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mardi 26 mars 2013 à 14h

2 parties : 1 2

Assemblée générale :

CGT Animateurs de la ville de Paris

Notre principale préoccupation :
Une filière d'animation pour répondre à nos revendications

Notre Syndicat CGT des Animateurs ne souhaite pas participer à la confusion autour des débats nationaux et locaux portant sur les rythmes éducatifs.

En tant que professionnel(le)s du péri et extrascolaire, nous ne voulons pas nous prononcer sur les discussions concernant les temps scolaires de l'enfant. Nous estimons que ce n'est pas à nous de les définir. Il nous apparaît légitime que la réflexion sur ces temps consacrés pour les apprentissages fondamentaux (lire, écrire, compter) soient réservés au corps enseignant. De même, les temps péri et extrascolaires et leurs contenus sont du domaine des animateurs.

A ce jour, nous constatons l'absence de consensus entre le pouvoir politique et les partenaires intéressés (Ministère, Syndicats des enseignants, parents d'élèves, collectivités) et déplorons le développement d'une polémique interminable.

Dans ce contexte, plus que jamais, la CGT Animateurs demande au Maire de Paris de surseoir la mise en place de la réforme à septembre 2014. Il nous paraît plus responsable de la reporter.

Car nous voulons la réussite de cette réforme, il faut laisser le temps au dialogue et à la négociation pour mieux la préparer.

Les animateurs (trices) demandent à être entendus et reconnus, ils ou elles n'acceptent pas les dénigrements et les manipulations qui visent à nous faire oublier l'essentiel : nos revendications.

Nous savons que le succès de cette réforme passe nécessairement par la création d'une filière d'animation à la Ville de Paris.

Elle nous fait aujourd'hui cruellement défaut. Saisissons cette occasion pour mettre en avant un véritable statut professionnel qui définirait un nouveau cadre du métier de l'animation. Cela participerait à établir un climat d'apaisement et de sérénité au sein de la communauté éducative (enseignants, animateurs, asem, ate, gardiennes, cantinières) indispensable à notre travail dans l'intérêt des enfants.

Ainsi, nous pourrions mettre fin à la logique de vacation que nous fait subir la Ville de Paris et appelons à la création d'une catégorie B de terrain dans la perspective de cette filière.

Aujourd'hui, si certains s'accordent pour pointer du doigt les défaillances du périscolaire (recrutement aléatoire et inadapté, manque de formation conséquente et appropriée, etc.) nous saluons nos collègues qui sur le terrain s'investissent pour faire vivre un service public de qualité.

Mais si néanmoins nous constatons des carences dans la structure péri et extrascolaire, à qui la faute ?

Depuis 1997, la CGT Animateurs revendique la création de la filière d'animation en homologie avec celle de la fonction publique territoriale. Il faut se tourner vers l'employeur qui s'est complu dans l'immobilisme et l'absence d'une politique cohérente en direction du périscolaire.

Nous posons la question. Pourquoi avons-nous toujours été seuls à revendiquer une filière professionnelle de l'animation à la Ville de Paris ?

Face au déni de notre métier, la CGT Animateurs attend des évolutions patentes et des engagements clairs de la part de la Mairie. Devant le manque d'anticipation dont a fait preuve la Ville, nous avons pris un retard considérable.

Avec nos revendications, nous pouvons construire durablement un métier.

Rappel de nos revendications :

  • Une filière de l'Animation (de la catégorie C à la catégorie A)
  • L'abandon de la logique de vacation
  • Des emplois statutaires, titulaires et contractuels (CDI)
  • Une catégorie B de terrain
  • Des emplois budgétaires supplémentaires
  • Des formations relevant des diplômes d'Etat (BAPAAT, BPJEPS, DEJEPS et Formations Universitaires), des mises à niveau, des préparations aux concours et des formations continues
  • Des revalorisations des primes existantes
  • L'octroi de la prime d'assiduité et l'attribution d'indemnités supplémentaires
  • Des budgets spécifiques et conséquents alloués aux ateliers dans chaque école
  • Des modifications des normes d'encadrement péri et extra scolaires et de véritables préinscriptions
  • Les arbitrages du Maire seront connus fin mars. Nous vous appelons à une :

Assemblee generale : le mardi 26 mars a 14 heures bourse du travail - 3, rue du chateau d'eau - 75010 paris m° republique salle : ambroise croizat pour une mobilisation autour de nos revendications.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/24965
Source : http://www.cgtparis.fr/spip.php?article921


Réforme des rythmes scolaires :

le Maire de Paris a rencontré les organisations syndicales de la ville de Paris sur la Réforme des Rythmes Educatifs.

CGT animateurs ville de Paris

La CGT a fait part de sa préoccupation de constater qu'en réunion publique, certains intervenants expriment un dénigrement et un mépris à l'égard des animateurs. Le périscolaire est sans doute défaillant, mais ce n'est pas aux animateurs d'en assumer la responsabilité mais à la Ville de Paris.

