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mercredi 22 mai 2013 à 14h

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Appel intersyndical pour la manifestation et la grève dans

l'Enseignement supérieur et la recherche

Trajet / parcours: rv 14h au Panthéon
Panthéon > Bd St Michel > Port Royal > Raspail > place Edouard Herriot

Mobilisons-nous durant le passage-éclair à l'Assemblée Nationale (14 - 28 mai)
Tous en grève le 22 mai
Contre un projet de loi ESR toujours inacceptable.....

Manifestation, 14h, du Panthéon à l'assemblée nationale ;

Après avoir « expédié » la concertation avec les personnels sur le projet de loi ESR (sans même saisir le comité technique ministériel), le gouvernement « expédie » le débat parlementaire.

Alors qu'il a déjà réduit à une seule lecture l'examen du projet de loi, il impose aujourd'hui la procédure du temps législatif « programmé » limitant au minimum possible (30h) les débats à l'Assemblée Nationale. Les organisations signataires protestent contre cette procédure qui raccourcit le temps du débat démocratique au Parlement. Elles renouvellent leur appel à signer et faire signer la pétition intersyndicale - demandant l'abrogation des lois LRU et Pacte pour la Recherche ainsi que l'abandon du projet de loi ESR - sur http://www.loiesrtoujoursinacceptab... ou en version papier.

Elles appellent les personnels à se mobiliser - en concertation avec les étudiants - au cours de la semaine du 13 au 17 mai en organisant des AG dans les établissements, des rassemblements ou des conférences de presse locales à l'occasion des débats en commission. Une conférence de presse nationale des organisations signataires, et de celles qui voudraient les rejoindre, aura lieu le mercredi 15 mai à 11h.

Elles appellent leurs militants à préparer la journée nationale de grève et de manifestations du 22 mai, jour de l'ouverture de la séance plénière à l'Assemblée Nationale. Une manifestation parisienne est d'ores et déjà programmée entre le Panthéon et l'Assemblée Nationale. Des préavis de grève seront déposés du 13 au 17 mai et les semaines suivantes, tandis que des rassemblements quotidiens seront initiés durant tout l'examen, et notamment le jour du vote de la loi, annoncé à ce jour pour le 28 mai .

Les organisations signataires ont interpellé les groupes parlementaires. Les collègues doivent s'adresser directement aux parlementaires, notamment locaux et ceux de la commission des Affaires Culturelles et de l'Education, de préférence avant le vote en commission (mi-mai).

Les organisations signataires se réuniront le 15 mai pour faciliter la suite de la mobilisation, primordiale pour faire retirer ce projet de loi inacceptable. Ce retrait est un préalable indispensable pour mettre en chantier un autre projet de loi d'orientation ET de programmation (avec un volet « moyens »), à la hauteur des besoins des personnels, des étudiants et de la société, en rupture complète avec les lois « Pacte Recherche » et LRU et les politiques de restrictions budgétaires.

Organisations signataires

FSU (SNESUP, SNCS, SNASUB, SNEP, SNETAP)
CGT (SNTRS, CGT INRA, FERC Sup)
SNPREES-FO
Solidaires (Sud Recherche EPST, Sud Education, Solidaires-étudiant-e-s)
SLR & SLU.

Sont associés à ce texte les collectifs de précaires d'IdF : Collectif contre la précarité Pouchet/CNRS, Collectif de l'INRA de Versailles, Sortir de la précarité EHESS, Collectifs des étudient-e-s de Paris 7, Collectif des précaires de l'INED, Collectif des précaires de Paris 1, Collectif de précaires du CNRS de Gif-sur-Yvette, ainsi que : Collectif Aquitain des Contractuels de la Recherche, Collectif des précaires de Montpellier, Collectif des non titulaires de la recherche toulousaine.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/2539
Source : http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?ar...
Source : http://www.snesup.fr/Le-Snesup/L-actualite-du...
Source : http://www.ferc-sup.cgt.fr/site/spip.php?arti...
Source : http://www.cgt94.fr/spip.php?breve1021


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Grève et manifestations - universités / recherche

lors du débat sur l'Enseignement supérieur & recherche à l'Assemblée

Sont associés à ce texte les collectifs de précaires : Collectif Aquitain des Contractuels de la Recherche, Collectif contre la précarité Pouchet/CNRS, Collectif des précaires de Montpellier, Collectif de précaires du centre INRA de Versailles, Collectif des non titulaires de la recherche toulousaine

Aucun moyen supplémentaire pour résorber la précarité et répondre aux besoins.

Au moment où les difficultés budgétaires de nombreuses universités et organismes continuent d'amener suppressions et gels d'emplois de titulaires, annulations d'enseignements ou dégradation des conditions de travail et d'études et où la précarité ne cesse d'augmenter, le projet de loi sur l'Enseignement Supérieur et la Recherche est présenté à l'Assemblée Nationale.

Aucune des mesures d'urgence que nous avions demandées n'a été prise :

  • suppression des IDEX,
  • création d'emplois pour résorber la précarité et extension du champ des ayants-droit aux mesures de résorption de la précarité de la Loi Sauvadet,
  • réaffectation des crédits ANR à des financements pérennes des laboratoires et des formations,
  • remise en cause du Crédit Impôt-Recherche, etc.

L'application de la loi Sauvadet, pourtant largement insuffisante, se heurte toujours à des obstacles au MESR et les non-renouvellements de contrats des précaires se poursuivent.

