samedi 13 avril 2013 à 15h
Commémoration de l'incendie de l'hôtel Paris-Opéra
https://paris.demosphere.net/rv/25603
Communiqué de l'Association des Victimes de l'Incendie de l'hôtel Paris Opéra (AVIPO)
Marche depuis l'hôtel jusqu'au square de la Trinité (Paris 9ème) Recueillement devant la stèle érigée en mémoire des victimes
Enfin, le procès !
Après huit longues années d'instruction et d'attente imposée aux victimes, la justice vient de prononcer le renvoi devant le tribunal correctionnel de quatre personnes déjà mises en examen pour homicides, blessures et destruction par incendie involontaires.
Les familles victimes de l'incendie qui a emporté 24 des leurs le 15 avril 2005, se félicitent de cette décision qui ouvre enfin la porte au procès.
Néanmoins, les victimes et leur association estiment ne pas avoir été entendues ni suivies sur la mise en cause des services de l'État qui étaient en charge du placement des familles et du contrôle de l'hôtel. Leur absence aux audiences, si elle s'avérait définitive, amputerait les débats de la lourde responsabilité de ces services qui ont failli à leurs obligations de protection des familles et du contrôle des règles de sécurité des établissements recevant du public.
La justice doit être dissuasive pour tous : les responsables de crimes et délits mais aussi les personnes physiques ou morales, qui par leurs négligences ont mis en danger la vie d'autrui.
Nous appelons les citoyens attachés à cette justice à venir nous témoigner leur soutien lors du rassemblement du samedi 13 avril 2013 à 15 heures devant l'hôtel, au 76 rue de Provence Paris 9ème, et bientôt lors du procès, afin que la catastrophe judiciaire de l'incendie du boulevard Vincent Auriol ne soit pas renouvelée.
Contact : Association des Victimes de l'Incendie de l'hôtel Paris Opéra (AVIPO)
Tél : 06 82 97 42 73 e-mail : asso .paris.o pera@gma il.com
Lien : https://paris.demosphere.net/rv/25603
Source : message reçu le 9 avril 14h
Marche de commémoration de l'incendie de l'hôtel Paris Opéra
Marche depuis l'hôtel jusqu'au square de la Trinité, Paris 9ème
Recueillement devant la stèle érigée en mémoire des victimes
Droit Au Logement, comme chaque année ,participera activement à cette commémoration, organisée par l'association des victimes de l'incendie de l'hôtel Paris Opéra (AVIHPO), pour rappeler à la fois son engagement au coté des victimes depuis cette tragédie, et la nécessité de renforcer les Droits des personnes hébergées dans des hôtels, et/ou vivant dans des logements dangereux ou insalubres, ou des habitats de fortune.
D'une part, l'hébergement hôtelier, bien que coûteux et inadapté continue à être utilisé massivement par les pouvoirs publics, pour héberger, de plus en plus loin des centres villes, des familles et personnes sans-abri qui n'ont que les transports en commun pour se déplacer, emmener leurs enfants à l'école, ou faire les démarches administratives.
C'est la raison pour laquelle nous demandons :
- que toute démarche administrative constatant le non respect des normes incendie donne lieu non pas à un simple avertissement, mais un arrêté,
- que soit instauré comme cela se pratique en Grande Bretagne, l'obligation de reloger les hébergés dans un vrai logement, au delà de 6 à 8 semaines d'hôtel.
D'autre part, les droits des personnes victimes d'incendies, en grande majorité des ménages pauvres, est lié aux dispositions sur le péril, l'insalubrité et l'insécurité des locaux.
Or la législation contient de nombreuses lacunes, en ce qui concerne la protection des habitants : pas de délai de procédure, permettant ainsi au bailleur d'obtenir l'expulsion des locataire, pour échapper aux sanctions pénales et financières et à son obligation de relogement.
Ce flou, et la lenteur des procédures ne doivent rien au hasard, ni à l'encombrement des demandes, mais au simple fait que les pouvoirs publics doivent se substituer au bailleur lorsqu'il est défaillant, pour faire les travaux , et reloger les occupants … Ce sont les principales raisons pour lesquelles nous demandons le renforcement des procédures de lutte contre l'habitat indignes, des sanctions financières plus élevées, et l'instauration de délais rigoureux à chaque étape des procédures.
Un toit c'est un droit !