thème : éducation
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lundi 18 février 2013 à 10h30

4 parties : 1 2 3 4

Attention: l'AG aura lieu dans l'amphi 10E de la Halle aux farines (Paris 7-Diderot) et non pas à la Sorbonne comme annoncé initialement.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/24724
Source : message reçu le 13 février 14h


Assemblée Générale des

Personnels de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche

Université Paris 7 (Denis Diderot) - Halle aux Farines, amphi 10E - Métro François Mitterand

SLU et SLR appellent à participer !

A tous les personnels de l'enseignement supérieur et de la recherche

Aujourd'hui la situation est grave et il y a urgence.

Les deux projets de loi sur la Formation des Enseignants et sur l'Enseignement Supérieur et la Recherche, pourraient, s'ils sont votés en l'état, entériner définitivement les logiques de précarisation, de pilotage autoritaire et d'affaiblissement des disciplines que la L.R.U, le passage aux R.C.E, le décret sur le statut des enseignants-chercheurs et la mastérisation avaient initiées.

Une fois ces textes votés, aucune majorité politique ne reviendra plus sur ces questions.

Encore faut-il nous faire entendre ! Encore faut-il agir !

C'est pourquoi Sauvons la Recherche et Sauvons L'Université ! appellent avec l'intersyndicale de l'E.S.R. à participer à

Une assemblée générale d'information et de mobilisation

Ouverte à tous les personnels de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche

LE LUNDI 18 FÉVRIER 2013, horaire à préciser
Lieu parisien à préciser

Pour dire ce que nous voulons !

La mobilisation, c'est maintenant !
Venez nombreux, nous comptons sur vous !

Source : message reçu des organisateurs le 12 février 09h
Source : message reçu le 11 février 18h
Source : http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?ar...
Source : http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?ar...


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Le 18 février, on se réunit partout contre la LRU2 et la LRU

SUD Education

Le nouveau projet de loi ESR passe devant le CNESER les 18 et 19 Février prochain. Ce projet de loi est une loi LRU n°2 qui renforce la LRU et le pacte pour La Recherche votés par la législature précédente. SUD Education milite depuis le début pour l'abrogation pure et simple de la LRU et du Pacte pour la Recherche ainsi que pour la suppression des agences nocives que sont l'ANR et l'AERES, préalables à la reconstruction de l'ESR en France. Aménageant aux marges et renforçant la LRU dans le code de l'éducation, ce projet de loi "Fioraso" ne mérite aucun amendement et doit tout simplement être rejeté dans sa totalité.

Pour la région parisienne, SUD Education appelle avec les organisations syndicales signataires du communiqué ci-dessous au rassemblement suivant :

Le lundi 18 fevrier 2013, 10h30 Université Paris-7 Diderot, Amphi 10 E Métro Bibliothèque-François Mitterrand

Ailleurs et partout, SUD Education appelle à la convocation d'AG et de réunions locales le 18 février pour examiner comment en finir enfin avec la LRU.

Source : http://www.sudeducation.org/Le-18-fevrier-on-...
Source : message reçu le 15 février 16h


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Un projet de loi inacceptable

qui ne permet pas de répondre aux attentes des personnels et des étudiants .

FSU (SNESUP- SNCS- SNEP- SNASUB-SNETAP)
CGT (SNTRS-CGT)
SOLIDAIRES (Sud Recherche EPST, Solidaires étudiant-e-s)
SLU
SLR
UNEF

La situation de l'enseignement supérieur et de la recherche (ESR) s'est profondément dégradée ces dernières décennies. Les récentes difficultés budgétaires de nombreuses universités et organismes ont amené suppressions et gels d'emplois, annulations d'enseignements ou dégradation des conditions de travail et d'études. La précarité due principalement à la généralisation des financements propres (appels à projets ANR ou IDEX, formation continue, apprentissage…) n'a cessé d'augmenter.

La loi sur l'enseignement supérieur et la recherche est en préparation, tandis que le passage au Parlement de la loi sur l'Ecole est programmé. Cette dernière a reçu un avis négatif dans les organes consultatifs de l'ESR (CNESER, CTMESR), le fonctionnement proposé pour les ESPE et l'introduction d'une procédure d'accréditation - sans aucune garantie- étant inacceptables.

Le projet de loi sur l'ESR dans sa version connue du 9 février n'apporte pas les réponses aux exigences de rupture attendue avec la loi LRU et la loi Pacte pour la recherche. Pire, certains aspects pourraient être aggravés. En témoignent la nouvelle mission de transfert, le choix laissé aux établissements de créer un Conseil académique ou de maintenir CS et CEVU en leur transférant des responsabilités de gestion des personnels, les modalités d'élection, la substitution - sans garantie sur la procédure - de l'accréditation à l'habilitation, le maintien des responsabilités et compétences élargies, l'absence de propositions concernant la résorption de la précarité ... Les dispositions sur l'évaluation ne permettent pas de s'affranchir du risque de voir se reproduire le fonctionnement de l'AERES. Reçue le 9 février, la nouvelle version du projet n'est accompagnée d'aucun exposé des motifs, ni d'aucun texte d'engagement gouvernemental. Elle renvoie souvent aux textes d'application A ce jour, il n'est explicitement annoncé aucune modification en profondeur du décret de 2009 sur le statut des enseignants-chercheurs. A cela, s'ajoutent les risques associés à la décentralisation (transferts de l'immobilier ou schéma régional des formations, par exemple).

Ce projet de loi ne prévoit aucun moyen supplémentaire, alors qu'une augmentation des moyens et un volet de programmation budgétaire sont indispensables pour permettre à l'ESR de remplir ses missions et résorber la précarité. Les organisations soussignées rappellent qu'il est possible de dégager des moyens pour le soutien de base des laboratoires et pour les formations, notamment en remettant en cause le CIR et en redéployant les crédits ANR.

