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jeudi 31 janvier 2013 à 14h

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Manifestation et grève dans la Fonction publique

le changement, c'est l'action !

Trajet / parcours: 14h RER Port Royal en direction de rue du Bac

Port Royal > Bd Montparnasse > rue de Rennes > Bd Raspail > rue du Bac

Ordre du cortège : SUD/Solidaires - FSU - CGT

La Fonction publique et les services publics sont indispensables pour tous les citoyens. Or, la situation s'est dégradée ces dernières années pour les personnels comme pour les usagers. Il est urgent et indispensable maintenant de changer de cap !

Et la crise ne peut pas servir de prétexte pour ne pas répondre aux légitimes revendications des agents publics.

Alors que des discussions sont en cours dans le cadre d'un agenda social de la Fonction publique, le gouvernement doit permettre à la Fonction Publique et aux services publics de jouer tout leur rôle.

Leur action est un puissant moyen pour lutter contre les inégalités et les injustices sociales. Le rôle de l'État est aujourd'hui de donner les capacités d'agir pour améliorer la qualité des services rendus à tous les usagers sur l'ensemble du territoire et dans le même temps d'améliorer les conditions de travail et de rémunération des agents.

Les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires appellent les agents de la Fonction publique à une journée de grève le 31 janvier prochain et à participer aux initiatives locales de mobilisation (rassemblements, manifestations...). Elles considèrent que les enjeux nécessitent une intervention la plus large possible des personnels. C'est pourquoi, elles poursuivent les contacts avec toutes les organisations syndicales de la Fonction publique pour une mobilisation massive le 31 janvier et pour construire ensemble les suites nécessaires.

Le 31 janvier, elles porteront des revendications pour :

  • l'emploi en exigeant un moratoire immédiat sur les suppressions d'emplois et des créations partout où cela est nécessaire,
  • les salaires et le pouvoir d'achat en exigeant notamment une augmentation urgente de la valeur du point d'indice,
  • l'abrogation du jour de carence,
  • l'amélioration du fonctionnement de la Fonction publique et des services publics.

Autant d'exigences que nous défendrons ensemble le 31 janvier pour peser sur les négociations à venir et en particulier sur la réunion du 7 février prévue avec la Ministre concernant les rémunérations.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/24027
Source : http://www.solidaires.org/article43291.html
Source : http://www.cgtparis.fr/spip.php?article740
Source : http://www.solidaires.org/article43138.html


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En gréve et dans la rue le jeudi 31 janvier !

SUD / Solidaires

Tous à la manifestation !

8,5 millions de personnes tentent de survivre sous le seuil de pauvreté (964 euros mensuel). Au total, plus de 10 millions de personnes ne touchent même pas le SMIC (1120 euros nets mensuel). Dans sa grande bonté, le gouvernement n'a gracieusement proposé que 3 euros nets de revalorisation au 1er janvier 2013 !

3 millions de précaires dont 1 million dans la fonction publique utilisés comme variable d'ajustement. 5,5 millions de chômeurs sans compter les chômeurs découragés qui ne s'inscrivent plus à Pôle Emploi.

Sous couvert de « trou » de la sécu, les jours de carences sont autant de journées de salaire en moins. Les collègues déjà en difficulté sont ainsi mis en danger en étant contraints d'aller travailler même malades.

Les accords patronaux sur la flexi-précarité en permettant aux employeurs de baisser les salaires et d'allonger le temps de travail en cas de « difficultés » avant de licencier avec encore plus de facilités, comme chez Renault et PSA par exemple, ne font qu'aggraver cette situation.

L'acte III de la décentralisation poursuit la casse du service public d'enseignement en le territorialisant et poursuit la privatisation déjà bien avancée notamment dans l'entretien des locaux et la restauration scolaire. L'orientation, l'enseignement professionnel, l'école en générale, passent encore plus sous la coupe du patronat. C'est une dégradation accélérée des conditions de travail, la baisse programmée des salaires et le développement planifié de la précarité et du chômage.

150 000 emplois d'avenir, tous précaires, sont annoncés par le gouvernement !

Sud Éducation revendique :

  • La fin de la précarité et du chômage, par l'interdiction des licenciements et des suppressions de postes, par la titularisation immédiate et sans condition de tous les précaires ;
  • La création massive de postes de titulaires à la hauteur des besoins exprimés par les personnels ;
  • Partage des richesses et du temps de travail : 32 heures maximum ;
  • Pas de revenu inférieur à 2000 euros ;
  • Un corps unique (même statut, même salaire quelle que soit la fonction).

