thème : sexisme
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vendredi 17 mai 2013 à 19h

2 parties : 1 2

Rassemblement contre l'homophobie

Inauguration du mur des homophobes par Act Up-Paris
Commémoration des victimes de l'homophobie.

À l'occasion de la journée de lutte contre l'homophobie, Act Up-Paris inaugurera son mur des homophobes. Contrairement au mur des cons du syndicat de la magistrature, il n'y aura pas besoin de voler les images, puisque ce mur sera public.

L'exposition du mur des cons par Act Up-Paris permettra de rappeler les conséquences de la haine envers les LGBT sur leur santé (plus de suicide, plus de comportement à risques en matière de VIH et d'IST) et sur leurs droits. Cet évènement pointera l'insuffisance de la loi votée au Parlement, qui a exclu l'accès à la PMA et les droits des personnes trans, et la nécessité d'une égalité totale pour lutter contre l'homophobie et la transphobie. Nous évoquerons les propos haineux et les incitations à la violence des opposantEs à l'égalité, et montrerons combien cette haine s'est banalisée au cours des derniers mois. Nous rappellerons les situations à l'étranger où l'homosexualité est condamnée, parfois par la peine de mort. Nous saluerons la mémoire des victimes de l'homophobie, à l'étranger et en France.

Contre la haine, pour l'égalité, rejoignez-nous !

Que les associations qui souhaiteraient une prise de parole nous contactent : commexunicatioexn@actuppexaris.org

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/26007
Source : message reçu le 16 mai 16h
Source : https://www.facebook.com/events/1460366655835...


Journée de mobilisation contre l'homophobie

Debout face à la haine! Homophobes, lesbophobes, transphobes: au placard!

Depuis son annonce, le projet de loi ouvrant le mariage aux personnes de même sexe a fait l'objet d'attaques et d'injures homophobes proférées en toute impunité. Face à cette « libération » de paroles haineuses et de violences physiques, les réactions sont généralement passives, timorées, complaisantes quand elles ne sont pas, le plus souvent, inexistantes.

Comment admettre que les pouvoirs publics, garants des lois, laissent les délits d'opinions se multiplier publiquement sans être condamnés ? Comment s'étonner alors de la banalisation des comportements discriminatoires dans la population surtout lorsqu'ils sont confortés par des discours dits scientifiques, naturalistes, culturalistes ? Comment interpréter que le gouvernement s'abrite désormais derrière la décision du Conseil d'éthique pour masquer son propre recul quant à la PMA ?

Les « acteurs et actrices du débat » ne cessent d'alléguer qu'ils et elles ne sont en rien homophobes.

Et pourtant, il n'y a pas d'autres mots pour désigner ce refus de l'égalité des droits pour les couples homosexuel-les. Ces décisions concernent des vies particulières et ces propos alimentent des souffrances réelles dans toute la population, notamment chez les jeunes frappé-es d'un taux de suicide alarmant, ou comme ces agressions physiques insupportables contre les personnes homosexuel-les.

L'homophobie trouve également son écho dans le monde du travail : placardisation, harcèlement, discrimination salariale, insultes, sarcasmes... C'est pourquoi, pour la journée mondiale contre l'homophobie le 17 mai, Solidaires appelle à participer à toutes les mobilisations organisées ce jour-là.

L'Union syndicale Solidaires s'inscrit dans la lutte contre l'homophobie et revendique pour les homosexuel-les et pour toutes les minorités opprimées par les normes de genre :

  • l'égalité de droit plénière en matière d'adoption et de filiation
  • la levée de toute discrimination dans le monde du travail
  • la fin de la psychiatrisation des personnes trans
  • l'abolition des actes médicaux forcés pour les trans comme pour les intersexes

Rappel de la loi : Dans le code pénal (art.132-77) l'homophobie est une circonstance aggravante lorsque l'infraction a été commise pour un motif homophobe. La loi punit également la publication de propos injurieux, diffamatoires ou caractérisant une provocation à la discrimination ou alors à la violence envers des personnes homosexuelles.

Source : http://www.solidaires.org/article44565.html