thème : écologie
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mardi 22 janvier 2013 à 19h

Les rencontres/discussions de l'Université populaire de Saint-Denis

Le déferlement technologique

Cycle « Hors limites ? » (3/4) - Dionyversité

Une recherche à l'intersection de la philosophie et de la biologie, démontrant que la question centrale des techniques contemporaines n'est pas celle de leur régulation mais celle de leur déferlement incontrôlé. Des prises de position radicales contre les OGM (soutien aux faucheurs volontaires).

La vision d'un monde très mécanique où la nature est considérée comme un objet appartenant à l'homme peut être illustré par l'exemple des antibiotiques que l'on prescrit sans retenue comme s'il s'agissait de médicaments anodins, alors que leur dosage démesuré peut rendre les bactéries si fortes qu'elle risquent de mettre en péril l'homme sur Terre.

Avec Michel Tibon-Cornillot, auteur de « Les corps transfigurés » (éd. MF, Coll. dehors, 2011) ainsi que d'un travail sur la diffusion de plus en plus rapide des résistances aux antibiotiques, « Le triomphe des bactéries » (avec A. Andremont, éd. Max Milo, 2006).

Entrée libre et gratuite.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/24204
Source : http://www.dionyversite.org/
Source : message reçu le 5 janvier 17h


Le cycle de janvier

Hors limites ?! croissance, énergie, technologie, population...

Depuis le temps qu'il existe, on pense que notre monde ne connaît pas de limites. Ce n'est qu'une croyance.

La décroissance est une critique globale de notre façon d'occuper le monde, mais elle concerne d'abord les limites de l'économisme, représenté par la croissance du PIB. La décroissance combat la croyance que le bonheur est dans l'accumulation de biens, alors qu'elle signifie, et de plus en plus vite, destruction de la nature et de la société.

La critique du déferlement technologique étend la critique de la croissance au système technicien dominé par le déferlement technologique. Dans ce système, il faut multiplier les biens sans s'occuper des conséquences, y compris la menace pour l'homme en tant qu'espèce.

Cette place de l'homme sur Terre pourrait bien être remise en cause par la disparition des ressources naturelles et en particulier du pétrole. Paul Chefurka a montré qu'il existait un lien entre énergie et population et que le déclin de l'une pourrait entraîner le déclin de l'autre de façon inéluctable avant la fin du XXIème siècle.

Enfin, à côté de ces trois sources de catastrophes (l'économisme, le déferlement technologique, la disparition des ressources naturelles) pouvant mettre en péril la vie même, il en existe une quatrième, déjà bien aboutie : c'est la catastrophe nucléaire. Quatre réacteurs ont explosé en 25 ans, et depuis l'accident de Fukushima en 2011, nul n'ignore que le nucléaire est très dangereux et incontrôlable. On doit s'y opposer, et l'arrêt immédiat constitue un scénario logique et tout à fait crédible.

Source : message reçu le 26 décembre 21h