thème : écologie
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mardi 15 janvier 2013 à 19h

Les rencontres / discussions de l'Université populaire de Saint-Denis

Nucléaire, arrêt immédiat.

Cycle « Hors limites ? » (2/4) - Dionyversité

Le nucléaire est en déclin : les puissances installées reculent, sa part dans le mix énergétique mondial aussi. Trop cher, trop dangereux ; ni les rodomontades, ni la force du lobby pro-nucléaire n'y peuvent rien changer. Sauf que le nucléaire existe encore et pour longtemps, sauf que le mouvement antinucléaire a échoué en France. Pourquoi cet échec ? Comment relancer le mouvement antinucléaire en France ?

Que veut dire « arrêt immédiat », alors que l'on sait bien que l'on ne pourra pas tout arrêter en même temps à l'instant « T » ? L'«arrêt immédiat » ne signifie pas qu'on stoppe immédiatement toutes les centrales en France, car c'est devenu impossible sans générer de victimes, mais qu'on est suffisamment pragmatique pour en arrêter un maximum immédiatement et le plus vite qu'il est techniquement possible pour le reste.

Avec Jean-Luc Pasquinet

Entrée libre et gratuite.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/24203
Source : http://www.dionyversite.org/
Source : message reçu le 5 janvier 17h


Le cycle de janvier

Hors limites ?! croissance, énergie, technologie, population...

Depuis le temps qu'il existe, on pense que notre monde ne connaît pas de limites. Ce n'est qu'une croyance.

La décroissance est une critique globale de notre façon d'occuper le monde, mais elle concerne d'abord les limites de l'économisme, représenté par la croissance du PIB. La décroissance combat la croyance que le bonheur est dans l'accumulation de biens, alors qu'elle signifie, et de plus en plus vite, destruction de la nature et de la société.

La critique du déferlement technologique étend la critique de la croissance au système technicien dominé par le déferlement technologique. Dans ce système, il faut multiplier les biens sans s'occuper des conséquences, y compris la menace pour l'homme en tant qu'espèce.

Cette place de l'homme sur Terre pourrait bien être remise en cause par la disparition des ressources naturelles et en particulier du pétrole. Paul Chefurka a montré qu'il existait un lien entre énergie et population et que le déclin de l'une pourrait entraîner le déclin de l'autre de façon inéluctable avant la fin du XXIème siècle.

Enfin, à côté de ces trois sources de catastrophes (l'économisme, le déferlement technologique, la disparition des ressources naturelles) pouvant mettre en péril la vie même, il en existe une quatrième, déjà bien aboutie : c'est la catastrophe nucléaire. Quatre réacteurs ont explosé en 25 ans, et depuis l'accident de Fukushima en 2011, nul n'ignore que le nucléaire est très dangereux et incontrôlable. On doit s'y opposer, et l'arrêt immédiat constitue un scénario logique et tout à fait crédible.

Source : message reçu le 26 décembre 21h