus bas.
Éditorial des bulletins d'entreprise du 29 juillet
Retraites : Toutes et tous dans la rue le 10 septembre !
Contre les attaques de notre Protection sociale , luttons pour un droit égal à la retraite !
SUD Étudiant
Le 18 septembre sera déposé au Conseil des Ministres un nouveau projet de loi contre notre système de retraite. Mais son contenu est plus ou moins déjà connu. Arguant qu'il n'y aurait pas assez d'argent, le gouvernement veut rallonger la durée de cotisation, reculer l'âge de départ et baisser le niveau des pensions. Cela fait maintenant 30 ans que les gouvernant-e-s détruisent petit à petit ce qui faisait le système de retraite par répartition français. Comment ? Ils baissent les cotisations des employeurs/ses, ils tolèrent un système injuste d'inégalités salariales entre hommes et femmes, ils exonèrent de cotisations patronales les employeurs/ses qui emploient des moins de 25 ans "peu qualifié-e-s" ou diminuent les cotisations (et donc le salaire total) des salarié-e-s payé-e-s au SMIC. Tout cela entraîne une perte d'argent pour la Sécurité sociale, accusée alors d' être déficitaire. Les pensions des retraité-es seraient alors trop lourdes. Toutes ces mesures mettent en danger nos retraites et notre Sécurité sociale !
La retraite telle qu'instaurée depuis 1945 a un caractère révolutionnaire et génèrent de l'argent qui circule hors du système capitaliste. C'est cela que les dirigeants veulent supprimer. C'est pour ces raisons que l'avenir de la retraite est une question collective et que nous pensons devoir mener la lutte de manière interprofessionnel en intégrant aussi les chômeurs/ses, femmes au foyer, sans papier-e-s, bénéficiaires du RSA...
L'âge moyen du premier emploi stable augmente et, avec l'augmentation de la durée de cotisation, les étudiant-e-s d'aujourd'hui ne verront peut-être jamais leur retraite. Mais les aménagements proposés par certaines organisations, comme la prise en compte des années d'études dans la durée de cotisations, sont au mieux cosmétiques et au pire de nouvelles injustices. En tant que syndicat étudiant, nous savons bien que toutes et tous n'ont pas accès à l'enseignement supérieur et que beaucoup d'étudiant-e-s sortent du système universitaire sans diplôme. Nous savons que celles et ceux qui n'ont pas accès à l'enseignement supérieur ou qui en sortent sans diplôme sont souvent issu-e-s des classes populaires et seront parmi les précaires de demain. Le système actuel doit être entièrement remanié pour résoudre les inégalités que ce soit entre hommes et femmes, entre "valides" et "handicapé-e-s" ou entre celles/ceux qui ont eu droit à accès à des études supérieures et celles et eux qui n'y ont pas eu droit.
A Solidaires Étudiant-e-s, syndicats de luttes, nous revendiquons un système de protection sociale égalitaire et autogéré :
- La retraite à 55 ans - A la retraite, on travaille aussi pour la collectivité mais autrement, demandez donc leur agenda aux retraité-es ! Combien d'associations de solidarité vivraient sans le travail "bénévole" de nombreux/euses retraité-e-s ?
- Une pension équivalente à 100% du salaire - ce n'est pas parce qu'on est vieux qu'on a moins besoin d'argent ;
- Suppression de la décote, de la surcote et de la durée de cotisation afin de permettre aux bas salaires et aux carrières difficiles (temps partiel subi, congés parentaux, études longues, privation d'emploi...) d'avoir une retraite décente ;
- Une augmentation généralisée des cotisations sociales permettant la mise en place de ces changements ;
- Une sécurité sociale gérée à 100% par les travailleurs/euses : salarié-e-s, retraité-e-s, étudiant-e-s et privé-e-s d'emploi.
Alors, le 10 septembre, toutes et tous dans la rue !
Contacts de la fédération : 06 86 80 24 45
le 19 août
Toutes et tous en grève pour les retraites, l'emploi et les salaires !
Retraites : Non à l'austérité ! Non au travail à perpétuité !
CGT Finances publiques
Il est bien loin le temps des promesses de campagne où le Président de la République déclarait « que l'ennemi était la Finance ». Oubliées, également les critiques contre la réforme des retraites de 2010 que l'actuel pouvoir qualifiait alors d'injuste.
Se soumettant au diktat de la commission européenne prête à accorder un délai supplémentaire de deux ans pour ramener les déficits publics en dessous de la barre des 3% du PIB, ce gouvernement applique les mêmes cures d'austérité, qui conduisent partout en Europe, les peuples à la faillite et au désespoir.