Nous lui avons demandé de s'engager dans un apaisement des conflits existants car il n'y aura pas de réussite éducative des enfants au sein de l'école sans un climat de sérénité.

La CGT ne veut pas se prononcer sur les différents schémas (mercredi ou samedi, différentes hypothèses en semaine discuté au sein des écoles et en réunion publique) : nous ne formulons aucun choix, nous ne voulons pas être instrumentalisé, ni ne souhaitons être en conflit avec les enseignants. L'intérêt de l'enfant est-il encore vraiment au cœur des débats et guidera-t-il le choix des arbitrages ?

Pour notre syndicat, il faut des engagements de la ville pour la création d'une véritable filière animation. Nous avons donc porté ces revendications :

  • sortir de la logique de vacation en proposant systématiquement des contrats aux animateurs pour stabiliser les équipes.
  • ouvrir la catégorie B aux Directeurs de centre sur la base des 35 heures et leur attribuer dans l'avenir la gestion du périscolaire dans ses dimensions pédagogiques et financières. La double tutelle des Directeurs d'Ecole et de la Circonscription est source de beaucoup de problèmes.
  • ouvrir la catégorie A à l'Action Educative et redéfinir son périmètre. Nous constatons qu'il y a une gestion toujours plus administrative au détriment des pôles pédagogiques et formation, qu'il faut renforcer. - --- une meilleure coordination des équipes s'avère nécessaire. Il faut replacer l'enfant au cœur des projets.
  • développer la formation et reconnaître les diplômes nationaux. Nous constatons qu'elle n'est pas à la hauteur des enjeux de cette réforme. Ce n'est pas avec la bonne volonté supposée des animateurs qu'on répondra aux objectifs affichés « d'Ateliers coordonnés et spécifiques dans les domaines artistique, culturel ou sportif », et cela dans chaque école.

Pour la CGT Animateurs, il faut un report de la réforme à 2014

Pour réussir la réforme, de nombreuses questions se posent :

  • combien faudra- t-il d'animateurs supplémentaires selon les normes d'encadrement définis en péri et extra- scolaire ?
  • quel sera le nombre d'enfants supplémentaires qui seront pris en charge dans le cadre de la réforme ?
  • quelle formation sera donnée aux animateurs encadrant ces activités spécifiques ?
  • quels locaux ? Sont-ils adaptés ? Ceux disponibles dans de nombreuses écoles posent un problème matériel complexe.
  • quels seront les budgets alloués à ces activités spécifiques ? Qui en aura la gestion ?
  • comment articuler et faire travailler ensemble les différents acteurs de l'école et hors de l'école ?

Pour la CGT Animateurs, il est plus sérieux et raisonnable de demander un report en 2014. Ce n'est pas un refus de la réforme, mais il y a trop de confusion et de polémique. D'autre part, pour la concertation, la négociation et l'organisation il faut du temps. On ne réussira rien de cohérent dans la précipitation.

La CGT Animateurs ne veut donc pas précipiter l'application de la réforme en septembre 2013. Le Maire et ceux qui le soutiennent sur cette rentrée 2013 porteraient une lourde responsabilité sur les conséquences d'une désorganisation supplémentaire du service.

La CGT Animateurs tient à dire qu'elle ne cèdera pas aux pressions du Maire de Paris exprimées dans ces propos : « Si on n'y va pas en 2013, je n'aurais plus l'argent de l'Etat, je ne pourrais donc pas tout faire… », laissant par là-même entendre que les contrats et les perspectives de catégorie B seraient remises en cause en cas de report de la réforme.

Le dossier des Rythmes Educatifs a mis en évidence les défaillances du Périscolaire en terme de stabilisation des équipes, de nécessité de professionnalisation et de formation. En cas de report, n'y aurait-il plus d'enfants entre 8h30 et 18h30 sur des créneaux péri et extrascolaires ?

La CGT prendra ses responsabilités face à la Mairie avec les animateurs (trices) titulaires, contractuels (les) et vacataires. Tous Ensemble !

Annonces du maire de paris

  • Pour les animateurs : 750 contrats pour les vacataires. Auxquelles s'ajoutent 250 titularisations déjà actées dans le cadre de la loi de Mars 2012. Suppression du plafond des 910 heures pour les vacataires.
  • Création d'un corps de catégorie B pour les Directeurs de centre de loisirs (il y a beaucoup de flou sur les missions et le nombre de postes proposés)
  • Le renforcement de deux agents par circonscription.

Le dossier des « Rythmes Educatifs » semble miraculeusement faire prendre conscience à la Ville de Paris qu'il y a beaucoup à faire !

La CGT attend les arbitrages de la ville de Paris.

Venez nombreux à la réunion d'information MARDI 26 Mars 2013 à 14 heures à la BOURSE du TRAVAIL Salle : Grande CROIZAT 3, rue du Château d'Eau - Paris 10ème - Métro : République

L'ANIMATION EST NOTRE METIER

Source : http://www.cgtparis.fr/spip.php?article957