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jeudi 16 mai 2013 à 12h30

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Contre les politiques d'austérité ... pour l'amnistie sociale !

Rassemblement de luttes, témoignages de militants sanctionnés

Contre les politiques d'austérité,
pour une véritable sécurisation de l'emploi et des salariés,
pour l'amnistie sociale !

Le 14 mai, le Sénat débattra à nouveau du projet sur l'ANI (Accord CFDT/MEDEF). Le 16 mai, l'Assemblée nationale aura à son ordre du jour deux projets de loi importants : Contre les licenciements « boursiers » et l'amnistie sociale portant sur les syndicalistes condamnés ou inquiétés pour avoir défendu leurs emplois.

Le gouvernement vient de refuser cette loi d'amnistie pour les syndicalistes pour des faits concernant la précédente mandature, alors que celle-ci avait été votée par la majorité de gauche du sénat, élus socialistes compris. Derrière la loi d'amnistie se joue aussi la condamnation de la politique de ses prédécesseurs dont la brutalité a contraint nombre de salariés à se mobiliser et à agir. Le gouvernement envoit un signe politique inquiétant en faveur de la violence patronale. Une façon de les inciter à poursuivre la répression en toute impunité !

Mois après mois le chômage augmente, la précarité est le lot de plus en plus de salariés, les destructions d'emplois dans l'industrie, le commerce et les services font l'actualité. L'incertitude face à l'avenir et la faiblesse du pouvoir d'achat pèsent sur la consommation des ménages.

Les jeunes, premières victimes de la crise, constituent une véritable génération sacrifiée et subissent chômage, précarité et déclassement. C'est à cette situation qu'il faut répondre.

Face à la dégradation des conditions de vie et de travail, il y a urgence à prendre des mesures efficaces pour l'emploi, l'augmentation des salaires, l'égalité femme-homme dans le travail, la défense de notre système de protection sociale, de la retraite à 60 ans. En bref, s'engager vers une autre répartition des richesses produites par le travail. D'autant plus que les manifestations du 1er mai ont mis en évidence ces revendications des salariés.

La séquence que nous venons de vivre avec la « négociation » de l'ANI sur la « sécurisation de l'emploi » et sa transcription dans la loi divise les français, les salariés, les organisations syndicales et les parlementaires, y compris ceux de la majorité. Comment dans ces conditions le texte de l'accord du 11 janvier pourrait-il devenir loi de la République ? La rupture avec les politiques d'austérité et de rigueur budgétaire doit être à l'ordre du jour en France et en Europe. C'est l'appel de la Confédération Européenne des Syndicats et de ses 85 organisations à agir pour « changer de cap », à l'occasion de la semaine d'action du mois de juin.

Pour la CGT d'Île-de-France, l'augmentation des salaires et du pouvoir d'achat, l'emploi, la politique industrielle, les services publics, une protection sociale de haut niveau, les droits à la retraite, doivent être à l'ordre du jour de la future conférence sociale qui se tiendra à Paris les 20 et 21 juin prochain !!

La démocratie sociale et économique, les moyens de l'exercer doivent aussi en être partie prenante !

La CGT considère qu'il faut des mesures immédiates pour relancer l'économie :

  • Stopper les plans de suppression d'emplois et mettre en place un droit de véto suspensif des représentants du personnel sur les plans de licenciement et les plans de restructuration permettant la recherche et la construction de propositions alternatives aux licenciements.
  • Porter le SMIC à 1700 euros brut/mois comme base des grilles de salaires.
  • Augmenter les salaires, les points d'indice dans la fonction publique, les pensions et les minima sociaux.
  • Ramener l'âge de départ à la retraite à 60 ans à taux plein, pour tous !
  • Contrôler les aides publiques aux entreprises. (170 milliards d'euros versés en 2010).
  • Conquérir dans l'entreprise, de nouveaux droits et pouvoirs pour les salariés, instaurer une sécurité sociale professionnelle.
  • Développer les politiques publiques et les moyens des services publics.
  • Réformer la fiscalité en profondeur, créer de nouvelles tranches d'impôts pour les hauts revenus.
  • Créer un pôle financier public et établir un mécanisme de crédits à taux réduits pour l'investissement productif.
  • Taxer les mouvements spéculatifs de capitaux et éradiquer les paradis fiscaux.