Source : http://sudeducation75.org/spip.php?article543


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Journée de grève dans la Fonction publique :

le changement, c'est l'action !

La Fonction publique et les services publics sont indispensables pour tous les citoyens. Or, la situation s'est dégradée ces dernières années pour les personnels comme pour les usagers. Il est urgent et indispensable maintenant de changer de cap ! Et la crise ne peut pas servir de prétexte pour ne pas répondre aux légitimes revendications des agents publics.

Alors que des discussions sont en cours dans le cadre d'un agenda social de la Fonction publique, le gouvernement doit permettre à la Fonction Publique et aux services publics de jouer tout leur rôle.

Leur action est un puissant moyen pour lutter contre les inégalités et les injustices sociales. Le rôle de l'État est aujourd'hui de donner les capacités d'agir pour améliorer la qualité des services rendus à tous les usagers sur l'ensemble du territoire et dans le même temps d'améliorer les conditions de travail et de rémunération des agents.

Les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires appellent les agents de la Fonction publique à une journée de grève le 31 janvier prochain et à participer aux initiatives locales de mobilisation (rassemblements, manifestations...). Elles considèrent que les enjeux nécessitent une intervention la plus large possible des personnels. C'est pourquoi, elles poursuivent les contacts avec toutes les organisations syndicales de la Fonction publique pour une mobilisation massive le 31 janvier et pour construire ensemble les suites nécessaires.

Le 31 janvier, elles porteront des revendications pour :

  • l'emploi en exigeant un moratoire immédiat sur les suppressions d'emplois et des créations partout où cela est nécessaire,
  • les salaires et le pouvoir d'achat en exigeant notamment une augmentation urgente de la valeur du point d'indice,
  • l'abrogation du jour de carence,
  • l'amélioration du fonctionnement de la Fonction publique et des services publics.

Autant d'exigences que nous défendrons ensemble le 31 janvier pour peser sur les négociations à venir et en particulier sur la réunion du 7 février prévue avec la Ministre concernant les rémunérations.

Source : http://ulcgt10.fr/spip.php?article2220


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En grève le jeudi 31 janvier :

Mobilisons-nous pour l'éducation, avec toute la Fonction Publique

Sud éducation

La CGT, la FSU et Solidaires appellent toute la Fonction Publique à une journée nationale d'action le jeudi 31 janvier.

Le Gouvernement affirme qu'il fait de l'éducation sa priorité. Le Ministère de l'Éducation Nationale prétend « refonder » l'école. La réalité est très éloignée de ces discours.

La programmation budgétaire est très en-deçà des besoins. Elle ne permettra même pas de recréer les postes supprimés alors qu'il en manquait déjà avant la purge subie sous Sarkozy. Elle se fait à postes publics constants, au détriment des autres services publics avec la poursuite de fait de la RGPP.

Les politiques éducatives s'inscrivent dans la continuité avec celles de ces dernières années, quelques corrections limitées mises à part. La loi d'orientation et de programmation a un contenu très pauvre. Les contre-réformes sont pour la plupart maintenues. Et d'autres sont programmées.

Les conditions de vie et de travail des personnels continuent de se dégrader. Certains projets du ministère vont encore aggraver cette situation. Les réformes de Vincent Peillon, faites sans les personnels, sont très largement faites contre les personnels.

Ne nous laissons pas diviser ! Le ministère éparpille les réformes et crée des rideaux de fumée pour masquer l'insuffisance des moyens dégagés et l'absence de véritable refondation. Mais tous les personnels veulent une amélioration des conditions de travail pour eux et pour les élèves, tous les personnels veulent une politique budgétaire et scolaire permettant de développer un véritable service public.

Avec toute la Fonction Publique, revendiquons :

  • la fin des politiques d'austérité, l'annulation de la dette publique, un autre partage des richesses ;
  • la titularisation sans condition de tous les personnels précaires et l'arrêt du recrutement de précaires ;
  • la création d'emplois publics à la hauteur des besoins
  • la diminution du temps de travail ;
  • des augmentations de salaires pour tous et toutes ;
  • l'abrogation du jour de carence.

