thème : travail
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jeudi 17 janvier 2013 à 10h30

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Marche départementale

Pour l'emploi et l'avenir de la Seine-Saint-Denis

Tous ensemble

17 janvier - rendez-vous à 10h30

  • Bourget: Pour un départ place des Déportés au Bourget (RER B Le Bourget, Bus 146 et 133), site symbolique car situé à 2 pas de l'aéroport d'affaire.
  • Pantin: Et au départ des grands moulins de Pantin, 9 rue du Débarcadère (RER E gare de Pantin, Métro 5 Hoche), lieu qui accueille la principale concentration bancaire du 93.

Les 2 cortèges convergeront sur le parvis de la préfecture où nous demanderons une audience au Préfet.

La dépression économique que nous traversons ne cesse d'être instrumentalisée par le patronat pour tenter d'imposer ses revendications. Un chantage éhonté à l'emploi, aux délocalisations, à l'exil fiscal, est développé par le patronat pour obtenir des décisions sur le terrain de la flexibilité, de la fiscalité, du «coût du travail». La hausse de la TVA, l'allégement des cotisations patronales, et le matraquage sur le supposé « coût du travail » permettent dans le même mouvement au MEDEF de faire oublier l'essentiel : les banques et les grands groupes peuvent afficher des bénéfices importants et des trésoreries florissantes, alors que la désintégration des filières industrielles, le chômage et la précarisation se poursuivent en France et en Europe.

A cela s'ajoute la pression des marchés financiers qui ont imposé à notre pays, l'objectif d'un déficit public sous le plafond de 3% du PIB dès 2013, ce qui loin de résoudre le problème de financement de l'Etat et des politiques publiques, va sans aucun doute l'aggraver.

Déjà l'Austérité frappe notre territoire comme en témoignent les difficultés financières de nos collectivités locales, qui représentent pourtant le premier des amortisseurs sociaux.

Notre département qui paie un lourd tribu dans la crise, est traversé par de multiples luttes. Les salariés de Peugeot Citroën, de Sanofi, de Presstalis, de Roissy et bien d'autres sont engagés dans de rudes batailles pour défendre leurs emplois, et à travers leurs emplois ils défendent aussi le tissu industriel de tout le département.

Dans les écoles, les hôpitaux, les territoires, la fonction publique d'Etat, des mobilisations s'organisent, souvent en lien avec les usagers pour arracher des moyens, maintenir des sites, et contrer la casse du service public.

Notre territoire populaire, où la question sociale est particulièrement prégnante, a autant d'atouts qu'il a de besoins à faire valoir. Les effets de la crise peuvent ici déchirer violemment un tissu social déjà fragile. Mais la Seine-Saint-Denis, a déjà démontré de grandes capacités de résistance et d'action, pour imposer des choix qui répondent aux exigences des salariés, des populations.

La Seine-Saint-Denis c'est aussi une terre riche de sa diversité, du dynamisme de sa jeunesse.

C'est un territoire attractif avec un secteur tertiaire qui ne cesse de se développer, des filières de pointe qui s'implantent (imagerie, industrie aérienne et aéroportuaire, studios de cinéma), le 2ème complexe aéroportuaire européen aux plus de 90.000 salariés dont l'activité génère 10% de la richesse francilienne. Pourtant ici le nombre de privés d'emplois ne cessent d'augmenter (12,4%), chiffre le plus élevé de la région.

Et si nous laissons faire ce sont plusieurs milliers de personnes qui vont venir s'ajouter aux 134 000 privés d'emploi de notre département.

...

Dans l'unité, les organisations syndicales de la Seine-Saint-Denis souhaitent faire grandir le rassemblement pour d'autres réponses à la crise. Un mouvement qui articule défense de nos entreprises, de nos emplois, et de nos services publics.

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/23953
Source : message reçu le 29 décembre 14h


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Déclaration unitaire pour la marche départementale

contre les politiques d'austérité, pour l'emploi et les salaires.

