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jeudi 13 décembre 2012 à 12h30

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Le 13 décembre allons dire au MEDEF et aux employeurs :

« la précarité, la flexibilité, ... : ça suffit ! »

CGT commerce et services

Rassemblement régional de l'Île-de-France: Jeudi 13 décembre 12h30 devant le siège du Médef, 55, avenue Bosquet - 75007 Paris - Métro : Ecole Militaire

Nous voulons vivre mieux, de l'emploi stable et bien rémunéré pour tous ! Une protection sociale qui réponde à nos besoins ! Nous refusons la baisse des prestations de nos retraites complémentaires !

Des négociations interprofessionnelles sont en cours entre les organisations syndicales de salariés et les représentants des employeurs sur la « sécurisation de l'emploi » et les « retraites complémentaires ARRCO - AGIRC ».

Le Medef utilise la crise pour imposer une véritable « régression sociale » en faisant un chantage permanent : les entreprises seraient au bord du gouffre, en grande difficulté, au point qu'il faudrait accepter une remise en cause des droits sociaux, plus de flexibilité pour les salariés, plus de facilité pour licencier pour les employeurs et tout cela au nom de la compétitivité…

Ce serait la fin du contrat de travail qui fixe les conditions d'emploi, de travail et de rémunération.

Le CDI serait encore trop rigide : le Medef veut généraliser les contrats de mission ou les contrats intermittents. Les procédures de licenciement seraient trop contraignantes, il veut limiter les recours en justice et les montants des indemnités, réduire les délais de procédure. Bref, tout pour contourner le licenciement économique et ses obligations vis-à-vis du salarié.

D'après le Medef, les entreprises ne pourraient plus financer les régimes de retraites complémentaires ; la seule solution serait une baisse drastique des prestations pour 18 millions de salariés et 11 millions de retraités. La perte du pouvoir d'achat pourrait s'élever à 6 % !

Les efforts sont décidément toujours demandés aux mêmes !

La CGT a décidé d'alerter les salariés, les retraités, les privés d'emplois et les appelle à intervenir ensemble en direction des employeurs et du Medef le jeudi 13 décembre 2012 pour faire entendre leurs revendications dans les négociations.

Nous contestons les 20 milliards d'euros supplémentaires « d'allègement du coût du travail » que vient d'obtenir le patronat. Ils s'ajoutent aux 172 milliards d'euros d'aides publiques dont bénéficient déjà les entreprises. Les derniers chiffres du chômage, avec 5,2 millions demandeurs d'emploi toutes catégories confondues, démontrent l'inefficacité de ces logiques.

Le gouvernement, suite à l'interpellation de la CGT, s'est engagé à évaluer l'efficacité des aides publiques. Il faut maintenant obtenir les modalités.

La CGT demande que les aides publiques servent à l'emploi, aux qualifications, à la recherche.

Négociations en cours

L'avenir de l'industrie et de l'emploi nécessite un nouveau mode de développement fondé sur une véritable valorisation du travail. C'est le travail qui est créateur de richesse et c'est bien le capital qui coûte cher. Il faut que les richesses produites par le travail soient investies dans une politique qui place la réponse aux besoins sociaux au coeur de la relance économique. Cela passe par une véritable politique de création d'emplois stables et bien rémunérés pour toutes et tous, les jeunes, les salariés seniors et une protection sociale de haut niveau. Le social, c'est le moteur de l'économie. La vie, c'est tout le temps, pas seulement quand il y a du travail !

Retraite

Il n'y a pas d'urgence à traiter les régimes complémentaires puisque une concertation va s'ouvrir au printemps 2013 sur la retraite.

La CGT propose :

  • d'instaurer une modulation des cotisations patronales liées aux politiques d'emploi et de salaires des entreprises : plus elles précarisent, plus elles cotisent ;
  • mettre à contribution les revenus financiers au même niveau que les cotisations en vigueur ;
  • soumettre à cotisation l'épargne salariale, les bonus et les stocks options.

Sécurisation de l'emploi Pour les 7 millions de salariés qui changent ou qui perdent leur emploi chaque année, ils perdent la quasi totalité de leurs droits.

La CGT propose :

  • rendre effectif la transférabilité des droits et le maintien dans l'emploi ;
  • instaurer des droits nouveaux d'intervention des représentants des salariés pour intervenir sur les stratégies des entreprises, notamment par un droit suspensif sur les licenciements et pour transformer la précarité en emploi stable ;
  • davantage de droits pour les salariés précaires ;
  • dissuader le recours abusif aux contrats précaires, agir sur le travail dissimulé et les ruptures abusives de contrats de travail.

La mobilisation, c'est maintenant ! Il faut peser sur les négociations, sans attendre.

Le 13 décembre, dans les entreprises devant les chambres patronales, rassemblons-nous ! Parlons de nous ! Faisons-nous entendre !

