samedi 29 juin 2013 à 14h
Manifestation recensement mauritanien
https://paris.demosphere.net/rv/27202
A l'appel de la diaspora mauritanienne et de l'OTMF (L'Organisation des travailleurs mauritaniens en France)
14 h à Trocadéro en direction de l'ambassade de Mauritanie
pour dénoncer les traitements réservés aux ressortissants mauritaniens d'Europe par leurs Autorités dans le cadre du « recensement national »
En effet, l'Ambassade de Mauritanie en France procède de telle façon, aussi bien au niveau de l'accueil de ses ressortissants qu'au niveau des pièces exigées, que nombre d'entre eux ne pourront pas se faire recenser comme Mauritaniens. Un comble !
L'ambassade impose de présenter des pièces qui n'ont rien à voir avec un recensement :
- des preuves de la régularité de séjour en France
- des preuves du recensement des parents si l'on a moins de 45 ans (?)
- le jugement de décès des parents (?) le certificat de décès étant jugé insuffisant (?)
- la preuve d'avoir été recensé en 1998 (nombreux ressortissants ne l'ont pas fait) etc.
L'Ambassade impose à tous les ressortissants mauritaniens d'Europe (d'Allemagne, de Hollande, de Belgique…) de venir spécialement à Paris pour se faire recenser dans des conditions d'accueil déplorables !
L'Ambassade a supprimé d'autorité l'ancien passeport, même s'il est encore valide. N'ayant pu se faire recenser de très nombreux Mauritaniens ne peuvent obtenir le nouveau passeport biométrique. PAR CONSEQUENT, ils ne peuvent faire renouveler leur titre de séjour, ni voyager, ni entreprendre les démarches nécessitant une attestation d'identité mauritanienne !
Les jeunes dont les pères sont ici, ne peuvent étudier là-bas (il faut que les parents soient recensés pour s'inscrire aux examens) ni venir continuer leurs études en France (dans la langue qu'ils maîtrisent le mieux) !
L'État mauritanien a donc décidé de transformer une partie de ses ressortissants en apatrides et en sans-papiers et de supprimer le droit à l'éducation pour une partie de sa jeunesse. Les droits humains fondamentaux sont ainsi bafoués.
L'État mauritanien se sert maintenant du recensement pour continuer sa politique raciste, discriminatoire, d'expulsion des populations du bord du fleuve Sénégal. Il envoie comme ambassadeur en France un homme connu pour des opinions et des pratiques qui, en France, l'enverraient devant les tribunaux.
L'État français ne peut se rendre complice d'une telle politique.
Devant la mobilisation opiniâtre des ressortissants mauritaniens et de leurs associations, l'Ambassade a fini par accepter - pour un certain temps - la validité de l'ancien passeport.
Mais elle maintient la condition de LA CARTE DE SÉJOUR et toutes les autres conditions scandaleuses.
Les ressortissants mauritaniens ont besoin de votre soutien pour amplifier la mobilisation
Venez nombreux à la manifestation du 29 juin. Interpellez les élu-e-s Rejoignez le COLLECTIF POUR LA JUSTICE ET L'ÉGALITE DES DROITS DE TOUS LES MAURITANIENS qui vient de se créer :
S/c le MRAP 43 boulevard Magenta - 75010 Paris 01 53 38 99 99 accu eil@mrap .fr
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/27202
Source : message reçu le 26 juin 11h
Manifestation en soutien aux ressortissant-es mauritanien-nes d'Europe
Exclure par le recensement :
une épuration administrative menée par l'ambassade de Mauritanie à Paris
L'état mauritanien mène actuellement le recensement des mauritanien-ne-s vivant à l'étranger sur trois lieux uniquement, à Djeddah, Abidjan et Paris.
L'ambassade de Mauritanie à Paris exige de ses ressortissant-e-s la présentation d'un titre de séjour afin d'être recensé-e, et en même temps, elle refuse de délivrer le nouveau passeport biométrique à toute personne non recensée ! Sont exclu-e-s dès lors du recensement toute personne en situation irrégulière, mais aussi ceux et celles en cours de régularisation ou même en cours de renouvellement du titre de séjour. Pas de titre de séjour, pas de passeport... et vice versa !
De plus, de nombreuses personnes qui ont eu le « droit » d'être recensé-e-s témoignent, en outre des conditions lamentables d'accueil, d'erreurs grossières et qui ne pourraient être que volontaires dénaturant leur état civil et dont les conséquences peuvent être graves pour les démarches à effectuer ultérieurement dans les administrations françaises.
Alors que l'enregistrement des informations et la remise des documents de ce recensement se font à Paris, toute correction ne peut être faite qu'à Nouakchott !
Cette absurdité administrative paraît bien organisée et tout s'apparente à un détournement de procédure massif visant à exclure de la nationalité mauritanienne de nombreux-ses hommes et femmes considéré-e-s par l'état mauritanien comme étant des indésirables.
Avec le Mrap, le Copaf, l'Organisation des travailleurs mauritaniens en France, l'Organisation contre les violations des droits humains en Mauritanie et des associations mauritaniennes, Solidaires appelle à soutenir les ressortissant-e-s mauritanien-ne-s d'Europe et à dénoncer les pratiques des autorités responsables de ce recensement.
Manifestation le samedi 29 juin à 14 heures
de la place du Trocadéro à l'ambassade de Mauritanie,
5 rue de Montevideo, Paris 16ème métro Porte Dauphine
Collectif pour la justice et l'égalité des droits de tous les mauritaniens / MRAP 43 boulevard Magenta 75010 Paris. 01 53 38 99 99 accu eil@mrap .fr