Pour l'école et ses personnels, exigeons les bases d'une véritable refondation

  • L'abrogation des contre-réformes du précédent gouvernement (masterisation, aide personnalisée, socle commun, LPC, réformes des 3 lycées…) et l'abandon des sanctions contre les militant-e-s
  • Le retrait des projets inacceptables de V. Peillon, en particulier la décentralisation de l'orientation et de la carte de l'enseignement professionnel, et son projet de réforme des rythmes scolaires qui va dégrader encore les conditions de vie et de travail des personnels sans améliorer la situation pour les élèves
  • Les conditions d'un véritable service public d'éducation : baisse des effectifs par classe à tous les niveaux pour améliorer les conditions de travail et d'étude ; développement de RASED complets partout ; une vraie politique d'éducation prioritaire ; une carte scolaire garantissant la mixité sociale ; l'argent public doit être réservé à l'école publique…

Les conditions d'une réorientation des politiques scolaires n'étant pas réunies, les projets du ministère n'étant pas acceptables, ils ne peuvent pas être promulgués dans le calendrier prévu : imposons le report de tout le processus pour que les personnels puissent enfin y prendre part et pour que toutes les questions puissent être posées.

La fédération SUD éducation :

  • appelle tous les personnels à la grève le 31 janvier ;
  • apporte son soutien aux mobilisations décidées par les personnels ;
  • appelle à multiplier les AG et les actions dès la rentrée pour construire la lutte, débattre des revendications et de la suite à donner à la mobilisation.

Source : http://sudeducation92.ouvaton.org/spip.php?ar...


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31 janvier : agissons ensemble pour imposer le changement !

SUD-Santé

Dans la Fonction Publique Hospitalière, les mêmes methodes se poursuivent : blocage des salaires, atteintes au statut, restructurations, fusions, suppressions d'emplois, plans d'économies ...
Le gouvernement actuel poursuit les mêmes orientations que le précédent. S'il multiplie les réunions "dites" de concertation, (agenda social dans la Fonction Publique, Pacte de confiance pour l'hôpital ...), il confirme dans le même temps qu'il n'y aura aucune augmentation générale de salaires pour 2013 pour la troisième année consécutive. Conséquence : de plus en plus de personnels se retrouvent avec des salaires proches du SMIC !

Le nombre de personnels contractuels ne cesse de progresser au détriment du personnel titulaire malgré les discours officiels sur la résorption de l'emploi précaire !

La plupart des établissements subissent des plans d'economies qui se traduisent par des suppressions d'emplois, des mobilités forcées, des remises en cause des avancements et promotions professionnelles.

Des hôpitaux sont toujours menacés de fermeture, les restructurations et fusions d'établissements s'accélèrent sur injonction des Agences Régionales de Santé.

Le vrai changement, nous l'obtiendrons par l'action !

Jeudi 31 janvier à l'appel de plusieurs organisations syndicales : CGT, FSU, SUD/Solidaires, une journée de grève et de manifestations est organisée dans l'ensemble de la Fonction Publique

SUD appelle :

  • à s'organiser dans chaque établissement,
  • à participer nombreux(ses) aux manifestations unitaires organisées dans les départements,
  • à débattre des suites à donner pour construire un mouvement revendicatif sur la durée pour obtenir satisfaction !

P.-S.

La fédération SUD Santé-Sociaux dépose un préavis national de grève du mercredi 30 janvier 20H au vendredi 1er février 8H pour couvrir toutes les actions décidées localement.

Source : http://www.sud-sante.org/31-janvier-agissons-...


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Salaires, emplois, conditions de travail :

Nous ne paierons pas leur crise !

Le changement pour une société de justice et de liberté c'est nous qui le ferons !

SUD Education

La France est beaucoup plus riche qu'il y a 50 ans, même après la récession de 2009 ! Et dans un pays encore plus riche,il faudrait revenir sur ces acquis et accepter l'austérité ? C'est que l'on veut nous faire croire, en prétextant une dette et une crise, toutes deux conséquences d'une politique qu'il faut changer. Comment un pays riche peut-il être endetté ? Certes la dette existe, mais d'où vient-elle ? Les différents gouvernements ont décidé de faire des cadeaux aux plus riches, de diminuer les recettes de l'État. Ainsi, le taux le plus élevé (taux marginal d'imposition) de l'impôt sur le revenu était encore de 65% en 1982 pour n'être plus que de 41%, aujourd'hui. Evidemment passer de 65 à 41% diminue considérablement les recettes de l'État, provoque un déficit du budget et crée puis alimente une dette.