Rassemblement de luttes, témoignages de militants sanctionnés.

avec la présence de Thierry Lepaon Secrétaire Général de la CGT.

jeudi 16 mai - 12h30 devant l'Assemblée nationale Métro : Assemblée nationale

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/25937
Source : http://www.cgt94.fr/spip.php?article905


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Rassemblement devant l'Assemblée Nationale pour soutenir la

proposition de loi d'amnistie des syndicalistes

Après le 1er mai 2013 : unir et rassembler pour changer de cap contre les politiques d'austérité

Ce jour, les salariés se sont mobilisés massivement à travers le monde à l'occasion de la journée internationale du travail du 1er mai 2013. La CGT salue toutes celles et ceux qui y ont participé dans un contexte économique, social, politique et de paix des plus incertains

En France, dans des configurations unitaires différentes, 286 manifestations et rassemblements unitaires, auxquels participait la CGT, ont été organisés. Face à une situation économique et sociale qui continue de s'aggraver sous les effets des politiques d'austérité poursuivies aveuglément en France et en Europe, près de 160 000 manifestants sont venus mettre les « pieds dans le plat ».

Les politiques d'austérité conduites à travers l'Europe ont des conséquences dramatiques pour les salariés, les retraités, les privés d'emploi.

Le chômage explose pour dépasser les 12% dans l'union européenne. L'emploi précaire devient la règle. Le pouvoir d'achat s'effrite. Les salaires et pensions de retraite sont attaqués. Pire, en Espagne, la déflation des salaires apparaît. Les droits sociaux sont lacérés. Dans certains pays, les jeunes, premières victimes de ce désastre social, n'entrevoient leur avenir que dans l'émigration…

La crise s'aggrave ! La France, après d'autres pays, est poussée dans la récession. Et la finance et le patronat en demandent toujours plus.

Il y a un an, les françaises et les français votaient pour changer de Président de la République Ils affirmaient ainsi le besoin d'une rupture avec la politique économique et sociale menée par le Gouvernement Sarkozy.

Un an après, ils refusent de se voir kidnapper leurs espoirs, de voir leur emploi, leur pouvoir d'achat, leur protection sociale, leurs conditions sociales, de travail, leurs services publics et la démocratie sacrifiés pour satisfaire encore et toujours le capital.

Il est temps que les décideurs politiques s'appliquent enfin le fameux « principe de réalité » : Il n'y a pas d'issue à la crise dans l'austérité.

C'est ce que disent et portent depuis des mois les travailleurs grecs, espagnols, portugais, italiens, britanniques, français… qui contestent les logiques d'austérité.

D'ailleurs, de plus en plus de voix s'élèvent, tant dans les sphères politiques qu'économiques, en France, en Europe et dans le monde pour dénoncer l'inadéquation des politiques d'austérité menées dans tous les pays d'Europe avec l'impérieuse nécessité de sortir de cette crise.

Nos mobilisations, les débats que nous menons chaque jour pour faire reconnaître que le travail et sa rémunération, est un enjeu central pour sortir de la crise, trouvent de plus en plus d'écho. Cela conforte chaque jour un peu plus la conviction qu'une autre politique est possible et indispensable.

En refusant une proposition de loi d'amnistie pour les syndicalistes la semaine dernière, le Gouvernement cherche à étouffer cette montée de la contestation, à diaboliser aux yeux de la population ceux qui osent revendiquer autre chose que la destruction de leurs droits pour aller encore plus loin dans l'austérité dans les mois qui viennent (retraites, prestations familiales, santé, services publics…).