Comme un mauvais remake qui s'en va et qui revient
Pour faire passer sa réforme proposant, un allongement de la durée de cotisation, dans le but de diminuer le niveau des pensions, la carte de la division entre salariés du public et du privé est de nouveau sortie. Rien ne change !
De l'argent, il y en a !
D'après le Conseil d'orientation des retraites, les besoins en financement des retraites des 23millions de salariés en France s'élèveront à 20 milliards d'euros d'ici 2020. C'est moins que la fortune amassée par un seul homme, Bernard Arnault, le français le plus riche en 2011, d'après le magazine Challenges. Un seul homme d'un côté, 23 millions de personnes de l'autre.
Le refrain médiatique nous assène, sans faiblir, que les caisses sont vides, que c'est la récession, qu'il faut se serrer la ceinture car nous serions tous dans le même bateau, etc. Attention ! Ce n'est pas parce qu'une chose est répétée cent fois qu'elle en devient vraie.
La preuve !
- Au titre de la compétitivité, 20 milliards sont versés au patronat dans le cadre de l'ANI, pour faciliter les licenciements, augmenter les durées de travail, baisser les salaires et broyer le code du travail !
- En 2009, 360 milliards d'euros d'argent public mobilisés pour secourir les marchés financiers, responsables de la crise !Ainsi, le sauvetage des banques en 2008 a coûté aux contribuables l'équivalent de 37 points de PIB ! Cela représente, autant d'argent en moins pour l'emploi et les salaires à la base du financement de la protection sociale et des retraites !
- Par faute des réductions d'effectifs dans notre administration, plus d'une centaine de milliards d'euros, issus de la fraude fiscale non détectée ou non recouvrée, viennent grever les budgets publics et portent préjudice à la justice fiscale !
Loin d'être exhaustifs, ces quelques exemples, auxquels nous pourrions rajouter les exonérations de cotisations et les niches fiscales consenties aux plus riches, témoignent d'une politique antisociale décomplexée et pleinement assumée !
Emplois, salaires, retraites, construisons maintenant la convergence des luttes !
Toutes et tous en greve le 10 septembre !
Osez le féminime
appelle à la journée de mobilisation intersyndicale pour les retraites !
Journée de mobilisation organisée par la Cgt, FSU, FO et Solidaires sur le sujet des retraites.
Osez le féminisme participe aux rassemblements et cortèges organisés dans différentes villes.
Osez le féminisme ! appelle à se joindre le 10 septembre aux cortèges et rassemblements partout en France à l'occasion de la journée de mobilisation organisée par la Cgt, FSU, FO et Solidaires contre la réforme des retraites. Le projet du gouvernement sera rendu public à la toute fin du mois d'août mais les grandes lignes en sont déjà connues et ces dernières seront particulièrement préjudiciables aux femmes. Osez le féminisme ! se mobilise pour la réforme des retraites ne se fasse pas une nouvelle fois sur le dos des femmes.
>> Des distributions de tracts sont organisées en septembre à Paris ainsi qu'un collage d'affiches le 5 septembre. Pour y participer, inscrivez-vous via les deux formulaires ci-dessous:
http://osezlefeminisme.fr/evenement/1009-olf-feministe-la-journee-de-mobilisation-intersyndicale-pour-les-retraites
Retraites : les femmes demandent réparation !
« Très loin du compte » : c'est ainsi que les 24 signataires de cet appel, syndicalistes, féministes... jugent le projet gouvernemental de réforme des retraites.
Des responsables de la CGT, de la FSU, de l'Union syndicale Solidaires, du CNDF, la Fondation Copernic, Attac, OLF, Femmes égalité, etc. appellent « les femmes et les hommes de toutes générations à manifester le 10 septembre pour défendre l'égalité des droits ».
Le gouvernement avait promis une réforme des retraites « basée sur l'équité », mais le projet qu'il a présenté ne répond pas à sa promesse et poursuit la logique des réformes passées. Les mesures en direction des femmes sont très marginales, alors que les inégalités de pension entre les sexes sont importantes : la pension de droit direct des femmes est inférieure en moyenne de 42 % à celle des hommes, leur pension globale de 28 %. Les femmes ont en moyenne des carrières plus courtes que les hommes ; elles partent plus tard à la retraite (1,4 an plus tard pour les personnes parties en 2008) ; elles sont plus souvent concernées par la décote et bénéficient beaucoup moins de dispositifs comme la surcote ou la retraite anticipée pour carrières longues.
Si la mesure qui permet une meilleure validation de trimestres pour les petits temps partiels est bienvenue, elle ne concerne que les personnes au smic qui ont un emploi à temps partiel de moins de 15 heures par semaine, ce qui représente au maximum 2,6 % de l'ensemble des salarié-es.