Unions Départementales CGT, Solidaires, FSU et CFTC

La situation économique et sociale en France et en Europe ne cesse de se dégrader.

Les politiques d'austérité mises en œuvre par les gouvernements sur diktat des marchés financiers aggravent les conditions de vie et de travail des salariés, accroissent les inégalités et augmentent la pauvreté. Elles mènent à la récession dans beaucoup de pays et ne constituent en rien une solution pour sortir de la crise systémique.

Alors que le chômage explose, le MEDEF est à l'offensive et exerce une énorme pression pour exiger toujours plus de flexibilité et de précarité.

Lors des négociations interprofessionnelles dites « sécurisation de l'emploi », leur objectif est clairement la déstructuration du Code du travail, la remise en cause du CDI, le contournement des procédures de licenciement. C'est inacceptable !

Malgré l'échec de ces politiques, le gouvernement vient de décider d'accorder 20 milliards d'€ supplémentaires de crédit d'impôts aux entreprises sans contrepartie au nom de la compétitivité qui s'adosseront aux 10 milliards d'€ de baisse des dépenses publiques aux conséquences dévastatrices sur les services publics.

Au moment où le gouvernement fait le choix de revaloriser le SMIC de 3 centimes d'€ de l'heure, les patrons du CAC 40 auront perçu en moyenne, cette année, 4,2 millions d'€ de rémunérations annuelles (260 années de SMIC) !

Pour sortir de la crise et des logiques d'austérité, il y a nécessité de créer les conditions du développement de l'emploi, de l'augmentation des salaires, d'améliorer notre système de protection sociale, de développer les services publics et notre potentiel industriel. Il y a urgence à répartir autrement les richesses.

C'est ce que les salariés portent dans les nombreuses luttes actuelles. C'est le cas pour notre département autour des SANOFI, cheminots de VSG, ouvriers du livre, personnels de la santé, de l'éducation nationale et bien d'autres. D'autres choix sont possibles que l'austérité de gauche et les thèses patronales. Elles appellent un tout autre rapport de forces, une convergence des luttes entre salariés, chômeurs et retraités.

C'est ce que proposent les syndicats Cgt, FSU, Solidaires et CFTC du Val-de-Marne en appelant les salariés à participer massivement à une marche revendicative le 17 janvier prochain contre les politiques d'austérité, pour l'emploi et les salaires.

Source : http://www.cgt94.fr/spip.php?article802


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Dans l'éducation comme partout,

Le 17 janvier, toutes et tous en marche pour l'emploi !

Deux départs sont prévus, qui convergeront sur le parvis de la préfecture de Bobigny :

  • 10h30 : Place des déportés au Bourget (RER B Le Bourget)
  • 10h30 : Grands moulins à Pantin (9 rue du débarcadère, RER E Pantin, métro 5 Hoche)

La crise économique provoquée par la mainmise de la finance sur l'économie ne cesse d'être instrumentalisée par le patronat pour tenter d'imposer ses revendications. Le gouvernement a fait le choix de ratifier le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance de l'Union économique et monétaire dont l'application empêche toute politique sociale et toute reconstruction des services publics. La Seine-Saint-Denis est particulièrement touchée : PSA, Sanofi, Presstalis, Roissy, les services publics. Déjà 134 000 personnes privées d'emploi. Au lieu de soutenir l'emploi via l'emploi public, le gouvernement mène une politique d'austérité dans la plupart des ministères et dans l'ensemble des collectivités locales. Le projet de loi d'orientation contient une proposition de 54 000 créations de postes pour la période 2013-2017, 27 000 pour la formation initiale, 21 000 postes de titulaires dont 14 000 dans le 1er degré et 6 000 AVS et personnels de vie scolaire. Même si à première vue ces chiffres ont l'air impressionnant, il n'en est rien. Cela représente une moyenne de 60 créations de postes par département par an. Ceci est largement insuffisant au vue des 80 000 postes supprimés sur la dernière période.

