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samedi 2 février 2013 à 14h

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Manifestation contre le décret sur les rythmes scolaires

Appel à la mobilisation de tous :
parents, enseignants et personnels de la Ville de Paris

Manifestation samedi 2 février à 14 h de la Sorbonne à la mairie de Paris

Le décret sur les rythmes scolaires doit être abrogé !
Le Maire de Paris doit retirer son projet !

Samedi 26 janvier, le ministre Peillon vient de publier le décret 2013-77 du 24 janvier « relatif à l'organisation du temps scolaire dans les écoles maternelles et élémentaires ». Après les 90 % de grévistes à Paris le 22 janvier et la mobilisation qui grandit dans tous les départements, cette décision constitue une provocation !

Rien n'est inéluctable : un décret publié peut être retiré !

L'intersyndicale parisienne SNUipp-FSU, SNUDI-FO, SE-UNSA, SUD Education, CGT Educ'Action et CNT Ste maintient sa position :

« Ce décret n'est pas acceptable, il dégrade les conditions de travail et d'emploi de tous les personnels. Il ne comporte aucune amélioration des conditions d'apprentissage des élèves et ne garantit en rien leur réussite scolaire.
Les obligations de service des enseignants doivent rester sous la seule responsabilité de l'Etat.
Les PVP doivent continuer à intervenir sur le temps scolaire. Aucune modification de l'organisation de la semaine scolaire ne doit être mise en place par la Mairie de Paris à la rentrée 2013. »

La Mairie de Paris persiste dans son intention de mettre en place son projet d'élargissement de l'interclasse de 11 h 30 à 14 h 15 dès la rentrée 2013, et ce contre l'avis quasi unanime des enseignants mais aussi des parents et des personnels municipaux comme cela s'est manifesté dans la première « réunion publique » organisée par la Mairie au gymnase Laumière (19ème) le 24 janvier.

Tous en manifestation le 2 février
Le décret doit être abrogé !
Le Maire de Paris doit retirer son projet !

Publié le 29 janvier 2013.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/24541
Source : http://www.cnt-f.org/spip.php?article2107


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Manifestation unitaire

parents / personnels de la ville / enseignants

samedi 2 [février] à 14 heures de la Sorbonne à l'Hôtel de Ville

Avec les enseignants, parents et personnels de la ville se mobilisent :

Conscients que les projets de passage en force de la mairie se font contre le bon sens - et en aucun cas dans l'intérêt des enfants ni des personnels - tous les acteurs de l'école vont se retrouver dans la rue samedi contre l'application de la réforme des rythmes à la rentrée 2013.

90% des enseignants ont fait grève le 22 janvier contre le projet de décret ministériel modifiant les rythmes scolaires que la mairie de Paris veut mettre en œuvre à la rentrée 2013.

  • Cette réforme loin d'alléger les semaines scolaires va les alourdir avec 3⁄4 d'heure de temps scolaire transformé en temps périscolaire rendu obligatoire les lundis, mardis, jeudis, vendredis à quoi s'ajoutera la classe le mercredi matin et éventuellement le centre aéré le mercredi après-midi. Les enfants/élèves en seront d'autant plus fatigués.
  • Depuis des années la mairie est incapable (ou n'a pas la volonté) de recruter et de payer, les personnels diplômés et qualifiés pour assurer partout et durablement un encadrement de qualité sur le temps périscolaire. Allonger le temps périscolaire pendant lequel les enfants seront en présence d'un personnel aujourd'hui inexistant, accentue les risques, accroît la fatigue et relève de la science-fiction. Ce sont nos enfants/élèves qui en feront les frais.
  • Le ministre de l'éducation propose d'en appeler à des associations, des fondations (art.40 de la loi d'orientation) ou encore des bénévoles, pour assurer le périscolaire.

Le premier ministre baisse le taux d'encadrement des activités périscolaires, autrement dit un animateur devra s'occuper de plus d'enfants et on parle aussi d'abaisser à 16 ans l'âge nécessaire pour travailler dans les écoles.

Est-ce cela « le périscolaire de qualité » que l'on nous vante ?! Des animateurs débordés ? Le service public financé par des fondations privées ? Des enfants de 16 ans pour s'occuper d'enfants de 3 à 11 ans ?

Bricolage d'emploi du temps, périscolaire obligatoire mais irréalisable, inégalité territoriale selon la capacité des municipalités à mettre en place des activités périscolaires dans le cadre d'un Projet Éducatif Territorial, mettant ainsi les enfants/élèves « à disposition » des politiques locales, pour le meilleur et pour le pire !