Lien : https://paris.demosphere.net/rv/23773
Source : http://urif.cgt.fr/?p=1334
Source : http://www.cgtparis.fr/spip.php?article689


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Négociation « sécurisation de l'emploi »

Nouveau texte … toujours l'impasse pour les salariés et l'emploi

CGT

Alors que le chômage explose depuis dix-huit mois consécutifs, le Patronat cherche de nouvelles règles pour faciliter le licenciement. Il est certain que l'effet premier de ce projet d'accord serait d'envoyer nombre de salariés pointer à Pôle emploi.

Le 29 novembre au soir, le MEDEF a transmis aux organisations syndicales un texte de plus de 70 pages intitulé : « projet d'accord sur la sécurisation de l'emploi ». En guise de sécurisation, le Patronat traduit dans le texte les déclarations de Laurence Parisot : « pas d'accord sans acceptation du principe de flexibilité ».

Effectivement en matière de flexibilité le Medef « y va fort » :

  • opération destruction du CDI en généralisant les contrats de projets et les contrats à durée indéterminée intermittents,
  • contournement du licenciement économique par la création de nouvelles procédures,
  • encouragement du chantage à l'emploi au travers de la généralisation des accords dits « compétitivité emploi »,
  • difficulté plus grande pour la réparation aux prud'hommes (12 mois au lieu de 5 ans pour réclamer des salaires, limitation des dommages et intérêts…),
  • possibilité d'un motif de licenciement imprécis,
  • obligation d'accepter un nouveau poste s'il est situé à moins de 50 km ou 1 h 30 de trajet…

En ce qui concerne les quelques sécurités envisagées, elles sont renvoyées à des négociations futures… Et le Patronat ne daigne pas mettre un euro de plus pour l'emploi et la formation alors que les entreprises vont toucher 20 milliards d'euros d'aides supplémentaires au travers du crédit d'impôt.

Ce projet oublie superbement :

  • la réponse aux urgences sociales,
  • l'exigence de droits nouveaux pour les représentants des salariés sur les stratégies d'entreprise,
  • les questions de mutualisation des droits pour les salariés des petites entreprises,
  • la modulation des cotisations chômage en fonction de la durée des contrats,
  • le droit suspensif sur les plans de licenciements et les plans de restructuration,
  • la construction de nouvelles solidarités entre branches et territoires et la nécessaire co-responsabilisation des entreprises…

La CGT appelle les salariés à se mobiliser nombreux le 13 décembre pour dire au MEDEF et aux employeurs : « la précarité, la flexibilité, chômage, les bas salaires : ça suffit !!! ».

Source : http://ulcgt10.fr/spip.php?article2158


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Journée d'action CGT Emploi et Retraites

La CGT décide d'une journée d'action le 13 décembre 2012.

Les enjeux de la période sont forts, il est important pour nous d'avoir un état d'esprit volontariste et offensif face à l'offensive du MEDEF. La CGT doit pleinement jouer son rôle dans la période d'information et de mobilisation, des salariés. C'est pourquoi une journée d'action est décidée pour le jeudi 13 décembre prochain. La priorité est de s'adresser au MEDEF avec pour axe essentiel sur Retraites complémentaires et Sécurisation de l'emploi.

Source : http://www.cgt94.fr/spip.php?breve849


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Emploi, avenir du Service Public, droit du travail…

Le 13 décembre,
faisons entendre les revendications des salariés !

Le MEDEF tente d'imposer ses solutions pour « sortir » de la crise, en la finançant prioritairement sur le dos des salariés et des retraités. De son côté, le gouvernement ne donne pas l'impression, à Florange pas plus que dans les services publics, de vouloir lutter avec détermination contre la récession qui menace !
Voilà qu'au nom d'une crise qui n'est pas de leur responsabilité, mais de celle de financiers sans scrupules, on demanderait aujourd'hui aux salariés du privé, comme du public de se résigner !
Il leur faudrait accepter de devenir « compétitifs » en sacrifiant leurs salaires, leurs contrats de travail, en amputant leurs retraites, en oubliant tout ou partie des acquis sociaux arrachés de haute lutte !
Cela ne peut pas se passer comme cela !
Parce que selon nous, il n'y aura pas de sortie de crise sans une véritable redistribution des richesses produites, sans hausse des salaires, dans le privé comme dans le public.
Parce que l'amélioration des services aux usagers et la qualité des services publics ne doivent rien céder au CAC40…

La FSU Ile-de-France appelle celles et ceux qui le pourront à participer à la journée d'action à l'initiative de la CGT et à se rassembler

Jeudi 13 décembre 12h30 devant le siège du Médef
55, avenue Bosquet 75007 Paris
Métro : Ecole Militaire

Il est urgent de créer les mobilisations et les rapports de force.
Dans le public, comme dans le privé !

Source : message reçu le 11 décembre 17h