Le projet de loi sur l'ESR dans ses différentes versions n'apporte pas la rupture attendue avec la loi LRU et la loi Pacte pour la recherche. Pire, certains aspects pourraient être aggravés. Citons par exemple, les « communautés d'universités et d'établissements », qui associeraient des établissements d'enseignement public, voire privé et les organismes de recherche, dans une perspective de création d'une trentaine de mastodontes, dans lesquels collégialité et vie démocratique seraient réduits à la portion congrue. A cela, s'ajoutent les risques associés à l'acte III de la décentralisation (schéma régional des formations et de la recherche, par exemple). Tout ce contexte menace l'intégrité des organismes de recherche nationaux.

Et Mme Gillot, rapportrice au Sénat, remet en cause publiquement la nécessité de supprimer l'Agence d'Evaluation de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur (AERES), que la communauté universitaire et scientifique conteste depuis des années.

Ce projet de loi exclut tout moyen supplémentaire, alors qu'une augmentation des moyens et un volet de programmation budgétaire sont indispensables pour permettre à l'ESR de remplir ses missions et résorber la précarité.

Le résultat des consultations des différentes instances est éloquent. Le Conseil Supérieur de l'Education a majoritairement voté jeudi 21 février contre la version du 8 février du projet de loi. La Ministre ne peut se prévaloir d'un vote favorable du CNESER. Le lundi 25 février, après avoir voté contre le texte intégrant la totalité des amendements avant arbitrages ministériels, le CNESER n'a émis aucun avis (20 Pour, 20 Contre, 8 Abstentions et 4 NPPV) sur le projet amendé in-extremis par la ministre. Le 6 mars, le CNESERAAV a aussi repoussé ce projet de loi. (15 Pour - 16 Contre - 4 abstentions).

  • Les organisations soussignées, qui sont à l'initiative d'AG et d'actions diversifiées veulent une véritable rupture avec les politiques précédentes, pour permettre le changement dans le service public d'ESR ! Elles protestent contre la confiscation du débat par l'utilisation de la procédure d'urgence au Parlement décidée par le gouvernement. Elles exigent l'abrogation des lois Pacte Recherche et LRU. Elles exigent aussi l'abandon de l'actuel projet de loi, ainsi que l'ouverture d'une véritable négociation pour une loi d'orientation et de programmation à la hauteur des besoins. Les établissements d'Enseignement Supérieur et de Recherche, leurs personnels doivent pouvoir remplir leurs missions fondamentales de formation et de recherche au bénéfice de tous. Les organisations soussignées affirment la nécessité d'une augmentation substantielle des moyens d'Etat (dotations, plan pluri-annuel de créations d'emplois à hauteur d'au moins 5000 postes par an pendant 5 ans toutes catégories confondues) pour permettre la titularisation des précaires (et, en attendant, l'arrêt des non-renouvellements des contrats de CDD), pour revenir sur les gels d'emplois, pour répondre aux besoins des formations et améliorer l'encadrement, pour augmenter les soutiens de base des laboratoires au lieu des financements sur projets (ANR, IDEX…).

Elles exigent notamment :

  • la gestion nationale des personnels de toutes catégories ;
  • l'abandon des RCE dans les universités ;
  • le maintien des différentes filières pour les personnels BIATSS et non l'intégration de tous dans la filière ITRF, contrairement aux propositions du rapport Le Déaut ;
  • la régulation nationale pour assurer l'égalité sur le territoire ;
  • la valeur nationale des diplômes et la reconnaissance collective des qualifications, pour garantir l'accès à un emploi et un salaire correspondants à la qualification ;
  • la prédominance des élus de la communauté scientifique dans les instances statutaires d'évaluation des collectifs de recherche.

La loi sur l'Enseignement Supérieur et la Recherche doit être débattue à l'Assemblée Nationale dès la semaine du 13 au 17 mai. Les organisations soussignées sont intervenues auprès des groupes parlementaires.

D'ores et déjà, les organisations soussignées appellent à continuer à :

  • informer et organiser des Assemblées Générales dans les établissements, des conférences de presse locales
  • intervenir auprès des parlementaires, notamment les locaux et ceux de la commission des Affaires Culturelles et de l'Education, avant le vote en commission
  • signer et faire signer la pétition intersyndicale sur http://www.loiesrtoujoursinacceptab... ou en version papier.

Elles appellent les personnels et les étudiants :

  • à organiser des AG dans les établissements, des rassemblements ou des conférences de presse le 14 mai, lors du débat en commission.
  • à faire grève et à manifester ensemble le 22 mai lors de la séance plénière.

Des préavis de grève seront déposés pour les semaines du 13 au 17 mai et du 21 au 24 Mai.

Signataires :

FSU (SNESUP, SNCS, SNASUB, SNEP, SNETAP), CGT (SNTRS, CGT INRA, FERC Sup), SNPREES-FO, Solidaires (Sud Recherche EPST, Sud Education, Solidaires Etudiant-e-s), SLR, SLU. Sont associés à ce texte les collectifs de précaires : Collectif Aquitain des Contractuels de la Recherche, Collectif contre la précarité Pouchet/CNRS, Collectif des précaires de Montpellier, Collectif de précaires du Centre INRA de Versailles, Collectif des non titulaires de la recherche toulousaine.

Source : message reçu le 13 mai 22h
Source : http://iufmparis.canalblog.com/archives/2013/...


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Préavis de grève FERC 22 MAI 2013

La Ferc-Cgt dépose un préavis de grève pour la journée du 22 mai 2013.

  • Elle exige l'abrogation des lois Pacte Recherche et LRU.
  • Elle exige aussi l'abandon de l'actuel projet de loi, ainsi que l'ouverture d'une véritable négociation pour une loi d'orientation et de programmation à la hauteur des besoins.

Source : message reçu le 30 avril 14h
Source : message reçu le 30 avril 21h