Le service public d'Éducation et nos enfants/élèves méritent mieux !

Si l'objectif est de lutter contre l'échec scolaire et d'améliorer la vie à l'école publique, il y a d'autres priorité bien plus urgentes !

  • la diminution du nombre d'élèves par classe
  • le recrutement d'enseignant, leur formation initiale et continue, leur remplacement
  • le rétablissement des RASED et autres structures d'aide aux élèves en grande difficulté
  • de vrais moyens pour l'accueil des enfants handicapés

Le service public d'Éducation est un service public national dont la mission doit rester totalement indépendante des mairies.

Les enseignants de Paris et leurs syndicats SNUIPP-FSU, SE-UNSA, SNUDI-FO, SUD-Éducation, CGT-Éduc'Action, CNT-Ste appellent les parents d'élèves, les personnels des écoles et tous les défenseurs de l'École publique à manifester.

La CGT Éduc'Action regrette toutefois que certains propos puissent être parfois tenus par des personnels enseignants, stigmatisant d'autres personnels. Nous tenons à rappeler que nous mettons en avant la solidarité et le respect mutuel de tous les travailleurs, et leur unité dans la conquête de nouveaux droits et leurs aspirations légitimes au bonheur.

Les critiques que nous faisons sur le périscolaire parisien ou les affaires scolaires n'ont jamais visé les agents qui en assument les tâches mais bien la mairie de Paris - comme employeur et comme gestionnaire - qui est la première cause des dysfonctionnements que nous sommes amenés à dénoncer.

Nous encourageons tous nos collègues et toutes les organisations syndicales à prendre garde à cette nuance et à la bien traduire dans leurs propos.

C'est l'unité des travailleurs qui fait leur force.

Source : http://ulcgt10.fr/spip.php?article2281


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Contre la réforme Peillon : Paris en lutte !

Depuis plus d'un mois les enseignants du premier degré, les Professeurs de la ville de Paris (PVP), les animateurs et bon nombre de personnels intervenants dans les écoles se réunissent en Assemblées générales (AG) pour débattre de la nouvelle loi dite de « refondation » de l'école. Toutes ces AG ont abouti à un même constat : la mairie de Paris et son donneur d'ordre qu'est le ministère de l'éducation nationale marquent clairement leur mépris des personnels des écoles, des élèves et des parents en imposant une réforme des rythmes scolaires sans se soucier des constats effectués en amont. En effet, le ministère tente de façon totalement démagogique de faire passer sous couvert d'horaires plus adaptés des restrictions de budgets. Les personnels des écoles de la ville de Paris ne sont pas dupes, si ils refusent cette réforme c'est en tenant compte des nombreuses aberrations qu'elle contient : des promesses d'ateliers culturels, sportifs sans renforcement des moyens matériels et humains, des recrutements toujours plus précaires pour les animateurs, des conditions de travail détériorées pour tous (agent de service, ASEM, animateurs, PVP, enseignants), des temps de présence dans les écoles rallongés pour les élèves et toujours aucune prise en compte des revendications portées depuis longtemps : baisse des effectifs dans les classes, suppression des évaluations nationales, du Livret personnel de compétence (LPC), de Base Élèves, des Programmes de 2008, des Stages de remise à niveau (SRAN), de l'Aide personnalisée...

Le 22 janvier, les enseignants des écoles se sont massivement mis en grève à Paris et ont manifesté pour protester contre cette réforme et son application par la mairie de Paris qui se voudrait exemplaire et aurait valeur de teste pour l'ensemble des villes et territoires français. Le 23 janvier les enseignants de la région parisienne se sont de nouveau retrouvés pour manifester. D'autres rendez-vous sont pris pour continuer de s'organiser et mener la lutte adéquate face au mépris affiché des décideurs ministériels et municipaux. Ainsi les travailleurs des écoles avec les parents d'élèves seront dans la rue le samedi 2 février.

La Fédération des travailleurs de l'éducation de la CNT soutient les personnels en lutte de la ville de Paris et tous ceux qui ont commencé à s'organiser collectivement pour lutter contre ces projets désastreux pour les enfants, les personnels des écoles et des mairies.

La Fédération des travailleurs de l'éducation - CNT

Source : http://www.cnt-f.org/spip.php?article2106