Cette baisse des impôts ne représente qu'une partie d'une même politique fiscale, il faut y ajouter : les niches fiscales et baisses de TVA. Selon le projet de loi finances, le coût global des niches fiscales s'élèverait à 145 milliards d'euros (quasiment le montant du déficit annuel de l'État ; les cadeaux aux entreprises notamment les exonérations de cotisation sociale.

la fraude fiscale, dont les paradis : 40 à 50 milliards d'euros par an, De fait, les 1% les plus riches ne paient que 20% de leur revenu en impôt. Y-a-t-il une explosion des dépenses publiques comme l'affirme le Medef ? En France, les dépenses publiques passent de 55% du PIB en 1993, à 52,3% en 2007 avant la crise financière. Nous ne sommes pas les seuls à le dire : Le récent Rapport de la Cour des comptes sur la situation et les perspectives des finances publiques en juin 2011 : « La crise explique au plus 38 % du déficit, qui est surtout de nature structurelle et résulte largement de mesures discrétionnaires ». La crise est la conséquence d'une politique menée depuis une trentaine d'années qui impose l'austérité pour le plus grand nombre et un partage de plus en plus inégalitaire de la richesse produite.

Une récente étude de la Commission européenne indique que la part des salaires dans la valeur ajoutée - la richesse créée par les salariés dans les entreprises - a baissé en moyenne d'environ douze points en un quart de siècle dans l'Union européenne. A l'inverse, en France par exemple, les dividendes versés aux actionnaires en 2007 représentaient 12,4 % de la masse salariale contre 4,4 % en 1982. Ce transfert des richesses, des salaires vers les profits, a eu deux effets complémentaires :

Les profits des entreprises ont explosé, ce qui représente, en France, environ 180 milliards d'euros supplémentaires par an. Ils se sont retrouvés sur les marchés financiers et ont alimenté la bulle spéculative.

Le pouvoir d'achat de la grande masse de la population a stagné voire diminué.

La dette a augmentée à cause de leur crise. Un coup d'oeil sur le poids du déficit public dans le PIB (Produit Intérieur Brut) montre qu'il est resté raisonnable jusqu'en 2007, pour la plupart des pays européens. Les années 2008 et 2009 connaissent un envol de la dette. Le déficit public de la zone euro dans son ensemble est passé de - 0,7% du PIB en 2007 à - 6,3% en 2009.

Ce bond de la dette est un effet de la crise, de la décision des États de renflouer les banques, puis de mettre en oeuvre des plans de relance pour contenir la récession. Cette crise, les salarié-e-s et plus globalement la population n'en sont pas responsables. Après avoir diminué leurs recettes, après avoir renfloué les banques, les gouvernements crient à la faillite et veulent faire payer les populations eninstaurant la rigueur et l'austérité. Ils se soumettent aux marchés financiers qui multiplient les attaques spéculatives. La finance est responsable des 30 ans de transfert de la masse salariale vers les profits, qui a alimenté la spéculation et incité à l'endettement. Il faut réorienter l'économie vers la satisfaction des besoins sociaux fondamentaux, dans le respect des impératifs écologiques. Les salariés, les chômeurs et les retraités sont les premières victimes d'une crise dont ils ne sont aucunement responsables. Alors qu'une pluie de milliards d'euros est déversée sur les banques, et que les cadeaux au patronat se multiplient, rien, ou presque, n'est fait pour la population qui se retrouve au coeur de la tourmente.

Alors que le nouveau gouvernement poursuit dans la voie de l'ancien avec une politique de rigueur - hausse de la TVA, explosion des contrats précaires, crédits d'impôts pour les patrons, contraction continue du service public-, le syndicat SUD se saisit de toutes les occasions pour renverser la vapeur et reprendre la voie des conquêtes sociales. C'est pourquoi il appelle la mobilisation, la grève de la fonction publique du 31 janvier pour l'emploi, les salaires, la protection sociale, contre le jour de carence.

Il est urgent d'agir pour une société de solidarité, de justice et de liberté, plutôt que de se résigner à l'exploitation, la concurrence et l'oppression.

Source : http://sudeducation92.ouvaton.org/spip.php?ar...


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Grève du 31 janvier :

services publics et éducation : aucune concession !

CNT - FTE

Nous nous y attendions, c'est désormais une évidence : la politique du gouvernement « socialiste » n'est pas celle que les personnels et les parents d'élèves attendaient pour leur école. Après quelques mois au pouvoir, le PS et Vincent Peillon n'ont rien changé à la politique libérale engagée précédemment par la droite.