Dans le premier degré :

  • La réforme des rythmes scolaires se fait sur le dos des personnels et à moyen constant :
  • Augmentation de l'amplitude de travail avec une demi-journée supplémentaire devant les élèves et le report de fait au mercredi après-midi ou au samedi matin des formations, animations et réunions de concertation.
  • Atteinte au niveau de vie des Professeurs des Ecoles, liée à cette demi-journée supplémentaire (frais de transport, de garde d'enfants...), sans qu'aucune compensation financière ne soit prévue, alors que ces mêmes personnels ont subi depuis 10 ans une baisse considérable de leur niveau de vie.
  • Difficultés supplémentaires dans l'organisation des temps partiels, tant pour les enseignant-e-s qui en prennent que pour celles et ceux qui complètent ces temps partiels.
  • Vincent Peillon porte une lourde responsabilité dans ce qui sera une dégradation supplémentaire des conditions de travail des personnels du 1er degré.
  • La CGT Educ'action n'accepte pas le dispositif prévu et appelleront les personnels à agir. De plus, la loi d'orientation prévoit la mise en place d'un conseil pédagogique entre le collège et les écoles et favorise les échanges de services entre enseignants des premier et second degrés sans qu'aucune garantie quant aux statuts ne soit apportée. Autant de proposition qui ne sont pas à la hauteur de la situation que vit notre département. La situation de cette rentrée était la pire depuis 10 ans ! Dans les écoles, 250 postes sont restés vacants. Alors que les personnels étaient en grève massivement, le ministre est resté sourd aux revendications des personnels, et le recrutement d'enseignants vacataires et contractuels a été la seule réponse. La situation de l'emploi pose d'énormes problèmes pour les remplacements et la mise en place des temps partiels.|

Dans le second degré :

Dans les collèges, les montées pédagogiques ont conduit au non-respect des seuils. La multiplication des statuts et la précarité déstabilisent les équipes. Le ministre prévoit de pallier le manque d'enseignant par l'envoi de contrats d'avenir de droit privé. De plus en plus, les personnels sont confrontés à une gestion autoritaire des directions d'établissement.

Une des pires attaques de la droite contre le collège unique s'est vue confortée par la nouvelle équipe : le socle commun et le Livret de Compétence. Pire, la dernière circulaire clarifie les choses. Le socle est réservé aux élèves en difficulté, instaurant une double validation du DNB pour ces élèves. Le socle apparait de plus en plus pour ce qu'il est : un outil de tri pour préparer la sortie du système scolaire d'un certain nombre d'élèves et non un moyen de remédiation.

Les élèves des lycées professionnels du département se voient voler 2 000 heures de dédoublement. En effet, le Rectorat n'applique pas les heures prévues par la loi, ce qui lui permet de faire disparaitre 110 ETP sur le département. De plus les discussions engagées sur la voie professionnelle s'orientent vers un développement de l'apprentissage et un rallongement des périodes de stage mais n'annoncent aucune remise en cause concrète du bac pro 3 ans.

Le cadre national du baccalauréat est attaqué avec la mise en place des nouvelles épreuves de langues dans les filières générales et techniques et la généralisation des CCF dans les filières professionnelles. C'est pourquoi, les organisations syndicales (CGT, CFDT, FSU, CFTC, CFA-CGC, UNSA et Solidaires) appellent les collègues à participer le 17 janvier 2013 à la marche pour l'emploi et l'avenir de la Seine-Saint-Denis et pour exiger un plan de rattrapage pour les écoles et les établissements du département.

Pour refuser les politiques d'austérité menées au nom des déficits publics, cette dette n'est pas la nôtre, cette crise n'est pas la nôtre ! C'est celle des banquiers, de la spéculation et des multinationales !

Alors, le 17 janvier, public / privé : c'est tous ensemble qu'on peut gagner !

Source : http://cgteduc93.free.fr/?Le-17-janvier-toute...