samedi 22 juin 2013 à 17h
Manifestation de soutien aux manifestants au Brésil
https://paris.demosphere.net/rv/27092
Attention: changement de lieu:
La manifestation aura lieu place de la Nation et non pas place Saint Michel
À São Paulo, Rio de Janeiro et dans d'autres grandes villes au Brésil, des grandes manifestations pacifiques ont eu lieu pour revendiquer le droit au transport et le droit à tous les biens publics. Sans aucun sens de proportion, la police militaire a réprimé violemment les manifestants et des dizaines de personnes ont été blessés. Les flics profitent de l'occasion pour assommer les gens. Geraldo Alckmin, le gouvernant de São Paulo, félicite la police pour la "discipline" contre les manifestants. Haddad, le maire, refuse le dialogue.
Même éloignés d'un océan, nous, brésiliens en outre-mer, voulons démontrer notre refus d'accepter la violence militaire contre les manifestations démocratiques au Brésil. Contre la répression policière, contre la barbarie des gouvernants.
Pour les révoltes démocratiques du peuple brésilien! Pelo direito à cidade!
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/27092
Source : https://www.facebook.com/events/1473185954593
Source : message reçu le 18 juin 09h
Manifestation à Paris en soutien au
Mouvement Passe Livre et
contre la violence policière au Brésil
Le peuple brésilien occupe les rues de plusieurs villes du pays et partout dans le monde depuis quelques jours. La revendication à l'origine fondée sur l'augmentation du prix des transports au niveau national a révélé une indignation populaire dans un pays où les citoyens dépensent chaque mois presque 30% de leur salaire pour se déplacer. Ainsi, le mouvement Passe Livre a réussi à mobiliser différents groupes de la société sans aucune représentation des partis politiques.
Les brésiliens en France appellent à une manifestation de soutien au mouvement Passe Livre et contre la violence policière le samedi 22 mai à 17h à Nation.
Les manifestations dans plusieurs villes du pays, notamment à Rio de Janeiro et à Sao Paulo, connaissent des agressions violentes et répétées de la police. Des centaines de personnes, y compris des journalistes, ont été blessées et arrêtées.Par la négation des droits fondamentaux de s'associer et de circuler librement, nous constatons que les institutions sont encore fondées sur les bases de la dictature.
Ce mouvement populaire demande la diminution du cout de transports publiques, la défense des droits à l'association civile et la fin des répressions violentes par la police. Les brésiliens en France n'oublient pas leur pays et appellent à la mobilisation et à la solidarité.
Manifestation à Paris en soutien au Mouvement Passe Livre et contre la violence policière
Quand : samedi 22 juin à 17h à 19h
Où : Nation (métro lignes 1, 2, 6, 9 et RER A)
Source : message reçu le 21 juin 11h
Soutien à la mobilisation de la jeunesse brésilienne !
A bas la repression !
Communiqué du NPA
Après une décénie de relative paix sociale sous les gouvernements succéssifs du Parti des Travailleurs, le Brésil se voit actuellement touché par la mobilisation la plus importante depuis la destitution de l'ex-président Collor en 1992. L'élement déclencheur du mouvement qui hier a mis dans la rue plus de 200.000 personnes, notamment des jeunes, dans toutes les principales villes du pays, a été la flambée des prix du transport en commun. A titre d'exemple, dans une ville comme São Paulo le prix du ticket de transport dépasse 1 euro alors que le salaire minimum est en dessous de 250 euros. Cependant, la vague de colère qui a engendré des épisodes tels que le siège du Parlement et les violents affrontements notamment à Belo Horizonte et Rio a des causes bien plus profondes.
Derrière l'image de puissance régionale émergente se cache une inflation vertigineuse entraînant une baisse importante du pouvoir d'achat dans un pays qui n'a jamais supprimé ses profondes inégalités ni surmonté l'absence de services publiques de qualité. Les dépenses faramineuses avec la préparation de la Coupe du Monde et les Jeux Olympiques, ainsi que les scandales de corruption successifs rendent cette réalité encore plus inacceptable aux yeux des travailleurs et des jeunes. C'est dans ce contexte qu'il faut comprendre la baisse de popularité de la présidente Dilma Roussef, huée lors de l'ouverture de la Coupe des Confédérations il y a quelques jours. La repression violente déclenchée par une des polices les plus meurtrières au monde jeudi dernier à São Paulo n'a fait que légitimer et renforcer la mobilisation. C'est toute une nouvelle génération de militants qui fait ses débuts ens'identifiant spontanément à la jeunesse de Turquie et des pays arabes.
Le NPA condamne la repression contre les manifestants et porte tout son soutien à un mouvement qui marque l'épuisement du "modèle brésilien" - au même titre que celui de la Turquie - et la rentrée des pays dits "émergents" dans la dynamique convulsive de la lutte de classes qui se developpe dans le contexte de la crise capitaliste.De plus, vue l'importance stratégique du Brésil, ce tournant peut faire basculer la situation dans le sous-continent sudaméricain.Le NPA appelle par ailleurs au rassemblement solidaire organisé à l'initiative de la communauté brésilienne samedi 22 juin à 17h à la Place Saint-Michel à Paris.