La mesure qui permet de mieux prendre en compte la maternité dans le dispositif de retraite anticipée pour carrière longue ne fait que corriger - à peine - l'injustice du décret pris par… ce même gouvernement en 2012. Elle ne modifiera qu'à la marge l'accès des femmes à la retraite anticipée, dont les bénéficiaires sont à 79 % des hommes.
Enfin, la refonte annoncée depuis plusieurs mois de la majoration de 10 % pour trois enfants relève de l'entourloupe : elle est renvoyée au-delà de 2020, par contre, ce qui est décidé dès 2014, c'est… sa fiscalisation ! Même les retraité-es de revenus modestes verront leur revenu net baisser. Pourtant, il serait juste de modifier cette majoration qui, étant proportionnelle à la pension, profite essentiellement aux hommes puisqu'ils ont des pensions plus élevées, alors que ce sont majoritairement les femmes qui sont pénalisées dans leur carrière par la prise en charge des enfants.
Au final, ces mesures ne permettront pas de réduire les inégalités entre les femmes et les hommes. Il est notable d'ailleurs que le chiffrage officiel des mesures cumulées pour les jeunes, les femmes, les carrières heurtées et les petites pensions fasse apparaître un coût nul jusqu'en 2030 !
Le gouvernement fait le choix de continuer à augmenter la durée de cotisation nécessaire pour une pension sans décote, alors que cette mesure se traduit, en pratique, par une baisse de la pension pour le plus grand nombre. Elle touche plus durement les femmes du fait des carrières plus courtes et les jeunes car ils accèdent de plus en plus tard à un emploi stable.
Une autre orientation est possible et nécessaire. Elle suppose d'en finir avec l'austérité, de relancer l'emploi par une réduction du temps de travail, une politique audacieuse d'investissement en matière sociale et écologique et une meilleure répartition des richesses.
Le renforcement des droits directs à pension des femmes est une priorité. Il passe notamment par une meilleure prise en compte du temps partiel. Cette forme d'emploi est souvent imposée par l'employeur pour qui elle est bénéfique : il serait légitime d'instaurer une surcotisation patronale sur le temps partiel, qui permettrait ensuite un meilleur niveau de pension. Le minimum contributif devrait être sensiblement augmenté, la légère revalorisation du plafond qui a été annoncée étant très insuffisante. Il faut non seulement en finir avec l'allongement régulier de la durée de cotisation mais aussi faire en sorte que la durée demandée soit réalisable par l'ensemble des salarié-es. La décote doit en outre être supprimée.
Il faut agir en parallèle sur les inégalités professionnelles, en amont donc de la retraite. La réalisation de l'égalité entre les femmes et les hommes en ce qui concerne les taux d'activité et les salaires améliorerait très fortement les recettes des caisses de retraite ainsi que le droit des femmes à une pension. Cela suppose de lutter contre les discriminations salariales, mener des politiques pour inciter les pères à s'investir dans la prise en charge des enfants, créer un service public de la petite enfance accessible à tou-te-s et à un coût abordable, afin d'éviter aux femmes d'interrompre leur travail à l'arrivée des enfants.
Le projet de réforme qui a été présenté est décidément très loin du compte. Nous appelons les femmes et les hommes de toutes générations à manifester le 10 septembre pour défendre l'égalité des droits.
- Geneviève Azam, porte-parole d'Attac
- Ana Azaria, présidente de Femmes égalité ;
- Sophie Binet, bureau confédéral de la CGT ;
- Annick Coupé, porte-parole de Solidaires ;
- Solange Cidreira, Féministes pour une autre Europe ;
- Monique Dental, présidente du Collectif féministe Ruptures ;
- Maryse Dumas, membre du CESE ;
- Anne Feray, secrétaire nationale de la FSU,
- Clémence Helfter, Osez le féminisme !
- Cécile Gondard-Lalanne, secrétaire nationale de Solidaires ;
- Bernadette Groison, secrétaire générale de la FSU ;
- Esther Jeffers, Économistes atterrés ;
- Gaïa Laussaube, porte-parole des efFRONTé-e-s ;
- Julie Mandelbaum, secrétaire générale de l'UNEF ;
- Marie-Pierre Martinet, secrétaire générale du Planning familial ;
- Christiane Marty, Fondation Copernic ;
- Julie Muret, porte-parole d'Osez le féminisme ! ;
- Muriel Naessens, Féminisme-Enjeux ;
- Martine Noël, Cadac ;
- Marie-Josée Pépin, collectif Tenon ;
- Suzy Rotjman, porte-parole du CNDF,
- Sabine Salmon, présidente de Femmes Solidaires ;
- Maya Surduts, porte-parole du CNDF ;
- Céline Verzeletti, commission "Femmes Mixité" de la CGT.