Les organisations soussignées veulent une véritable rupture avec les politiques précédentes, pour permettre le changement dans le service public d'ESR ! Elles exigent l'ouverture d'une véritable négociation pour remplacer le Pacte Recherche et la loi LRU par une loi d'orientation et de programmation à la hauteur des besoins. Les établissements d'enseignement supérieur et de recherche, leurs personnels doivent pouvoir remplir leurs missions fondamentales de formation et de recherche au bénéfice de tous.

Les organisations soussignées appellent les personnels et les étudiants à organiser des AG dans les établissements et à débattre du projet de loi sur l'ESR, en mettant notamment l'accent sur les exigences suivantes :

  • augmentation substantielle des moyens d'Etat (dotations, plan pluri-annuel de créations d'emploi) pour permettre la titularisation des précaires occupant des emplois pérennes (avec l'arrêt des non renouvellement des contrats de CDD), pour revenir sur les gels d'emploi, pour répondre aux besoins des formations et améliorer l'encadrement, pour augmenter les soutiens de base des laboratoires au lieu des financements sur projets (ANR, IDEX …) ;
  • gestion nationale des personnels de toutes catégories, abandon des RCE dans les universités ;
  • refus de l'intégration de tous les personnels BIATSS dans la filière ITRF (Cf. rapport Le Déaut) ;
  • régulation nationale pour assurer l'égalité sur le territoire ;
  • valeur nationale des diplômes et reconnaissance collective des qualifications, pour garantir l'accès à un emploi et un salaire correspondant à la qualification.

Elles les appellent d'ores et déjà à faire voter des motions dans les conseils, les réunions de CNU ou instances des organismes …. et à intervenir auprès des parlementaires et des élus locaux.
Elles proposent qu'un temps fort soit organisé le 18 février, jour où la loi sera présentée au CNESER, avec un rassemblement dans une université parisienne.

Signataires :

FSU (SNESUP- SNCS- SNEP- SNASUB-SNETAP) - CGT (SNTRS-CGT) -
SOLIDAIRES (Sud Recherche EPST, Solidaires étudiant-e-s) - SLU - SLR - UNEF

Source : message reçu le 12 février 19h


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La future loi pour l'université et la recherche est inacceptable

SNTRS-CGT

La version définitive du projet de loi sur l'enseignement supérieur et la recherche sera soumise au CNESER du 18 et 19 février. Les personnels avaient exprimé beaucoup d'attentes pour un véritable changement par rapport à la politique Sarkozy. Ces attentes étaient remontées lors des Assises, malgré de très fortes pressions de divers lobbies.

Mais le résultat n'est pas seulement décevant : il est inacceptable.

La loi ne comporte aucun volet de programmation. L'augmentation des moyens et des postes pour la recherche publique et les universités est renvoyée à un avenir incertain. Les milliers de CDD embauchés pour la plupart sur les appels à projets de l'ANR sont ignorés. Les suppressions de postes dans les organismes (1300 postes sur budget d'État supprimés au CNRS depuis 2010), le non renouvellement systématique des contrats des CDD conduisent beaucoup d'équipes dans l'impasse. L'ANR garde son rôle important : la recherche sur projet, génératrice de précarité, continuera à dominer, au détriment de la recherche et des ressources pérennes.

La loi ne prévoit aucune amélioration dans les carrières, c'est aussi la conséquence de l'austérité.

La loi ne touche pas le fondement de la LRU, à savoir l'abandon par l'État de sa responsabilité en termes de masse salariale et d'emploi au travers des Responsabilités et Compétences Élargies. La masse salariale reste toujours dévolue aux universités, qui, pour beaucoup d'entre elles, sont maintenant en déficit chronique et doivent geler de nombreux emplois.

Le transfert vers les entreprises devient une mission centrale. Une fois de plus, la recherche fondamentale sera mise à la diète. Des secteurs disciplinaires risquent même d'être réduits comme peau de chagrin voire de disparaître, n'étant pas concernés par le transfert.

La loi prévoit le regroupement des universités et des écoles dans de grandes structures régionales, les communautés scientifiques (ou communauté d'universités). Ces communautés négocieront les contrats avec l'État et les régions. La participation des organismes à ces contrats risque d'accélérer une régionalisation de la recherche.

La loi prévoit un conseil d'administration et un conseil académique qui regroupera le CS et le CEVU. Les nommés au CA voteront pour le président d'université, ce qui accentuera le poids du président au détriment de la collégialité.

L'AERES change de nom, en devenant un haut conseil, mais l'évaluation des UMR ne sera réalisée par le comité national qu'avec l'accord de toutes les tutelles (organismes et universités). Avec le soutien de la CPU à l'évaluation de l'AERES, on risque de se retrouver dans la situation antérieure. L'évaluation par les pairs, au sein des instances compétentes, n'est toujours pas au rendez-vous.

Le projet de loi s'inscrit dans la continuité de la LRU. Il est inacceptable. Le SNTRS-CGT demande de nouvelles négociations pour une loi de véritable rupture, qui inclut obligatoirement un volet programmation.

Nous appelons les personnels à se réunir pour exprimer leur exigence d'un véritable changement et pour la région parisienne à participer à une assemblée générale d'information et de mobilisation

LE LUNDI 18 FEVRIER 2013, de 10h30 à 14h, Université Paris-7 Diderot, Amphi 10 E (Halle aux farines, hall E, 1er étage, 9 esplanade Pierre Vidal-Naquet ou 10 rue Françoise Dolto 75013 Paris), Métro Bibliothèque-François Mitterand

Source : message reçu le 14 février 20h