Des recrutements d'enseignant.e.s sont évoqués en grande pompes alors que l'annonce des prochains budgets nous montre bien que l'heure est à l'austérité. Dans nos établissements, les moyens sont toujours bien en dessous de l'ambition éducative des collègues et la précarité s'aggrave : contrats à durée déterminée (enseignants contractuels, AED, AVS, AP, APS…), vacations, contrats de droit privés (EVS, personnels administratifs), non remplacements de professeurs et exploitation étudiante pour subvenir au manque de personnels enseignants… Alors que de nombreux collectifs de précaires de l'Éducation se sont battus contre le recours aux CAE/CUI, Peillon en impose une nouvelle version : les EAP (Emplois Avenir Professeur) ! Et bien sur pas un mot concernant les RASED afin de persister dans cette politique de précarisation et de casse du service public.

Visiblement, ceux-ci ne reviendront pas non plus sur les politiques sécuritaires et anti pédagogiques de leurs homologues de la droite : le fichage des élèves pourtant maintes fois dénoncé par les luttes de la base n'est pas remis en question. Le livret de compétences, le socle commun, les évaluations, et autres contre-réformes décriées par les personnels à plusieurs reprises ces dernières années se pérennisent également.

Côté nouveautés, le PS n'a rien trouvé de mieux que de brandir le recrutement de 500 Assistants de Prévention et Sécurité (APS) (recrutés à bac 2 avec un salaire de misère) afin de s'inscrire dans la stratégie sécuritaire de ses prédécesseurs : stigmatisant certains établissements et tentant de déliter et précariser les actions éducatives des personnels de vie scolaire. Pourtant, nous, personnels, n'avons eu de cesse que de réclamer la titularisation des précaires et le recrutement massifs de personnels éducatifs.

Et que dire de la réforme des rythmes scolaires, qui ne pose aucunement la question des rythmes d'apprentissage et des rythmes de vie des enfants . On le voit bien, leurs concertations ignorent les revendications qui sont celles des travailleurs de l'éducation et des parents..

Le débat sur la morale à l'école, s'il a créé la polémique suite à des propos affligeants du ministre, n'a finalement été qu'une belle manœuvre de diversion pour faire oublier les vraies problématiques de l'éducation dont les collègues sont tenus éloignés par l'opacité des concertations entre gouvernement et directions syndicales réformistes. Cette « refondation » discutée dans les salons républicains n'est pas la nôtre et ce qui en émane aujourd'hui fait insulte aux revendications des collègues. Nous le réaffirmons, nos positions se construisent dans les assemblées générales et ce n'est qu'en luttant que nous ferons changer les choses.

Ainsi la CNT FTE se mobilisera dans la grève le 31 janvier prochain.

Si nous appelons travailleurs et travailleuses à faire grève contre les attaques faites au service public, face à l'ensemble des politiques d'austérité, contre la réforme des rythmes scolaires et la réforme Peillon, pour la titularisation de tous les précaires et pour des embauches massives à la hauteur de nos besoins, nous soutiendrons toutes les initiatives locales de personnels pour défendre des revendications qui sont les leurs et pour entamer une réflexion quant aux rôles et aux objectifs du système éducatif. Nous les appelons à se réunir en assemblées générales souveraines, afin de faire de cette journée de grève un point de départ, et non une mobilisation symbolique !

Source : http://www.cnt-f.org/fte/?Appel-a-la-greve-du...


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Manifestation et grève dans la Fonction publique

Contre la précarisation de l'esnseignement superieur et la recherche

La Fonction publique et les services publics sont indispensables pour tous les citoyen.ne.s. Or, la situation s'est dégradée ces dernières années pour les personnels comme pour les usagers. Il est urgent et indispensable maintenant de changer de cap!

Dans l'Enseignement Supérieur et de la Recherche (ESR) les précaires se mobilisent partout en France. Nous avons dénoncé la flambée de la précarité dans l'ESR au cours de la dernière décennie (50 000 agents en situation de précarité, recours massif aux CDD, vacations, travail au noir, libéralités, statut d'auto-entrepreneur... ), la diminution des dotations récurrentes, la diminution du nombre de postes ouverts au concours, la montée en puissance des financements extérieurset les dégraissages massifs de contractuels mis en place dans les EPST suite à la Loi du 12 mars 2012, à un moment où le chômage atteint des records historiques avec 4,6 millions de demandeurs d'emploi enregistrés officiellement fin décembre.