La CGT ne laissera pas le champ libre à tous ceux qui prônent la poursuite de la dégradation de la situation économique et sociale comme l'issue indiscutable à la crise.

Il faut sans attendre activer les leviers indispensables à la croissance en relançant les investissements des entreprises et des collectivités publiques et la consommation des ménages par l'amélioration du pouvoir d'achat des salaires et pensions et l'emploi…

En France, en Europe et dans le monde, il est urgent de faire entendre encore plus fort la voix des salariés, nous unir, nous rassembler pour « changer de cap contre les politiques d'austérité », comme l'a décidé la Confédération européenne des syndicats en appelant à une semaine d'action dans tous les pays du 7 au 14 juin 2013.

A l'appui de ce 1er mai 2013, la CGT continuera à informer, débattre avec les salariés, les populations, à ancrer les revendications, à renforcer le syndicalisme unitaire, solidaire et rassembleur de conquêtes sociales et à multiplier les initiatives revendicatives sur les territoires, dans les entreprises, les professions pour faire entendre les revendications des salariés et gagner une autre répartition des richesses.

D'ores et déjà, la Commission exécutive confédérale de la CGT appelle les salariés à participer massivement au rassemblement devant l'Assemblée Nationale le 16 mai 2013 à partir de 12h pour soutenir la proposition de loi d'amnistie des syndicalistes.

Source : http://www.cgtparis.fr/spip.php?article1085


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Le 16 mai, on interdit les licenciements boursiers !

Jeunesses communistes

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Les jeunes communistes lancent leur semaine d'actions dès le 13 mai, pour remettre la justice et le droit à la dignité au cœur du droit au travail, plutôt que les caprices du cours de la bourse, au mot d'ordre de : « La précarité, c'est pas un métier ! » En porte-à-porte dans les résidences universitaires, les foyers de jeunes travailleurs, jusque devant les lycées et les établissements de formation professionnelle comme les CFA, nous ferons entendre les revendications des jeunes qu'on bafoue sans cesse : est-ce avec cette multiplication des contrats précaires que l'on va lutter contre la précarité ? Est-ce en permettant aux entreprises de licencier plus facilement que l'on va créer de l'emploi ? Est-ce avec des cours sur « l'esprit d'entreprise » qu'on va former les jeunes salariés émancipés de demain ? Qu'est-ce que l'esprit d'entreprise ? L'optimisation fiscale d'une Bettencourt ? La politique salariale d'un Carlos Ghosn ? Après le succès de la campagne « Wanted ! Patrons-voyous » qui exigeait qu'on aille chercher l'argent là où il se trouve vraiment, qui démontrait que plutôt que de « coût du travail » on pouvait véritablement parler de parasitisme du capital et de la loi du profit ; nous entendons passer un nouveau cap avec le rendez-vous du 16 mai devant l'Assemblée Nationale.

C'est en effet en combattant pied-à-pied les licenciements boursiers, c'est-à-dire dans les entreprises qui licencient alors qu'elles sont rentables, que l'on mettra fin au désastre de l'augmentation du chômage. C'est avec le redéploiement des services publics, c'est avec les nationalisations, et le pouvoir d'intervention des salariés dans ces entreprises, que nous pourrons redéployer une industrie et une vraie politique d'emploi sur tout le territoire, au service de nos besoins sociaux. Dans ce contexte, il s'agit de mettre sous statut les jeunes travailleurs en formation, plutôt que de leur demander de subvenir sans cesse aux exigences du profit, avant d'être jetés. Nous leur permettrons de s'exprimer lors de rassemblements, actions coups de poing, pétitions. Une entreprise qui ferme, qui délocalise, un licenciement boursier, c'est tous les jeunes en formation du département qui sont menacés !

http://www.jeunes-communistes.org/2...

Source : http://bellaciao.org/fr/spip.php?article13537...