Nous demandons depuis des mois le renouvellement des contrats d'agents non titulaires dont les financements sont assurés (abrogation des circulaires et chartes du CNRS et de l'INRA qui bloquent tous les contrats à trois ans et bloquent ainsi toutes les carrières) et l'application de la loi Sauvadet pour tous les agents de l'ESR éligibles à la titularisation et dont le nombre a été estimé à 10 000 par le MESR. Nous avons insisté sur le fait que le seul moyen de résorber durablement la précarité dans l'ESR est une création massive de postes pour toutes les catégories de personnel des universités et organismes de recherche.

La précarisation est de plus en plus massivement partagée, mis à part les emplois précaires, la diminution des postes dans l'ESR ainsi que l'autonomie financière des universités amène à une dégradation galopante des conditions d'étude et travail pour tous les personnels de l'ESR (suppression de postes administratifs, suppressions de TD et Unités d'enseignement, gel de postes de titulaires et manque de personnel pour assurer les heures d'enseignement à Paris 7, Le Havre, Paris 1, Univ. Jules Verne, Université de Saint Etienne...).

Malgré la reconnaissance de cette situation alarmante par les autorités (encore dernièrement dans le rapport remis au Premier Ministre par Mr Le Déaut le 14 janvier 2013) et malgré les annonces faites par Mr Le Déaut ou par la Ministre de l'ESR ou ses conseillers (titularisation des agents éligibles à la loi Sauvadet et volonté de résoudre durablement la précarité), le projet de loi sur l'ESR ne comporte absolument aucune mesure de résorption de la précarité. Le gouvernement est-il aveugle et inconséquent ?

Que reste-t-il aujourd'hui de nos revendications et de nos propositions dans les orientations prises par le gouvernement ? Que fait la Gauche, au pouvoir, des mouvements sociaux qui ont nourri la réflexion collective sur l'ESR ? Comment imagine-t-elle lutter contre les inégalités sociales et territoriales entre les étudiant(e)s en participant à la dégradation des universités et des laboratoires ? Les précaires doivent-ils payer le prix de « la crise » alors que l'ESR survit tant bien que mal depuis plusieurs années sur leur dos ?

L'absence totale d'intention de résoudre ce problème, qualifié de majeur par la plupart des acteurs de l'ESR, et le verrouillage de ce dossier depuis le début malgré des effets d'annonces encourageants sont donc clairs aujourd'hui.

Les collectifs de lutte contre la précarité de l'ESR décident de rejoindre la manifestation du 31 janvier de la fonction publique et appellent tous les personnels membres de l'ESR à y participer.

Venez nombreux avec un t-shirt rouge (symbole national des collectifs de lutte contre la précarité dans l'ESR), avec pancartes individuelles sur des cartons, casseroles pour faire du bruit, sifflets et tout element qui permette de faire passer notre message.

RDV 13H30 DEVANT AGENCE BNP DE PORT ROYAL (RER B)

Collectif contre la précarité ESR Pouchet /CNRS, Collectif de mobilisation de Paris 7-Collectif Aquitain contractuels de la Recherche- Collectif contre la précarité EHESS- Collectif contre la précarité Paris 1-Collectif sortir de la précarité EHESS, Collectif des précaires de l'INED, Collectif de précaires de la recherche Toulouse, Collectif de précaires du CNRS de Gif-sur-Yvette, Collectif de précaires de l'INRA de Versailles.

Source : message reçu le 29 janvier 15h


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Le 31 janvier 2013, Je suis en grève et je manifeste

CGT - SUP Recherche

Le 31 janvier 2013 les organisations syndicales de la Fonction publique CGT, FSU et Solidaires appellent à la grève pour défendre le Service public, l'emploi, les salaires et le pouvoir d'achat ; pour demander l'abrogation du jour de carence ; pour exiger les moyens nécessaires permettant d'assurer la continuité de nos missions de Service public.

Source : message reçu le 21 janvier 18h


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Mobilisation d' « Action Collégiens »

Titularisation - ville de Paris

Soutien aux personnels du dispositif Action Collégiens qui se mobilisent actuellement pour accéder au statut de titulaire de la fonction publique territoriale au sein de la ville de Paris.

Nous demandons la valorisation du travail de ces agents qui, sur le terrain, mettent en œuvre les missions et les actions d'un véritable service éducatif municipal à destination des jeunes parisiens.

Nous dénonçons le manque de considération et le cynisme des élus parisiens : il est inadmissible qu'après avoir adressé à chacun d'entre eux un courrier leur annonçant leur accès à l'emploi titulaire (dans le cadre de la Loi du 12 mars 2012) la ville de Paris décide finalement d'annuler cette titularisation !

Source : message reçu le 21 janvier 22h